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Introduction
Le présent arrêté définit
les modalités pratiques
spécifiques des épreuves du
permis de conduire des
catégories A1, A2 et A.
Le terme « expert » y
désigne l'inspecteur du
permis de conduire et de la
sécurité routière ou l'agent
public visés au
quatrième alinéa de
l'article D. 221-3 du code
de la route.
I. ― Objectif
L'examen doit permettre de
contrôler l'acquisition des
connaissances théoriques et
pratiques nécessaires pour
conduire une motocyclette en
sécurité.
II. ― Contenu
Pour les catégories de
permis A1, A2 et A,
l'épreuve pratique comporte
deux phases :
― la première : hors
circulation ;
― la seconde : en
circulation.
L'épreuve hors circulation
constitue une admissibilité
pour l'épreuve en
circulation.
Les conditions techniques de
déroulement de l'examen sont
définies en annexe 1.
III. ― Véhicules d'examen
Les véhicules d'examen
doivent être des véhicules à
deux roues, de série
courante, équipés pour être
utilisés sur les voies
ouvertes à la circulation
publique et avoir été mis en
circulation depuis six ans
au plus.
Si les véhicules utilisés
sont équipés d'une boîte de
vitesse automatique, les
candidats, en cas de
réussite, se voient délivrer
un permis de conduire
valable seulement pour la
conduite de ce type de
véhicules.
La mention codifiée de cette
restriction est portée sur
le permis.
A. ― Caractéristiques
techniques :
1. Catégorie A1 :
Véhicule à deux roues :
― d'une cylindrée comprise
entre 120 et 125 cm³ ;
― d'un rapport
puissance/poids ne dépassant
pas 0,1 kw/kg ;
― pouvant atteindre la
vitesse de 90 km/h ;
― équipé d'une selle biplace
et de deux rétroviseurs
homologués.
2. Catégorie A2 :
Véhicule à deux roues :
― d'une puissance minimale
de 25 kW ;
― d'un rapport
puissance/poids ne dépassant
pas 0,2 kw/kg et qui n'est
pas dérivé d'un véhicule
développant plus du double
de sa puissance ;
― d'une cylindrée minimale
de 400 cm³ ;
― équipé d'une selle biplace
et de deux rétroviseurs
homologués.
L'utilisation d'un véhicule
relevant de la catégorie A
est autorisé.
3. Catégorie A :
Véhicule à deux roues :
― d'une puissance minimale
de 40 kW ;
― d'une cylindrée minimale
de 600 cm³ ;
― équipé d'une selle biplace
et de deux rétroviseurs
homologués.
B. ― Conditions
particulières :
Les véhicules utilisés pour
l'examen doivent répondre
aux caractéristiques
techniques mentionnées sur
le certificat
d'immatriculation. Dans le
cas contraire, l'examen ne
peut avoir lieu.
Si le véhicule présente une
ou plusieurs défectuosités
ne mettant pas en cause la
sécurité, l'expert procède à
l'examen du candidat ; il
informe le délégué de
circonscription, à charge
pour ce dernier d'intervenir
sans retard auprès de
l'établissement
d'enseignement et si
nécessaire auprès du préfet.
Les véhicules doivent faire
l'objet d'une police
d'assurance couvrant sans
limite les dommages pouvant
résulter d'accidents causés
aux tiers ainsi qu'aux
personnes se trouvant sur la
motocyclette, à l'occasion
des épreuves pratiques.
Les épreuves hors et en
circulation pourront,
éventuellement, se dérouler
sur des machines
différentes, étant entendu
que chacune d'elles doit
répondre aux
caractéristiques de la moto
d'examen définie à l'article
1-III-A et que le type de
boîte de vitesse doit rester
identique.
IV. ― Durée
A. ― Epreuve hors
circulation : 15 minutes.
B. ― Epreuve en circulation
: 30 minutes.
V. ― Equipement obligatoire
Le port d'un casque de type
homologué, de gants
possédant le marquage NF ou
CE, d'un blouson ou d'une
veste manches longues munis
d'équipements
rétroréfléchissants
conformément à l'article
R. 431-1-2 du code de la
route, d'un pantalon ou
d'une combinaison et de
bottes ou de chaussures
montantes est obligatoire
lors des épreuves hors et en
circulation (les bottes en
caoutchouc et les
coupe-vents ne sont pas
autorisés).
En cas de non-présentation
d'un tel équipement avant le
début des épreuves, l'examen
ne peut avoir lieu.
Le passager qui apporte sa
participation au test de
déplacement à allure réduite
lors de l'épreuve hors
circulation doit porter un
équipement aux
caractéristiques identiques.
VI. ― Accompagnateur
Tous les candidats doivent
être accompagnés d'une
personne titulaire du permis
de conduire de la catégorie
du véhicule concerné. Sans
préjudice de l'article
2-II-D de l'arrêté du 20
avril 2012 susvisé, cette
personne assiste au
déroulement des diverses
épreuves et peut tenir le
rôle du passager lors de
l'épreuve de maîtrise de la
moto à allure réduite.
Son attitude doit être
empreinte d'une totale
neutralité. Il ne doit pas
procéder à un chronométrage
ou à un relevé de la vitesse
lors de la réalisation des
exercices.
L'accompagnateur apporte sa
participation effective pour
:
― positionner le véhicule au
début de l'exercice de
maniabilité sans l'aide du
moteur ;
― remettre en place les
cônes déplacés ou renversés
lors du test de maîtrise de
la moto à allure plus élevée
;
― suppléer le candidat, le
cas échéant.
Dans le cas où cette
suppléance est consécutive à
une incapacité du candidat,
l'examen est interrompu.
VII. ― Conditions
administratives
Le jour de l'examen,
l'expert vérifie l'identité
du candidat à l'aide de la
liste des titres permettant
aux candidats aux examens du
permis de conduire de
justifier de leur identité,
fixée par l'arrêté du 19
janvier 2012.
Article 2
Epreuve hors circulation.
I. ― Objectif
Il s'agit de contrôler le
niveau des savoirs et
savoir-faire relatifs aux
catégories A1, A2 et A,
notamment le sens de
l'équilibre avec ou sans
passager, la connaissance
et/ou l'emploi des
commandes, l'utilisation le
cas échéant de la boîte de
vitesses, l'acquisition des
techniques d'inclinaison,
d'évitement et l'efficacité
du freinage.
Les exercices hors
circulation ont pour objet
de s'assurer, avant
l'épreuve en circulation,
que le candidat a une
maîtrise suffisante de sa
machine pour évoluer en
sécurité.
De plus, lors de l'épreuve
hors circulation, a lieu une
interrogation orale dont
l'objectif est d'évaluer
l'acquisition par le
candidat des connaissances
indispensables à la sécurité
et de s'assurer qu'il est
capable d'adapter sa
conduite à des situations
complexes.
II. ― Contenu
L'épreuve hors circulation
est composée de deux parties
:
― les tests de maniabilité
et de sécurité comprenant :
― un test de maîtrise de la
moto à allure réduite ;
― deux tests de maîtrise de
la moto à allure plus élevée
;
― une interrogation orale.
III. ― Les tests de
maniabilité
Le test à allure réduite
comprend le déplacement de
la motocyclette sans l'aide
du moteur, le contrôle de
l'état du véhicule
(vérifications) et le
déplacement de la
motocyclette à allure
réduite.
Les tests à allure plus
élevée comprennent :
― un freinage d'urgence ;
― un évitement.
IV. ― L'interrogation orale
Cette épreuve vise à évaluer
l'acquisition des
connaissances indispensables
à la sécurité par le
candidat et à s'assurer
qu'il est capable d'adapter
sa conduite à des situations
complexes.
Le contenu de cette
interrogation orale est
fixée par l'annexe 2 au
présent arrêté.
V. ― Evaluation
L'évaluation repose sur un
système de notation à trois
niveaux symbolisés par une
lettre :
― note A : niveau
satisfaisant ;
― note B : niveau moyen ;
― note C : niveau
insuffisant.
Une note est applicable à
chacun des tests de
maniabilité et de sécurité
ainsi qu'à l'interrogation
orale.
Le résultat est communiqué
au candidat après chaque
exercice.
La notation C, attribuée aux
deux essais accordés aux
exercices de déplacement à
allure réduite ou de
freinage ou d'évitement,
entraîne l'ajournement du
candidat et l'interruption
de l'examen.
La chute (lors des
exercices) entraîne la
notation C et l'arrêt
immédiat de l'examen.
Pour accéder à
l'interrogation orale, il
faut obtenir soit 4 A, soit
3 A et un B, soit 2 A et 2
B, soit 1 A et 3 B.
La notation C à
l'interrogation orale
entraîne l'ajournement du
candidat.
Le résultat final de
l'épreuve est obtenu par le
cumul des notations des
exercices de maniabilité et
de sécurité et de
l'interrogation orale.
VI. ― Conditions
d'admissibilité
Pour être admis à l'épreuve
hors circulation il faut
avoir obtenu lors des tests
de maniabilité et de
sécurité et à
l'interrogation orale :
5 A ;
Ou 4 A et 1 B ;
Ou 3 A et 2 B ;
Ou 2 A et 3 B.
