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VU SUR LES ""ROUTIERS.COM""

LES AUTOMOBILISTES PENDUS A LEUR PORTABLE...
ATTENTION.... DANGER
LE TELEPHONE ET LA CONDUITE
En 2006, seuls 22 % des conducteurs français utilisaient le téléphone au volant contre 46 % aujourd'hui ! Il faut dire que les smartphones font souvent office de GPS, y compris pour les conducteurs routiers. Encore faut-il penser à désactiver les notifications pour ne pas être dérangé lors de la conduite si on veut se contenter de cette fonction... Et pour rentrer une adresse, il est bon de privilégier l'assistance vocale. Ça évite de lâcher les mains du volant. Autre rappel : l'écran ne doit pas gêner la vision de la route.
Attention, depuis le 23 mai, le téléphone portable au volant peut vous coûter votre permis de conduire ! Si vous commettez une autre infraction en le tenant à la main, vous courez le risque de subir une suspension de six mois à un an. Le portable étant la cause d'un accident corporel sur 10, et multiplie par trois les risques d'accident tout court. Devant ce constat inquiétant, le Conseil d'Etat a agi fort et vite. Parmi les nouvelles mesures entrées en vigueur le 23 mai 2020 au Code de la route, les sanctions sur l'utilisation du téléphone portable au volant ont été durcies (article L.224-1).En clair, votre permis de conduire est retiré par les forces de l'ordre « à titre conservatoire » si vous commettez une infraction alors que vous avez votre téléphone portable en main : vitesse, croisement, dépassement, intersection, priorités de passage... Après 72 heures de rétention, le préfet peut alors annoncer une suspension allant de 6 mois à un an. Ces circonstances vont bientôt être fixées par décret.
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Portable au volant : des statistiques inquiétantes

Pour un Français sur trois (surtout les jeunes), utiliser un portable au volant, c'est la même chose que de l'utiliser à la maison... Pour les conducteurs routiers qui sont exposés à cette inconscience, il y a du mouron à se faire.

Alors que 93% des français se disent "conscients qu'il est dangereux de téléphoner en conduisant ou pire de textoter", et que l'utilisation, d'un écran au volant a une influence importante sur leur temps de réaction, plus de 1 conducteur sur 3 admet utiliser son téléphone au volant (que ce soit pour passer un appel ou regarder ses SMS, voire même écrire des messages.

Pire, selon une étude de l'Asfa (Association des sociétés françaises d'autoroutes), 75 % des jeunes conducteurs déclarent prendre leur portable en main en conduisant (alors que cette pratique est interdite. Pour mémoire 15 secondes pour une notification Facebook, c'est 600 m sans regarder la route !


Hormis les conducteurs routiers, au comportement majoritairement conforme à la sécurité du fait de leur professionnalisme, les personnels autoroutiers sont également mis en danger par ces comportements. Le bilan 2018 a certes laissé entrevoir une amélioration après le bilan 2017 (187 agents accidentés, un mort et 12 blessés), mais les chiffres sont repartis à la hausse en 2019.


Aussi dangereux que l'alcool

L'étude, menée auprès de 1 500 personnes, démontre que si 76 % des Français se sentent en sécurité sur l'autoroute, ils placent l'usage du téléphone au volant au même niveau de danger que l'alcool, les drogues ou la somnolence. Tout le paradoxe est là : alors qu'ils sont conscients du risque, un tiers des Français admet utiliser le téléphone portable au volant sur autoroute et 37 % reconnaissent le prendre en main en conduisant, certains déclarant même le faire plus facilement sur autoroute « parce que c'est plus sûr ».

Chez les conducteurs de moins de 35 ans, 19 % estiment qu'il n'est pas nécessaire de respecter scrupuleusement les règles de sécurité sur autoroute, et près de la moitié d'entre eux déclare ne pas pouvoir se passer de son téléphone plus d'une heure ! Ils sont 25 % à le garder en contact visuel ou à portée de main. Comme par hasard, cette même tranche d'âge (moins de 35 ans), qui ne représentent que 18 % des automobilistes sur autoroute, sont impliqués dans 43 % des accidents mortels liés à l'inattention.

6 jeunes sur 10... au moins !

6 jeunes conducteurs sur 10 reconnaissent utiliser leur Smartphone en conduisant, 61 % en le prenant directement en main. Cette pratique étant interdite, il est fort possible que ce chiffre soit largement en dessous de la réalité, les conducteurs n'osant pas forcément avouer ce forfait.