Article 3
Epreuve en circulation.
I. ― Objectif
Il s'agit de vérifier que le
candidat a acquis les
connaissances et les
comportements nécessaires
pour circuler en sécurité,
sans gêner, sans surprendre
et sans être surpris.
II. ― Contenu
L'épreuve se déroule sur des
itinéraires variés en
utilisant la procédure du
véhicule suiveur (cf. VIII
de l'annexe 1 ci-jointe).
Le candidat doit notamment :
― quitter un emplacement de
stationnement, repartir
après un arrêt ;
― emprunter des routes
droites, négocier des
virages ;
― changer de direction,
franchir des intersections,
utiliser des voies
d'accélération et de
décélération ;
― réaliser un parcours
empruntant des voies à
caractère urbain, routier
et/ou autoroutier ;
― dépasser et croiser des
véhicules ;
― prendre les précautions
nécessaires avant de
descendre du véhicule.
III. ― Evaluation
Elle repose sur l'analyse et
le bilan des compétences du
candidat. Elle est réalisée
par l'expert.
A. ― Pour chaque candidat
l'expert évalue la
compétence : « Savoir
s'équiper et s'installer ».
Si le candidat présente son
équipement et s'installe
correctement sur la
motocyclette, la notation 2
est attribuée.
Si le candidat ne réalise
que partiellement ces
opérations, la notation 1
est attribuée.
Si le candidat oublie un ou
plusieurs éléments
importants, la notation 0
est attribuée.
B. ― L'expert évalue les
compétences du candidat dans
les domaines suivants : «
savoir se positionner sur le
véhicule en circulation,
connaître et utiliser les
commandes », « prendre
l'information », « adapter
son allure aux circonstances
», « appliquer la
réglementation », «
communiquer avec les autres
usagers », « partager la
chaussée », « maintenir des
espaces de sécurité ».
Pour chacune de ces
compétences, l'expert
attribue une notation
comprise entre 0 et 3 en
s'appuyant sur les
définitions ci-après :
Niveau 0 : au moins une
composante de la compétence
n'est pas acquise et le
candidat est incapable de la
restituer. Pour autant, la
sécurité n'a pas dépendu des
tiers ;
Niveau 1 : la compétence est
en cours d'acquisition mais
mal maîtrisée. Elle a été
mise en œuvre pendant
l'examen de manière
incomplète ;
Niveau 2 : la compétence est
acquise. Elle a été mise en
œuvre pendant l'examen a des
niveaux de qualité variable
;
Niveau 3 : la compétence est
correctement et
régulièrement restituée. Le
candidat a su la mettre en
œuvre à chaque fois que cela
était utile.
Le niveau 3 ne correspond
pas nécessairement à une
prestation parfaite et
l'évaluation doit tenir
compte tant du contexte de
réalisation des actions de
conduite que de l'expérience
limitée du candidat.
Erreur éliminatoire : toute
action, non-action ou tout
comportement dangereux du
candidat le plaçant, lui ou
les autres usagers, dans une
situation où la sécurité
dépendrait essentiellement
des réactions des tiers
constitue une erreur
éliminatoire.
Sans préjudice de cette
définition, l'erreur
éliminatoire est également
constituée si le candidat
commet l'une des infractions
suivantes :
Circulation à gauche sur
chaussée à double sens (art.
R. 412-9) ;
Franchissement d'une ligne
continue (art. R. 412-19) ;
Circulation sur bande
d'arrêt d'urgence (art. R.
412-8) ou les voies
réservées (art. R. 412-7) ;
Non-respect d'un signal
prescrivant l'arrêt (art. R.
412-30, R. 415-6) ;
Circulation en sens interdit
(art. R. 412-28).
L'erreur éliminatoire
entraîne obligatoirement
l'échec à l'examen, qu'elle
ait ou non nécessité une
intervention de l'expert.
En cas d'incapacité
manifeste du candidat à
assurer la sécurité,
l'expert peut décider de ne
pas mener l'examen à son
terme. Cette incapacité
entraîne l'échec à l'examen.
L'erreur éliminatoire,
qu'elle nécessite ou non de
la part de l'expert une
intervention, doit
correspondre à une action
susceptible d'entraîner une
réelle mise en cause de la
sécurité.
Dans tous les cas, sans en
préciser le caractère
éliminatoire, l'expert doit
signaler clairement cette
erreur au candidat.
C. ― L'expert évalue
l'autonomie et la conscience
du risque du candidat au
travers des compétences
suivantes : « analyse des
situations », « adaptation
aux situations », « conduite
autonome ».
Selon leur niveau et leur
régularité de restitution,
l'expert attribue pour
chacune de ces compétences
une notation comprise entre
0 et 1.
D. ― Le candidat se voit
attribuer un point par
l'expert s'il a fait preuve
pendant l'examen d'une
attitude préventive et
courtoise envers les autres
usagers, et plus
particulièrement les plus
vulnérables.
E. ― L'épreuve doit être
menée à son terme.
Le fait pour le candidat de
commettre une erreur
éliminatoire, y compris si
elle a nécessité
l'intervention de l'expert,
ne constitue pas
nécessairement une
incapacité manifeste à
assurer la sécurité.
En revanche, si la conduite
du candidat présente un
danger manifeste, il est mis
un terme à l'épreuve,
notamment lorsque
l'accumulation d'erreurs
contraint l'expert à
intervenir régulièrement.
Dans ce cas, l'expert dirige
le candidat vers le centre
d'examen par le chemin le
plus court.
Lorsque l'examen a été
arrêté dans ces conditions,
l'expert le précise en
cochant la case dédiée du
bilan de compétences : «
examen non mené à son terme
».
F. ― Pour être reçu à
l'épreuve en circulation, le
candidat doit obtenir un
minimum de dix-sept points
et ne pas commettre d'erreur
éliminatoire.
Article 4
Conditions de réussite à
l'examen.
Un résultat favorable à
l'épreuve en circulation
entraîne la réussite à
l'examen.
Article 5
Les dispositions du présent
arrêté entrent en vigueur à
compter du 19 janvier 2013.
L'annexe 2 au présent arrêté
sera publiée ultérieurement.
Article 6
Le préfet, délégué à la
sécurité et à la circulation
routières, est chargé de
l'exécution du présent
arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la
République française.
A N N E X E 1
CONDITIONS TECHNIQUES DE DÉROULEMENT DE
L'EXAMEN
Conformément
à l'alinéa 3
du II de
l'article
1er de
l'arrêté du
23 avril
2012, la
présente
annexe
définit les
moyens
nécessaires
à
l'organisation
des épreuves
de l'examen
du permis de
conduire des
catégories
A1, A2 et A.
Elle donne
les
instructions
générales
pour leur
déroulement
et détaille
les
conditions
d'évaluation
des
candidats
fixées dans
l'arrêté
auquel elle
se rapporte.
I. ― Moyens
I-1. ―
Terrain
Les
dimensions
minimales de
l'aire de
maniabilité
sont de 130
mètres de
long sur 6
mètres de
large. Il
est
toutefois
possible de
réduire la
longueur de
quelques
mètres si un
terrain
contigu
permet
l'installation
de tous les
exercices.
L'aire de
maniabilité
doit
présenter
l'aspect
d'un sol
plat et
horizontal,
être
asphaltée ou
cimentée, ne
pas
comporter
d'obstacle
dangereux,
en
particulier
aux
extrémités
et être
exempte de
gravillons
susceptibles
d'entraîner
un dérapage.
Le tracé
figurant sur
le schéma
joint (pièce
n° 1) permet
la
représentation
de tous les
exercices.
I-2. ―
Matériel et
documents
d'examen
L'ensemble
fourni par
l'administration
comprend :
Vingt-trois
cônes de
lubeck d'une
embase de 15
× 15 cm et
d'une
hauteur de
20 cm ;
Quatre
piquets
d'une
hauteur de
1,2 m montés
sur socles
métalliques
;
Une mallette
radio
comprenant
deux
émetteurs-récepteurs,
un écouteur
type
oreillette,
un chargeur
et un
baudrier ;
Un coffret
contenant un
cinémomètre
;
Un
chronomètre
;
Quatre jeux
de fiches :
trois
concernant
les épreuves
de
maniabilité
et un
concernant
l'interrogation
orale.
Vous pouvez
consulter le
tableau dans
le
II. ―
Déroulement
L'épreuve
hors
circulation
a lieu sur
l'aire de
maniabilité
et doit
s'effectuer
selon la
chronologie
suivante :
1.
Vérification
identité et
équipement
du candidat.
2. Tirage au
sort des
tests de
maniabilité.
3. Tests de
maniabilité
(groupe de
huit
candidats
maximum).
4.
Interrogation
orale.
5. Bilan.
6.
Transcription
du résultat.
Les
déplacements
de la moto
prévus dans
les tests de
maîtrise de
la moto à
allure
réduite et à
allure plus
élevée sont
tirés au
sort, sur
présentation
par l'expert
d'un
ensemble de
fiches (cf.
pièces 2, 3
et 4,
supports
d'examen),
par le
premier
candidat
convoqué de
chaque
demi-journée.
Le numéro de
la fiche est
le même pour
les tests de
maniabilité
et pour
l'ensemble
des
candidats de
la
demi-journée.
Toutefois,
l'expert
peut
procéder à
un nouveau
tirage au
sort en
cours de
séance.
Le maximum
de tirages
au sort par
jour est
fixé à
quatre.
L'interrogation
orale fait
l'objet d'un
tirage au
sort
individuel,
sur
présentation
par l'expert
d'un jeu de
fiches.
III. ―
Modalités
III-1. ―
Tests de
maniabilité
et de
sécurité
Le candidat
effectue les
exercices
prévus par
les trois
jeux de
fiches.
L'ensemble
de ces
fiches
constitue
les tests de
maniabilité
(ou tests
plateau)
ci-après
définis.
Les trois
tests
doivent se
dérouler sur
la même
motocyclette.
Le
changement
de machine
n'est
autorisé
qu'au cas où
la moto
utilisée
serait
rendue
inutilisable
au cours de
l'un de
ceux-ci.
Si le
réglage du
ralenti de
la
motocyclette
est
nécessaire,
il ne peut
être
effectué que
par le
candidat et
à sa seule
initiative
durant
l'essai.
Les
rétroviseurs
équipant la
motocyclette
ne doivent
pas être
déréglés ou
rentrés lors
des
exercices.
Ces
exercices
sont en
partie
réalisés
avec
passager.
Sans
préjudice
des
dispositions
de l'article
2-III de
l'arrêté du
20 avril
2012 fixant
les
conditions
d'établissement,
de
délivrance
et de
validité du
permis de
conduire, le
rôle du
passager
peut être
assumé par
toute
personne
présente sur
le centre,
âgée d'au
moins
dix-huit ans
à
l'exception
de la
catégorie A1
pour
laquelle la
personne
doit être
âgée d'au
moins seize
ans.
Dans le cas
où le
passager est
mineur, il
devra
présenter
une
autorisation
du type
suivant :
« Je
soussigné(e)
...........,
né(e) le
............
à
..........,
demeurant à
.................,
agissant en
qualité de
(rayer les
mentions
inutiles)
père, mère,
tuteur,
représentant
légal,
autorité qui
a la garde
de
...............
(nom et
prénom),
déclare
l'autoriser
à tenir le
rôle de
passager
dans le
cadre de
l'examen du
permis de
conduire les
motocyclettes
de la sous
catégorie
A1. »
Les
candidats
individuels
seront
informés de
cette
particularité
et devront
se faire
accompagner
en
conséquence.
III-2. ―
Interrogation
orale
Pratiquée à
l'issue des
tests
plateau,
l'interrogation
orale a une
durée de
trois à
quatre
minutes.
Il s'agit
d'un
questionnaire
tiré au sort
parmi douze
fiches
communes aux
trois
catégories
figurant en
annexe 2 du
présent
arrêté.
La fiche
tirée au
sort sert de
support au
candidat.
Tous les
candidats
d'un même
établissement
d'enseignement
peuvent être
examinés
successivement
en
interrogation
orale à la
suite des
tests de
maniabilité.
En cas de
mauvais
temps, et en
l'absence de
local
disponible,
elle pourra
se dérouler
dans le
véhicule du
formateur.
IV. ―
Maîtrise de
la moto à
allure
réduite hors
circulation
Vous pouvez
consulter le
tableau dans
le
IV-1. ―
Exercice de
déplacement
sans l'aide
du moteur
et de
contrôle de
l'état du
véhicule
(vérifications)
a) Objectif
:
L'objectif
de cet
exercice est
de s'assurer
que :
1. Le
candidat est
apte à
déplacer la
motocyclette
sans l'aide
du moteur, à
en maîtriser
le poids, à
la
débéquiller
et à la
garer en la
mettant sur
sa béquille.
2. Le
candidat est
apte à
effectuer
des
vérifications
courantes de
sécurité.
b) Modalités
du
déplacement
de la moto
sans l'aide
du moteur :
Installation
des
exercices :
Pour les
fiches n°s 1
et 2, les
cônes
doivent être
positionnés
conformément
au schéma
(pièce n° 2
supports
d'examen).
La mise en
place de la
moto au
point de
départ est
effectuée
par
l'accompagnateur.
Au cours de
la
reconnaissance
sur fiche,
les
explications
ci-dessous
sont
fournies
au(x)
candidat(s)
:
― la
position de
la
motocyclette
est située
au départ du
test ;
― le
candidat
doit, après
avoir
débéquillé
(béquille
centrale ou
latérale),
pousser la
moto en
marche avant
de (1) vers
(6). Lorsque
la
motocyclette
a
entièrement
franchi la
porte (6),
il doit
reculer de
(6) vers (1)
selon le
parcours
défini par
la fiche
d'examen ;
― il doit la
béquiller en
(1)
(béquille
centrale ou
latérale) ;
― il doit
déplacer sa
moto en
marchant à
côté lors du
parcours ;
― il est
admis, si la
marche
arrière ne
peut être
réalisée en
une seule
manœuvre,
d'effectuer
une marche
avant et une
seule, en
direction de
la porte
précédente.
Pour cet
exercice, ne
peut être
considérée
comme une
incapacité
l'impossibilité
pour le
candidat de
relever la
moto suite à
la chute de
celle-ci.
c) Modalités
du contrôle
de l'état du
véhicule :
Ce contrôle
consiste à
vérifier que
:
― le
candidat
connaît
l'emplacement
et sait
utiliser les
différentes
commandes de
sa moto ;
― le
candidat
connaît la
signification
des témoins
au tableau
de bord ;
― le
candidat
sait
reconnaître
certains
éléments
techniques
et en
contrôler
leur bon
fonctionnement.
Toutefois,
pour
procéder à
un contrôle
technique
aléatoire de
la
motocyclette,
l'expert
interroge le
candidat en
choisissant
un sujet de
vérification
pour chacun
de ces
thèmes :
― les
commandes ;
― les
éléments
techniques ;
―
l'éclairage
et les
accessoires
de sécurité.
Pour la
fiche n° 1,
le candidat
commente et
effectue, au
libre choix
de l'expert,
un sujet de
vérification
par thème
dans la
liste
proposée
ci-dessous :
Les
commandes
SUJETS |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Mise en marche du moteur |
Le candidat met en marche le moteur, contrôle l'extinction des témoins d'alerte et arrête le moteur à l'aide du coupe-circuit (arrêt d'urgence). |
2. Commandes d'embrayage (*) et d'accélération |
Si la motocyclette utilisée est à embrayage mécanique : le candidat vérifie que le câble est non effiloché et que le réglage de la garde est correct (5 mm environ).
Si la motocyclette utilisée est à embrayage hydraulique : il indique le point de contrôle du niveau.
Accélérateur : le candidat vérifie la bonne rotation de la poignée y compris à la décélération. |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
Les éléments
techniques
SUJETS |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Niveau d'huile moteur |
Le candidat explique la façon de procéder et indique à l'expert le point de contrôle.
Véhicule à carter humide :
La moto doit être droite ou sur la béquille centrale (ne pas exiger cette position).
Véhicule à carter sec :
Il faut faire tourner le moteur au ralenti 2 minutes environ et contrôler immédiatement dès l'arrêt du moteur. |
2. Transmission |
A chaîne : le candidat contrôle la tension de la chaîne en indiquant la flèche et la position de la moto préconisées par le guide d'utilisation.
A cardan : il indique le point de contrôle du niveau d'huile.
A courroie : il contrôle l'état de la courroie |
L'éclairage
et les
accessoires
de sécurité
SUJETS |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Eclairage avant |
Le candidat vérifie le bon état du ou des optiques et le bon fonctionnement des feux de position, croisement, feux de route. |
2. Indicateurs de changement de direction |
Le candidat vérifie le bon état et le bon fonctionnement des indicateurs de changement de direction. |
Pour la
fiche n° 2,
le candidat
commente et
effectue, au
libre choix
de l'expert,
un sujet de
vérification
par thème
dans la
liste
proposée
ci-dessous :
Les
commandes
SUJETS |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Direction |
Le candidat explique comment il contrôle l'absence de jeu dans la direction sans effectuer l'opération : il faut délester la roue avant et faire tourner le guidon de gauche à droite. Il ne doit pas y avoir de point de résistance. |
2. Commandes de frein |
Avant :
Il contrôle le niveau. Pour effectuer ce contrôle, le réservoir de liquide de frein doit être à l'horizontale.
Arrière :
Commande mécanique : il contrôle l'usure à l'aide du repère prévu à cet effet.
Commande hydraulique : il contrôle le niveau. |
Les éléments
techniques
SUJETS |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Pneumatique, avant ou arrière |
Le candidat contrôle le bon état des flancs (pas de déchirure ni de hernie), de la bande de roulement (sculptures apparentes) et si la pression de gonflage paraît visuellement correcte. |
2. Suspensions |
A l'avant le candidat vérifie :
Hydraulique : l'absence de fuite au niveau des joints à lèvres (ou de leur protection) de la fourche télescopique.
Avec pression d'air : l'absence de fuite au niveau des joints à lèvres (ou de leur protection) ; il indique la valve servant à l'évacuation ou au complément de pression d'air. Il doit indiquer la valeur de la pression admissible (voir guide d'utilisation).
A l'arrière :
Il indique où s'effectue le réglage en fonction de la charge. |
L'éclairage
et les
accessoires
de sécurité
SUJETS |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Eclairage arrière et feu stop |
Il contrôle le bon état et fonctionnement de l'éclairage arrière et du feu stop, avec les commandes de frein avant et arrière. |
2. Avertisseur sonore et rétroviseurs |
Il vérifie le bon fonctionnement de l'avertisseur sonore, la présence, le bon état et la fixation correcte des deux rétroviseurs. |
A l'issue
des
vérifications,
le candidat
met en place
ses
équipements
de
protection
pour la
suite des
épreuves.
L'expert
vérifie
visuellement
si
l'équipement
de
protection
est porté
correctement
et, en cas
d'erreur ou
d'oubli,
invite le
candidat à
rectifier la
ou les
anomalies.
Le candidat
présente un
casque
homologué à
sa taille.
Le candidat
met son
casque. S'il
paraît
manifestement
de taille
inadaptée,
l'expert
l'indique au
candidat,
applique la
notation B à
l'exercice
de
déplacement
sans l'aide
du moteur et
de contrôle
de l'état du
véhicule et
lui demande
de trouver
un casque
conforme
pour les
exercices
suivants.
d)
Evaluation/principes
:
Afin que
l'évaluation
soit
pratiquée de
façon
homogène, il
est précisé
que :
― pour cet
exercice un
seul essai
est autorisé
;
― deux
notations
sont
possibles
pour cet
exercice : A
ou B ;
― les points
de départ et
d'arrivée de
l'exercice
de maîtrise
de la moto
sans l'aide
du moteur,
matérialisés
sur les
fiches
d'examen,
doivent être
respectés ;
― le
candidat
n'est pas
tenu de
respecter la
trajectoire
indiquée sur
les fiches.
Seul est à
prendre en
compte le
passage à
l'intérieur
des portes
matérialisées
sur les
fiches ;
― le
candidat
reste libre
quant à la
méthode à
employer
pour avancer
ou reculer
la moto
(position
des mains,
du corps et
du regard).
Seul le
résultat est
à prendre en
compte ;
― l'arrêt
est autorisé
;
― le
candidat
utilise la
béquille de
son choix.
En revanche,
lors du
déplacement
de la moto,
la béquille
latérale
doit être
relevée. En
cas d'oubli,
l'expert
l'indique au
candidat et
ne le
sanctionne
pas ;
― le port du
casque et
des gants
n'est pas
obligatoire
pour les
exercices de
maîtrise de
la moto sans
l'aide du
moteur ;
― le
vocabulaire
technique ou
la façon de
s'exprimer
lors du
contrôle du
véhicule ne
doivent pas
être pris en
compte dans
l'évaluation
;
― un point
de contrôle
de l'état du
véhicule
hors la
liste
proposée
mais
concernant
le sujet de
vérification
choisi ne
doit pas
entraîner
une
pénalisation
du candidat.
Toutefois,
pour ne pas
allonger la
durée de
l'épreuve,
l'expert
peut inviter
le candidat
à limiter
son contrôle
aux seuls
points
exigés ;
― le
résultat de
cet exercice
est
communiqué
au candidat.
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DE L'EXERCICE |
* Exercice non réalisé :
Impossibilité de réaliser l'exercice.
* Chute de la machine :
Moto couchée, un point d'appui au sol, (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé par la moto :
Quelle que soit la partie de la moto qui a provoqué la chute ou le déplacement du cône.
Le déplacement ou la chute du cône par le conducteur n'est pas pris en compte.
L'expert doit attendre que le candidat ait vu son erreur avant de remettre le cône à sa place.
* Erreur de parcours :
Ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
Vérifications
* Point de contrôle inexact ou non réalisé.
* Point de contrôle hors sujet :
Ce qui n'est pas conforme au sujet prévu (point de contrôle autre sujet, par exemple). |
* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une ou plusieurs erreurs : notation B
* Exercice non réalisé : notation B
* Casque manifestement trop grand : notation B |
IV-2. ―
Déplacement
de la moto à
allure
réduite
a) Objectif
:
L'objectif
de ce test
est de
s'assurer
que le
candidat est
apte à
déplacer sa
machine à
allure
réduite :
― il sait
s'arrêter et
démarrer en
tournant ;
― il
maîtrise le
gabarit de
sa
motocyclette
;
― il sait
diriger sa
vision et
adopter une
bonne
position sur
la
motocyclette
;
― il sait
manipuler
avec aisance
l'embrayage,
l'accélérateur,
le guidon et
les freins ;
― il
conserve son
aptitude
avec un
passager.
b)
Explications
et
reconnaissance
de
l'exercice :
Installation
:
Seuls les
cônes
figurant sur
les fiches
d'examen
(pièce n° 2
support
d'examen)
doivent être
installés
sur la piste
lors des
exercices.
La mise en
place de la
moto au
point de
départ est
effectuée
par
l'accompagnateur.
Le départ de
l'exercice
se fait la
roue arrière
au niveau du
point (1).
Pour ce
faire, au
cours de la
reconnaissance
sur fiche,
les
explications
ci-dessous
sont
fournies
au(x)
candidat(s)
:
― la
position de
la
motocyclette
se situe au
départ du
test ;
― le
candidat
doit
effectuer
sans
passager le
parcours
sens (1-5) ;
― lorsque
l'épreuve
est passée
sur un
véhicule
équipé d'un
changement
de vitesse
manuel, il
doit
effectuer le
parcours de
(2) en (3)
en roulant
au pas, de
façon à
démontrer sa
capacité à
actionner
l'embrayage
en
combinaison
avec les
freins ;
― le
candidat
doit marquer
l'arrêt en
(4)
(pied[s]) au
sol, moto
immobilisée),
la moto
pouvant
chevaucher
la ligne
d'arrêt,
avant de
repartir ;
― il doit
s'arrêter la
roue avant
approximativement
au niveau de
la ligne C6
(point 5)
pour faire
monter le
passager ;
― il doit
effectuer
avec le
passager, le
parcours
défini par
la fiche
d'examen,
sens (5-6) ;
― l'exercice
se termine
au
franchissement
de la porte
(6) ;
― le
candidat
doit
obligatoirement
effectuer le
parcours
retenu,
aucune
erreur
n'étant
admise ;
― il dispose
de deux
essais si
nécessaire ;
― toute
marche
arrière est
interdite ;
― la chute
entraîne
l'échec
immédiat et
l'interruption
de l'examen.
L'expert
doit
s'assurer de
la parfaite
compréhension
des
consignes
données.
c)
Evaluation/principes
:
Afin que
l'évaluation
soit
pratiquée de
façon
homogène, il
est précisé
que :
― le point
de départ de
l'exercice
de maîtrise
de la moto à
allure
réduite
matérialisé
sur les
fiches
d'examen
doit être
impérativement
respecté ;
― le
parcours
prévu par
les fiches
doit être
respecté ;
― pour cet
exercice
deux essais
sont
autorisés
(sauf en cas
de chute) ;
― trois
notations
sont
possibles
pour cet
exercice :
A, B ou C ;
― la
réalisation
d'un essai
est terminé
après le
franchissement
de la
dernière
porte,
motocyclette
arrêtée,
candidat(e)
pied au sol
;
― une chute
entraîne la
notation C
et l'arrêt
immédiat de
l'examen ;
― la chute
est définie
par la
motocyclette
couchée, un
point
d'appui au
sol, autre
que les
pneumatiques
;
― la chute
n'est prise
en compte
que lors de
la
réalisation
de l'essai,
et pas entre
deux essais
;
― deux zones
sont
neutralisées
:
― du point
(1) jusqu'au
franchissement
par la bande
de roulement
arrière de
la première
porte
(cependant,
pour ne pas
allonger la
durée de
l'épreuve,
le nombre
d'essais
accordés
pour se
repositionner
est limité à
trois.
Au-delà, les
erreurs sont
prises en
compte et le
candidat
doit
réaliser le
parcours) ;
― de la
prise du
passager
jusqu'au
franchissement
par la bande
de roulement
avant des
marquages de
la tête
d'évitement
(cependant,
pour ne pas
allonger la
durée de
l'épreuve,
le candidat
ne se
repositionne
pas) ;
― les
éventuelles
erreurs
commises en
zones
neutralisées
ne sont pas
prises en
compte lors
de
l'évaluation,
à
l'exception
de la chute,
qui reste
éliminatoire
quel qu'en
soit
l'endroit et
la cause
(exemple :
chute
provoquée
par la
montée ou la
descente du
passager) ;
― le
candidat,
sauf sur le
parcours de
(2) en (3),
s'il utilise
un véhicule
équipé d'un
changement
de vitesse
manuel,
reste libre
quant à la
méthode à
employer
pour faire
évoluer la
moto
(utilisation
des
commandes,
position du
corps, du
regard) ;
― pour
évaluer la
capacité du
candidat à
rouler au
pas en
actionnant
l'embrayage
en
combinaison
avec les
freins sur
le parcours
de (2) en
(3),
l'expert
peut
utiliser un
chronomètre.
Dans ce cas
il précise
au candidat
les
conditions
dans
lesquelles
celui-ci
effectue le
parcours de
(2) en (3),
notamment la
durée
minimale à
respecter ;
― l'arrêt
n'est
autorisé que
lorsqu'il
est prévu
par la
fiche, à
savoir en
(4) et (5) ;
― le
passager
doit se
tenir des
deux mains,
le plus près
possible du
conducteur,
les pieds
sur les
repose-pieds
et les
genoux
serrés.
Toute autre
attitude ne
peut être
acceptée. Le
passager ne
doit pas
communiquer
avec le
candidat.
Dans le cas
contraire,
appliquer la
notation C ;
― les
explications
sur la façon
de procéder
pour réussir
l'exercice
ne doivent
pas être
indiquées au
candidat ;
― le
résultat de
cet exercice
doit être
clairement
communiqué
au candidat
;
― au cours
d'un essai,
le fait que
le candidat
ne poursuive
pas
l'exercice
et revienne
au point de
départ,
suite à une
ou plusieurs
erreurs
(entraînant
une notation
C) ne
signifie pas
qu'il
abandonne.
Chaque
candidat a
la faculté
de terminer
son parcours
ou de
revenir au
point de
départ.
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DE L'EXERCICE |
* Chute de la machine :
Moto couchée, un point d'appui au sol (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé ou renversé :
C'est un cône qui doit être remis en place.
Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
* Piquet déplacé ou renversé :
C'est un piquet qui doit être remis en place.
Un piquet touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
Le déplacement ou le renversement d'un piquet par son embase n'est pas considéré comme une erreur.
* Pied au sol : C'est un pied qui touche le sol.
Plusieurs pieds au sol au même moment (même cause) ne comptent que pour une erreur.
Un pied qui n'est plus sur le repose-pied et qui ne touche pas le sol n'est pas considéré comme une erreur.
* Cône ou piquet déplacé ou renversé et pose d'un ou plusieurs pieds au sol de façon simultanée : lorsqu'à l'occasion du franchissement d'une porte un cône ou un piquet sont renversés obligeant le candidat ou le passager à mettre un ou plusieurs pieds au sol, il ne sera compté qu'une erreur. Les deux effets n'ayant qu'une seule et même cause.
* Mauvaise utilisation de l'embrayage, de l'accélérateur et si nécessaire des freins sur le parcours de (2) en (3) (*).
* Calage du moteur : le calage du moteur n'est pas évalué en tant que tel.
* Erreur de parcours :
Ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
* Obstacle ou porte non franchi :
Correspond à l'impossibilité technique de négocier l'obstacle ou la porte. Une seule roue passant en dehors d'une porte est considérée comme un obstacle non franchi.
* Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du terrain matérialisées sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque les lignes sont peintes dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n'y a pas sortie de terrain si l'on roule sur la ligne sans la franchir.
* Arrêt (en dehors de la prise du passager et de l'arrêt obligatoire prévu par la fiche en [4]) : le motocycle est à l'arrêt, le candidat a un ou les pieds au sol. |
Cas général :
* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une erreur : notation B
* Deux erreurs : notation C
Cas particuliers :
* Erreur de parcours : notation C
* Obstacle ou porte non franchi : notation C
* Arrêt (en dehors de la prise du passager et de l'arrêt obligatoire prévue par la fiche en [4]) : notation C
L'arrêt en équilibre n'est pas considéré comme une erreur.
* Sortie de terrain : notation C
* Exercice non réalisé : notation C
* Chute de la moto : notation C et interruption de l'examen |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
V. ―
Maîtrise de
la moto à
allure plus
élevée hors
circulation
V-1. ―
Freinage
d'urgence
Vous pouvez
consulter le
tableau dans
le
a) Objectif
:
L'objectif
de ce test
est de
s'assurer
que le
candidat
maîtrise sa
machine lors
d'un
freinage
d'urgence à
une allure
élevée d'au
moins 50
km/h.
Le candidat
sait freiner
sur une
courte
distance,
sans chuter,
tout en
conservant
l'équilibre.
Il sait où
positionner
son regard.
b)
Explications
et
reconnaissance
de
l'exercice :
Les
explications
concernant
les
exercices de
freinage et
d'évitement
sont
fournies
simultanément.
Chaque
candidat
réalise
successivement
les épreuves
de freinage
et
d'évitement
à allure
plus élevée,
sauf en cas
d'échec, de
chute ou
d'abandon.
Installation
des
exercices :
seuls les
cônes
figurant sur
les fiches
d'examen
(pièce n° 3
supports
d'examen)
doivent être
installés
sur la piste
lors des
exercices.
La mise en
place de la
moto au
point de
départ est
effectuée
par le
candidat.
Au cours de
la
reconnaissance
sur fiche,
les
explications
ci-dessous
sont
fournies
au(x)
candidat(s)
:
― il doit
démarrer de
l'extrémité
de la piste,
monter les
trois
premiers
rapports de
vitesse au
minimum à
l'aller
avant la
ligne C6 (*)
;
― il doit,
après avoir
fait un
demi-tour,
effectuer le
retour en
ligne
droite,
monter les
trois
premiers
rapports de
vitesse au
minimum (*)
et avoir
atteint la
vitesse
minimale de
50 km/h au
point (1) ;
― il doit au
passage en
(1)
effectuer un
freinage
d'urgence et
immobiliser
sa moto :
― avant la
ligne C5 si
la piste est
sèche
(aplomb de
la roue
avant) ;
― avant la
ligne C4 si
la piste est
humide
(aplomb de
la roue
avant) ;
― il doit
obligatoirement
effectuer le
parcours
fixé par la
fiche
d'examen ;
― il dispose
de deux
essais, si
nécessaire ;
― un essai
est terminé
véhicule
arrêté ;
― la chute
entraîne
l'échec
immédiat et
l'interruption
de l'examen.
L'expert
doit
s'assurer de
la parfaite
compréhension
des
consignes
données.
(*) Sauf
véhicule
équipé d'un
changement
de vitesse
automatique.
c)
Evaluation/principes
:
Il est
précisé que
:
― le départ
des
exercices de
freinage à
allure plus
élevée doit
se situer
approximativement
en bout de
piste
(premiers
marquages
des
exercices à
allure
réduite, par
exemple) ;
― pour cet
exercice
deux essais
sont
autorisés
(sauf en cas
de chute) ;
― trois
notations
sont
possibles
pour cet
exercice :
A, B ou C ;
― la
réalisation
d'un essai
est terminée
après le
freinage
d'urgence,
motocyclette
arrêtée,
candidat(e)
pied(s) au
sol ;
― les
explications
sur la façon
de procéder
pour réussir
l'exercice
ne doivent
pas être
indiquées au
candidat ;
― à l'aller,
le troisième
rapport de
vitesse
(minimum)
doit être
engagé au
plus tard
avant la
ligne C6.
Dans le cas
contraire,
la notation
B serait
attribuée
(sauf pour
les
véhicules
équipés d'un
changement
de vitesse
automatique)
;
― lors du
demi-tour,
seuls sont à
prendre en
compte le
renversement
du cône
central et
la sortie de
terrain. Le
rapport de
vitesse
utilisé et
l'allure ne
doivent pas
être évalués
;
― au retour,
le troisième
rapport de
vitesse
(minimum)
doit être
engagé au
plus tard
avant le
début du
freinage.
Dans le cas
contraire,
la notation
B serait
attribuée
(sauf pour
les
véhicules
équipés d'un
changement
de vitesse
automatique)
;
― au cours
d'un essai,
le fait que
le candidat
ne poursuive
pas
l'exercice
et revienne
au point de
départ,
suite à une
ou plusieurs
erreurs
(entraînant
une notation
C), ne
signifie pas
qu'il
abandonne.
Chaque
candidat a
la faculté
de terminer
son parcours
ou de
revenir au
point de
départ ;
― la chute
est définie
par la
motocyclette
couchée, un
point
d'appui au
sol, autre
que les
pneumatiques
;
― la chute
n'est prise
en compte
que lors de
la
réalisation
des essais,
et pas entre
deux essais
;
― une chute
entraîne la
notation C
et l'arrêt
immédiat de
l'examen ;
― le
résultat de
cet exercice
doit être
clairement
communiqué
au candidat
;
―
l'utilisation
du radar
doit
respecter
les
principes
suivants :
― l'expert
doit
impérativement
se placer
selon les
prescriptions
d'utilisation
du radar
afin d'être
en mesure de
relever
précisément
la vitesse
au moment
défini par
la fiche
d'examen ;
― en cas de
panne du
radar en
cours
d'essai ou
d'absence de
mesures
fiables,
celui-ci est
annulé et il
est procédé
à un nouvel
essai ;
― en
l'absence de
radar
opérationnel,
les examens
ne peuvent
avoir lieu ;
― il a été
fixé une
marge
d'erreur de
5 km/h qui
doit être
ajoutée à la
vitesse lue
sur le
radar, ainsi
l'expert ne
prend pas en
compte la
vitesse
enregistrée
mais la
vitesse
retenue
après
application
de la marge
d'erreur
(exemple :
vitesse lue
sur le radar
46 km/h,
vitesse
retenue 51
km/h).
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DE L'EXERCICE |
* Chute de la machine : moto couchée, un point d'appui au sol, (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé ou renversé : c'est un cône qui doit être remis en place. Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
* Troisième rapport de vitesse non engagé à l'aller avant la ligne C6 (*)
* Troisième rapport de vitesse non engagé au retour avant le freinage (*)
* Erreur de parcours : ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
* Non-respect de la vitesse minimale : vitesse de référence (50 km/h) non atteinte au point de contrôle.
* Distance d'arrêt trop longue : arrêt, avec contact au sol de la bande de roulement de la roue avant au delà de la ligne C4 ou C5 en fonction des circonstances (piste sèche ou humide).
* Arrêt complet avant le freinage : le motocycle est à l'arrêt, le candidat a le ou les pieds au sol.
* Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du « U » matérialisé sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque le « U » est peint dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n'y a pas sortie de terrain si l'on roule sur la ligne sans la franchir.
* Calage du moteur : le calage du moteur n'est pas évalué en tant que tel. |
Cas général :
* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une erreur : notation B
* Deux erreurs ou plus : notation C
Cas particuliers :
* Sortie de terrain : notation C
* Erreur de parcours : notation C
* Arrêt complet avant le freinage : notation C
* Non-respect de la vitesse minimale : notation C
* Distance d'arrêt trop longue : notation C
* Exercice non réalisé : notation C
* Chute de la moto : notation C et interruption de l'examen |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
V-2. ―
Evitement
Vous pouvez
consulter le
tableau dans
le
a) Objectif
:
L'objectif
de ce test
est de
s'assurer
que le
candidat
maîtrise sa
machine à
allure plus
élevée et
est à même
de réaliser
une manœuvre
d'évitement.
Il possède
les
techniques
de
contre-braquage
et
d'évitement.
Il est
capable de
revenir sur
sa
trajectoire
initiale.
Il sait où
positionner
son regard.
Il sait
effectuer un
freinage
pour
s'arrêter
avec
précision.
b)
Explications
et
reconnaissance
de
l'exercice :
Les
explications
concernant
les
exercices de
freinage et
d'évitement
sont
fournies
simultanément.
Chaque
candidat
réalise
successivement
les épreuves
de freinage
et
d'évitement
à allure
plus élevée,
sauf en cas
d'échec, de
chute ou
d'abandon.
Installation
des
exercices :
seuls les
cônes
figurant sur
les fiches
d'examen
(pièce n° 4
supports
d'examen)
doivent être
installés
sur la piste
lors de ces
exercices.
La mise en
place de la
moto au
point de
départ est
effectuée
par le
candidat.
Au cours de
la
reconnaissance
sur fiche,
les
explications
ci-dessous
sont à
fournir au
candidat :
― il doit
démarrer de
l'extrémité
de la piste,
avoir monté
les trois
premiers
rapports de
vitesse à
l'aller
avant la
ligne C6 (*)
;
― il doit au
point (1)
avoir
atteint la
vitesse
minimum de
40 km/h ;
― il doit,
après avoir
fait un demi
tour,
effectuer le
retour en
ligne droite
et avoir
atteint la
vitesse
minimum de
50 km/h au
point (2) ;
― il doit au
passage en
(2)
effectuer un
évitement en
troisième
vitesse
minimum (*)
et aller
immobiliser
sa moto en
zone (3) ;
― il doit
obligatoirement
effectuer le
parcours
fixé par la
fiche
d'examen ;
― il dispose
de deux
essais, si
nécessaire ;
― un essai
est terminé
véhicule
arrêté en
zone (3) ;
― la chute
entraîne
l'échec
immédiat et
l'interruption
de l'examen.
L'expert
doit
s'assurer de
la parfaite
compréhension
des
consignes
données.
(*) Sauf
véhicule
équipé d'un
changement
de vitesses
automatique.
c)
Evaluation/principes
:
Afin que
l'évaluation
soit
pratiquée de
façon
homogène, il
est précisé
que :
― le départ
des
exercices
d'évitement
à allure
plus élevée
doit se
situer
approximativement
en bout de
piste
(premiers
marquages
des
exercices à
allure
réduite par
exemple) ;
― pour cet
exercice
deux essais
sont
autorisés
(sauf en cas
de chute) ;
― trois
notations
sont
possibles
pour cet
exercice :
A, B ou C ;
― la
réalisation
d'un essai
se termine
en zone (3),
comme prévu
sur la
fiche,
motocyclette
arrêtée,
candidat(e)
pied(s) au
sol ;
― les
explications
sur la façon
de procéder
pour réussir
l'exercice
ne doivent
pas être
indiquées au
candidat ;
― à l'aller,
le troisième
rapport de
vitesse
(minimum)
doit être
engagé au
plus tard
avant la
ligne C6.
Dans le cas
contraire,
la notation
B serait
attribuée
(sauf pour
les
véhicules
équipés d'un
changement
de vitesses
automatique)
;
― lors du
demi-tour,
seuls sont à
prendre en
compte le
renversement
du cône
central et
la sortie de
terrain. Le
rapport de
vitesse
utilisé et
l'allure ne
doivent pas
être évalués
et
considérés
comme une
erreur ;
― au retour,
le troisième
rapport de
vitesse
minimum doit
être engagé
au plus tard
avant
l'entrée
dans
l'évitement.
Dans le cas
contraire,
la notation
B serait
attribuée
(sauf pour
les
véhicules
équipés d'un
changement
de vitesse
automatique)
;
― au cours
d'un essai,
le fait que
le candidat
ne poursuive
pas
l'exercice
et revienne
au point de
départ,
suite à une
ou plusieurs
erreurs
(entraînant
une notation
C) ne
signifie pas
qu'il
abandonne.
Chaque
candidat
gère son
examen comme
bon lui
semble et
reste libre
de terminer
son parcours
ou de
revenir au
point de
départ ;
― la chute
est définie
par la
motocyclette
couchée, un
point
d'appui au
sol, autre
que les
pneumatiques
;
― la chute
n'est prise
en compte
que lors de
la
réalisation
des essais,
et pas entre
deux essais
;
― une chute
entraîne la
notation C
et l'arrêt
immédiat de
l'examen ;
― le
résultat de
cet exercice
doit être
clairement
communiqué
au candidat
;
― quel que
soit le
résultat de
l'exercice,
le candidat
est libre
d'abandonner
l'examen en
cours ;
―
l'utilisation
du radar
doit
respecter
les
principes
suivants :
― l'expert
doit
impérativement
se placer
selon les
prescriptions
d'utilisation
du radar
afin d'être
en mesure de
relever
précisément
la vitesse
au moment
défini par
la fiche
d'examen ;
― en cas de
panne du
radar en
cours
d'essai ou
d'absence de
mesures
fiables,
celui-ci est
annulé et il
est procédé
à un nouvel
essai ;
― en
l'absence de
radar
opérationnel,
les examens
ne peuvent
avoir lieu ;
― il a été
fixé une
marge
d'erreur de
5 km/h qui
doit être
ajoutée à la
vitesse lue
sur le
radar, ainsi
l'expert ne
prend pas en
compte la
vitesse
enregistrée
mais la
vitesse
retenue
après
application
de la marge
d'erreur
(exemple :
vitesse lue
sur le radar
46 km/h,
vitesse
retenue 51
km/h).
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DES ERREURS |
* Chute de la machine : moto couchée, un point d'appui au sol (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé ou renversé :
C'est un cône qui doit être remis en place.
Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
* Troisième rapport de vitesse non engagé à l'aller avant la ligne C6 (*)
* Troisième rapport de vitesse non engagé au retour avant l'entrée de l'évitement (*)
* Erreur de parcours : ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
* Non-respect de la vitesse minimale :
― vitesse de référence (40 km/h) non atteinte au point de contrôle (1) ;
― vitesse de référence (50 km/h) non atteinte au point de contrôle (2).
* Arrêt hors zone (3) : l'arrêt est considéré hors zone (3) dès qu'un point de contact au sol de la motocyclette se trouve hors des limites définies par les fiches d'examen (matérialisées par 4 cônes sur la piste).
* Arrêt complet avant la zone (3) : la motocyclette est à l'arrêt, le candidat a le ou les pieds au sol.
* Renversement d'un ou plusieurs cônes de la tête d'évitement : quel que soit la partie de la moto ou du conducteur ayant provoqué la chute du cône.
* Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du « U » matérialisé sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque le « U » est peint dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n'y a pas sortie de terrain si l'on roule sur la ligne sans la franchir
* Calage du moteur : le calage du moteur n'est pas évalué en tant que tel. |
Cas général :
* Exercice correctement réalisé : notation A
* une erreur : notation B
* Deux erreurs ou plus : notation C
Cas particuliers :
* Sortie de terrain : notation C
* Erreur de parcours : notation C
* Arrêt complet avant la zone (3) : notation C
* Arrêt hors zone (3) : notation C
* Non-respect de la vitesse minimale : notation C
* Renversement d'un ou plusieurs cônes de la tête d'évitement : notation C
* Exercice non réalisé : notation C
* Chute de la moto : notation C et interruption de l'examen |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
VI. ―
L'interrogation
orale
VI-1. ―
Modalités
Elle peut se
dérouler sur
la piste, en
salle ou
dans le
véhicule de
l'établissement
d'enseignement.
VI-2. ―
Evaluation/principes
La fiche
tirée au
sort sert de
support au
candidat.
Il doit
pouvoir
s'exprimer
librement et
il convient
que
l'évaluation
des
connaissances
soit
indépendante
de la
qualité
d'expression.
En cas de
difficultés
de
compréhension
relatives à
la question
ou
d'imprécisions
concernant
la réponse,
l'expert
doit
orienter le
candidat,
sans
pénalisation
de ce
dernier.
Il
appartient à
l'expert de
relancer un
dialogue
inexistant
ou mal
orienté.
La notation
s'établit
selon un
système à
trois
niveaux
symbolisés
par une
lettre :
―
connaissances
acquises : A
;
―
connaissances
en cours
d'acquisition
: B ;
―
connaissances
non acquises
: C.
Compte tenu
de la
densité des
informations,
il ne doit
pas être
exigé des
candidats de
restituer «
par cœur »
le contenu
de chaque
fiche.
L'évaluation
C ne doit
correspondre
qu'à une
prestation
totalement
négative
d'un
candidat
manifestant
une
méconnaissance
ou une
ignorance
totale de
l'ensemble
des thèmes
prévus par
la fiche.
VII. ―
Modalités
pratiques de
l'épreuve en
circulation
Il est fait
recours à la
procédure du
véhicule
suiveur,
avec liaison
radio
permanente
entre le
candidat et
l'expert.
Les
indications
de direction
sont données
par l'expert
au moyen de
la liaison
radio.
L'épreuve se
déroule avec
un seul
candidat sur
la
motocyclette.
L'expert a
la
possibilité
d'emmener
simultanément
plusieurs
candidats
pour
augmenter la
diversification
des secteurs
d'examen
chaque fois
que le
nombre de
candidats et
le véhicule
suiveur le
permettent.
L'ordre de
passage des
candidats
présentés
par un même
établissement
d'enseignement
de la
conduite et
de la
sécurité
routière
relève du
choix de
l'enseignant
ou du
représentant
de l'école
de conduite.
Le véhicule
suiveur
n'est pas
considéré
comme un
véhicule
d'examen, il
ne doit donc
pas être
obligatoirement
équipé de
doubles-commandes
et de
panneaux de
toit portant
la mention «
Auto-école
».
Il doit
répondre aux
conditions
ci-après :
― être un
véhicule de
série,
réceptionné
sous le
genre
voiture
particulière
ou
camionnette,
dont le
poids total
autorisé en
charge
(PTAC)
n'excède pas
3 500 kg ;
― comporter
au moins
quatre
places
assises ;
― être
équipé de
vitres
latérales au
niveau de
toutes les
places
assises et
d'une vitre
arrière.
Un véhicule
réceptionné
selon le
genre
voiture
particulière
(VP) ou
camionnette
(CTTE)
pourra être
utilisé dès
lors :
― qu'il
possède à
l'origine,
lors de sa
réception au
moins quatre
places
assises ;
― qu'il est
équipé de
vitres
latérales au
niveau de
toutes les
places
assises ;
― qu'il
atteint une
vitesse
suffisante
permettant
de suivre la
moto dans
des
conditions
normales de
circulation
en
agglomération,
sur route et
autoroute.
VIII. ―
Evaluation
du
comportement
en
circulation
VIII-1. ―
Généralités
L'épreuve
pratique de
l'examen du
permis de
conduire des
catégories
A1, A2 et A
a pour objet
de contrôler
les
connaissances,
les
aptitudes et
le
comportement
des
candidats,
nécessaires
pour
circuler en
toute
sécurité.
Cette
épreuve
consiste à
évaluer chez
tout
candidat :
― le respect
des
dispositions
du
code de la
route ;
― sa
connaissance
du véhicule
et sa
capacité à
déceler les
éventuels
défauts
techniques
les plus
importants ;
― sa
maîtrise des
commandes et
de la
manipulation
du véhicule
pour ne pas
créer de
situations
dangereuses
;
― sa
capacité à
assurer sa
propre
sécurité et
celle des
autres
usagers sur
tout type de
route, à
percevoir et
à anticiper
les dangers
engendrés
par la
circulation
et à agir de
façon
appropriée ;
― son degré
d'autonomie
dans la
réalisation
d'un trajet
;
― sa
capacité à
adopter un
comportement
courtois et
prévenant
envers les
autres
usagers, en
particulier
les plus
vulnérables.
Cette
évaluation
est réalisée
par l'expert
dans les
conditions
définies
ci-après.
Le temps
consacré au
candidat,
qui est de
30 minutes,
comprend :
― l'accueil
du candidat
et la
vérification
de son
identité ;
― la
présentation
de
l'équipement
par le
candidat et
son
installation
sur la
motocyclette
;
― la
présentation
de l'épreuve
par
l'expert, en
précisant
aux
candidats
qu'ils
devront en
toute
sécurité et
avec les
précautions
requises :
― réaliser
un parcours
empruntant
des voies à
caractère
urbain,
routier
et/ou
autoroutier
;
― quitter un
stationnement
et s'insérer
dans le flot
de
circulation
;
― suivre un
itinéraire
ou se rendre
vers une
destination
préalablement
établie, en
se guidant
de manière
autonome,
pendant une
durée
globale
d'environ 5
minutes ;
― appliquer
les règles
du
code de la
route ;
― adopter
une allure
adaptée dans
les limites
autorisées
par la
réglementation
;
― faire
preuve de
courtoisie
envers les
autres
usagers,
notamment
les plus
vulnérables
;
― suivant
les
circonstances,
ralentir,
s'arrêter ou
repartir sur
indication
de l'expert
;
― la
réalisation
d'un test de
la vue à
chaque
examen,
avant le
départ en
circulation
ou à
l'occasion
d'un arrêt
(en sont
dispensés
les
candidats
qui ont
satisfait à
une visite
médicale
préalable en
vue de
l'obtention
du permis de
conduire).
Si le test
n'est pas
concluant,
l'expert en
signale le
résultat au
préfet ;
― une phase
de conduite
effective
d'une durée
minimale de
25 minutes,
dont environ
cinq minutes
de conduite
autonome ;
―
l'établissement
du bilan de
compétences.
VIII-2. ―
Parcours
d'examen
L'épreuve
pratique se
déroule sur
des
itinéraires
variés
empruntant
des parcours
urbains,
routiers et,
si possible,
autoroutiers
ou
assimilés.
L'expert
s'attache,
en fonction
des
possibilités
du secteur
d'examen, à
placer le
candidat
dans le
maximum de
situations
de conduite
qu'un
conducteur
est
susceptible
de
rencontrer
en et hors
agglomération.
Il
privilégie
le passage
successif
d'une zone à
l'autre et
veille
autant que
possible à
ménager une
progressivité
du niveau de
difficulté.
Pendant le
parcours,
l'expert
dirige le
candidat au
moyen de la
liaison
radio en
s'assurant
qu'il est
bien
compris.
L'expert
utilise
notamment
les panneaux
de
signalisation.
Pendant la
phase de
conduite
effective,
le candidat
est placé en
situation
d'autonomie
pendant
environ 5
minutes.
a) Principes
d'élaboration
du parcours
:
Le contenu
et la durée
doivent être
en
conformité
avec les
dispositions
de l'arrêté
fixant les
modalités
pratiques de
l'examen du
permis de
conduire des
catégories
A1, A2 et A.
La phase de
conduite
effective du
candidat
doit avoir
une durée de
25 minutes.
Le parcours
doit
comporter
globalement
un tiers de
circulation
en
agglomération
et deux
tiers hors
agglomération.
Le candidat
doit être
évalué dans
des
infrastructures
routières et
des
situations
de
circulation
suffisamment
variées.
L'objectif
est
d'évaluer la
capacité du
candidat à
déceler les
changements
de contextes
de
circulation
et à adapter
sa conduite
en
conséquence.
La
construction
du parcours
ne doit pas
être figée
mais elle
doit
correspondre
aux besoins
d'évaluation
des
compétences
du candidat,
au fur et à
mesure de
leur
restitution.
Il comporte
une phase
guidée et
une phase de
conduite
autonome.
b) Phase de
conduite
autonome :
Cette phase
est mise en
œuvre à
l'initiative
de l'expert
et consiste
à demander
au candidat
de suivre un
itinéraire
balisé par
des panneaux
visibles.
L'expert
annonce le
début et la
fin de cette
phase au
candidat.
Pendant
l'exercice,
qui peut
être
fractionné,
l'expert
n'indique
plus les
directions
et laisse le
candidat en
situation
d'autonomie
pendant
environ 5
minutes.
VIII-3. ―
Modalités
d'évaluation
a) Principes
généraux de
l'évaluation
:
Pour chaque
compétence,
l'expert
prend en
compte tant
les actions
bien
réalisées
que celles
qui ne l'ont
pas été.
A
l'exception
des
compétences
transversales,
chacune est
évaluée
indépendamment
des autres.
Pour évaluer
les actions
du candidat,
il sera tenu
compte du
contexte de
réalisation.
b)
Définition
des
compétences
:
Sur le
bilan, les
compétences
sont
organisées
suivant le
schéma
analytique
défini
ci-après :
1. Un
ensemble
comprenant
trois blocs,
et pour
chacun, des
compétences
à évaluer :
Connaître et
maîtriser
son véhicule
:
― savoir
s'équiper,
s'installer
et assurer
la sécurité.
Avant le
départ, le
candidat
procède à la
présentation
de
l'équipement
assurant sa
protection,
il l'ajuste
et effectue
les
différents
réglages sur
la
motocyclette
lui
permettant
d'avoir une
bonne
visibilité.
Si
nécessaire,
il règle ses
rétroviseurs
et met en
fonction le
feu de
croisement :
― savoir se
positionner
sur le
véhicule en
circulation,
connaître et
utiliser les
commandes.
Le candidat
adopte une
position de
conduite
sûre et la
conserve
tout au long
de
l'épreuve.
Il est
capable
d'utiliser
les
commandes de
son véhicule
dans toutes
les
situations :
le guidon ;
la boîte de
vitesse (le
cas échéant)
; le frein ;
l'accélérateur
;
l'embrayage
(le cas
échéant). Il
connaît la
signification
des témoins
d'alerte du
tableau de
bord. En
circulation,
il en tient
compte et
sait prendre
les
décisions
qui
s'imposent
(avarie
justifiant
l'arrêt du
véhicule,
par
exemple).
Appréhender
la route :
― prendre
l'information.
Le candidat
observe son
environnement
et recherche
les indices
lui
permettant
d'évoluer
sans être
surpris et
sans
surprendre
les autres
usagers :
― vers
l'avant et
latéralement.
Le candidat
recherche
les indices
proches et
lointains
situés dans
le sens de
la marche ou
susceptibles
de
rencontrer
sa
trajectoire.
Il prend en
compte les
éléments
mobiles
(autres
usagers),
fixes
(signalisation,
configuration
des lieux,
etc.) et
aléatoires
(état du
sol,
conditions
atmosphériques,
etc.) :
― vers
l'arrière
(rétroviseurs).
Le
conducteur
vérifie
régulièrement
la présence
éventuelle
d'autres
usagers.
Avant
d'entreprendre
une action
et lorsque
la situation
l'exige, il
prend ses
informations
à l'aide des
rétroviseurs
afin de
s'assurer
qu'il ne
gênera pas
ou ne
surprendra
pas un autre
usager situé
derrière lui
:
― en vision
directe.
Lorsque la
configuration
des lieux et
la nature de
l'action le
nécessitent,
il complète
sa prise
d'information
par un
contrôle en
vision
directe.
Adapter son
allure aux
circonstances.
Tout en
respectant
les
limitations
de vitesse,
le candidat
est capable
d'augmenter,
de maintenir
ou de
réduire son
allure en
fonction de
la
configuration
des lieux,
du contexte
de
circulation
et des
conditions
météorologiques.
Il ne doit
pas rouler à
une allure
susceptible
de causer
une gêne ou
un danger
pour les
autres
usagers.
Appliquer la
réglementation.
Le candidat
applique les
règles
contenues
dans le
code de la
route,
qu'elles
soient ou
non
matérialisées
par la
signalisation.
Le candidat
se conforme
aux
limitations
de vitesse
en vigueur
pour les
élèves
conducteurs
(R. 413-5).
Partager la
route avec
les autres
usagers :
―
communiquer
avec les
autres
usagers.
Le candidat
indique ses
intentions
aux autres
usagers et
les avertit
des dangers
éventuels.
Il utilise
les feux
indicateurs
de
changement
de direction
du véhicule
à chaque
fois que
cela est
nécessaire,
et au moment
opportun ;
il avertit
les autres
usagers d'un
risque
d'obstacle
en
utilisant,
le cas
échéant, les
feux de
détresse
(s'il est le
dernier
d'une file
ralentie ou
arrêtée,
s'il circule
à une allure
anormalement
lente ou
s'il est
immobilisé
sur la
chaussée) ;
dans
certaines
conditions
de
circulation
(au
crépuscule
par
exemple), il
peut être
amené à
utiliser
l'avertissement
lumineux
(franchissement
d'intersection,
avant
d'effectuer
un
dépassement,
avant de
franchir un
sommet de
côte ou
avant
d'aborder un
virage) ;
lorsqu'une
situation
particulière
de danger le
nécessite,
le candidat
utilise
l'avertisseur
sonore ; il
s'assure que
ses
intentions
sont
comprises
par les
autres
usagers
avant
d'agir.
Partager la
chaussée.
Le candidat
positionne
son véhicule
sur la
chaussée en
tenant
compte de la
réglementation,
de
l'infrastructure,
de la
configuration
des lieux et
des
conditions
de
circulation.
Il
sélectionne
la voie la
plus adaptée
à sa
progression
et maintient
sa
trajectoire.
Maintenir
des espaces
de sécurité.
En toutes
circonstances,
le candidat
maintient
des
intervalles
de sécurité
suffisants
autour de
son véhicule
et tient
particulièrement
compte des
usagers
vulnérables.
Il augmente
cet
intervalle
lorsque la
signalisation,
les
conditions
climatiques
ou la
situation
l'exigent.
Il est
capable de
moduler la
distance de
sécurité en
fonction de
sa vitesse
et des
conditions
de
circulation.
2. Un
ensemble
autonomie-conscience
du risque,
dans lequel
trois
compétences
transversales
sont à
évaluer.
Analyse des
situations.
Le candidat
est capable
de
comprendre
les
situations,
d'anticiper
leur
évolution et
de déceler
les dangers
potentiels
qu'elles
comportent.
Il sait
détecter,
trier et
classer les
informations
selon leur
importance.
Adaptation
aux
situations.
Le candidat
est capable
de prendre
et de mettre
en œuvre les
décisions
adaptées à
partir de
l'analyse
des
situations.
Le cas
échéant, il
sait
expliquer
les raisons
de ses
choix.
Conduite
autonome.
Le candidat
est capable
de conduire
en suivant
un
itinéraire
et/ou en se
rendant vers
un endroit
préalablement
défini par
l'expert.
Il recherche
la
signalisation
et les
indices
utiles à son
déplacement.
Il détecte
les
changements
de direction
à réaliser
et déclenche
par lui-même
l'enchaînement
des actions
de conduite.
Le candidat
démontre
ainsi sa
capacité à
se diriger
seul dans la
circulation
tout en
maintenant
le niveau de
ses
compétences.
3. La
courtoisie.
Le candidat
fait preuve
d'une
attitude
préventive
envers les
autres
usagers
démontrant
globalement
sa capacité
à faciliter
la fluidité
de la
circulation
et à
contrôler
ses
réactions
face à la
pression
exercée par
les autres
usagers,
favorisant
ainsi une
conduite
apaisée.
IX. ―
Transcription
de
l'évaluation
Le résultat
de l'épreuve
pratique
découle du
bilan
chiffré de
l'évaluation
du niveau
d'acquisition
des
compétences.
A l'issue de
chaque
examen,
l'expert
établit le
recueil du
bilan des
compétences
restituées
par le
candidat.
Le résultat
de ce bilan
est
communiqué
au candidat.
Il est
également
précisé au
candidat si
des
constatations
faites par
l'expert à
l'occasion
de l'examen
entraînent
des réserves
d'ordre
médical ou
administratif.
L'expert
renseigne le
niveau
d'appréciation
de chaque
compétence à
l'endroit
prévu sur le
recueil du
bilan des
compétences.
Les
sous-totaux
par
compétence
et le total
chiffré du
bilan des
compétences
sont
renseignés,
sauf si une
erreur
éliminatoire
a été
commise.
Par
ailleurs, le
bilan des
compétences
n'est établi
que si
l'examen a
été mené à
son terme.
La
transcription
a pour but
de
communiquer
au candidat
et à son
formateur le
bilan des
compétences
dressé à
l'issue de
l'épreuve
pratique et
de mettre en
évidence les
points
nécessitant
un
complément
de
formation.
|