ANNEXE
CONDITIONS
TECHNIQUES
DE
DÉROULEMENT
DE
L'EXAMEN
Conformément
au
dernier
alinéa
du II de
l'article
1er, la
présente
annexe
définit
les
moyens
nécessaires
à
l'organisation
des
épreuves
de
l'examen
du
permis
de
conduire
des
catégories
A1 et
A2. Elle
donne
les
instructions
générales
pour
leur
déroulement
et
détaille
les
conditions
d'évaluation
des
candidats
fixées
dans
l'arrêté
auquel
elle se
rapporte.
I. -
L'épreuve
hors
circulation
I-1.
Moyens
a)
Terrain
:
Les
dimensions
minimales
de
l'aire
de
maniabilité
sont de
130
mètres
de long
sur 6
mètres
de
large.
L'aire
de
maniabilité
doit
présenter
l'aspect
d'un sol
plat et
horizontal,
être
asphaltée
ou
cimentée,
ne pas
comporter
d'obstacle
dangereux,
en
particulier
aux
extrémités
et être
exempte
de
gravillons
susceptibles
d'entraîner
un
dérapage.
Le tracé
figurant
sur le
schéma
joint
(pièce
n° 1)
permet
la
représentation
de
toutes
les
manœuvres.
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b)
Matériel
et
documents
d'examen
:
L'ensemble
fourni
par
l'administration
comprend
:
Vingt-quatre
cônes de
lubeck
d'une
embase
de 15 ×
15 cm et
d'une
hauteur
de 20
cm, dont
5 cônes
de
couleur
bleue ;
Quatre
piquets
d'une
hauteur
de 1,2 m
montés
sur
socles
métalliques
et
recouverts
d'une
protection
;
Un
coffret
contenant
un
cinémomètre
;
Un
chronomètre
;
Deux
jeux de
fiches
pour les
six
manœuvres
de
maniabilité.
I-2. -
Déroulement
L'épreuve
hors
circulation
a lieu
sur
l'aire
de
maniabilité
et doit
s'effectuer
selon la
chronologie
suivante
:
1°
Vérification
identité
et
équipement
du
candidat
;
2°
Tirage
au sort
du test
de
maniabilité
;
3° Test
de
maniabilité
;
4° Bilan
;
5°
Transcription
du
résultat.
Les
déplacements
de la
motocyclette
prévus
dans le
test de
maniabilité
sont
tirés au
sort par
un des
premiers
candidats
convoqués
de
chaque
demi-journée,
sur
présentation
par
l'expert
des deux
jeux de
fiches
(cf.
pièces 2
et 3
supports
d'examen).
Le
numéro
de la
fiche
est le
même
pour le
test de
maniabilité
et pour
l'ensemble
des
candidats
de la
demi-journée.
Le
maximum
de
tirages
au sort
par jour
est fixé
à
quatre.
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I-3. -
Modalités
Le
candidat
effectue
les
manœuvres
prévues
par l'un
des deux
jeux de
fiches.
Chacune
de ces
fiches
constitue
le test
de
maniabilité
(ou test
plateau)
ci-après
définis.
Le test
doit se
dérouler
sur la
même
motocyclette.
Le
changement
de
machine
n'est
autorisé
qu'au
cas où
la
motocyclette
utilisée
serait
rendue
inutilisable
au cours
de l'un
des deux
essais.
Si le
réglage
du
ralenti
de la
motocyclette
est
nécessaire,
il ne
peut
être
effectué
que par
le
candidat
et à sa
seule
initiative
durant
l'essai.
Les
rétroviseurs
équipant
la
motocyclette
ne
doivent
pas être
déréglés
ou
rentrés
lors des
exercices.
Ces
exercices
sont en
partie
réalisés
avec
passager.
Sans
préjudice
des
dispositions
de
l'article
2-III de
l'arrêté
du 20
avril
susvisé,
le rôle
du
passager
peut
être
assumé
par
toute
personne
présente
sur le
centre
âgée
d'au
moins
dix-huit
ans, à
l'exception
de la
catégorie
A1 pour
laquelle
la
personne
doit
être
âgée
d'au
moins
seize
ans.
Dans le
cas où
le
passager
est
mineur,
il devra
présenter
une
autorisation
du type
suivant
:
« Je
soussigné(e)
, né(e)
le à ,
demeurant
à ,
agissant
en
qualité
de
(rayer
les
mentions
inutiles)
père,
mère,
tuteur,
représentant
légal,
autorité
qui a la
garde de
(nom et
prénom),
déclare
l'autoriser
à tenir
le rôle
de
passager
dans le
cadre de
l'examen
du
permis
de
conduire
les
motocyclettes
de la
catégorie
A1. »
Les
candidats
individuels
seront
informés
de cette
particularité
et
devront
se faire
accompagner
en
conséquence.
I-4. -
Généralités
a) Le
parcours
:
Le
candidat
doit
enchaîner
6
manœuvres
de base
sur
piste,
en
restant
dans les
limites
du
terrain.
Chaque
manœuvre
est
composée
de
plusieurs
phases.
-
Manœuvre
1 -
déplacer
la moto
sans
l'aide
du
moteur
(5
phases)
:
Débéquiller
le
motocycle
; le
déplacer
sans
l'aide
du
moteur,
en
marchant
à côté
en
marche
avant ;
s'arrêter
; le
déplacer
sans
l'aide
du
moteur,
en
marchant
à côté
en
marche
arrière
; garer
le
motocycle
en le
mettant
sur sa
béquille.
-
Manœuvre
2 -
déplacer
la moto
à allure
réduite
sans
passager
(6
phases)
:
Démarrer
;
effectuer
un « S »
en
roulant
au pas
(sauf
véhicule
équipé
d'une
boite
automatique)
;
franchir
le
couloir
d'évitement
;
effectuer
un arrêt
de
précision
en
courbe ;
démarrer
en
courbe
et
reprendre
sa voie
;
effectuer
un
demi-tour.
-
Manœuvre
3 -
effectuer
un
freinage
d'urgence
(2
phases)
:
Accélérer
à au
moins
50km/h ;
puis
effectuer
un
freinage
d'urgence
à une
vitesse
de 50
km/h sur
une
distance
maîtrisée.
-
Manœuvre
4 -
déplacer
la moto
à allure
réduite
avec
passager
(4
phases)
:
Prendre
un
passager
;
quitter
un
emplacement
avec
passager
;
effectuer
un
parcours
en
boucle
avec
passager
;
s'arrêter
avec
précision
avec un
passager.
-
Manœuvre
5 -
effectuer
un
slalom
(2
phases)
:
Effectuer
un
slalom à
une
vitesse
d'au
moins 40
km/h ;
puis
effectuer
un
demi-tour.
-
Manœuvre
6 -
effectuer
un
évitement
(3
phases)
:
Accélérer
à au
moins 50
km/h ;
puis
effectuer
un
évitement
à une
vitesse
de 50
km/h ;
puis
effectuer
un
freinage
de
précision
dans un
emplacement
de
stationnement.
Le
candidat
dispose
de deux
essais à
l'exception
de
l'exercice
du
déplacement
de la
motocyclette
sans
l'aide
du
moteur
où il ne
dispose
que d'un
essai.
L'épreuve
hors
circulation
fait
l'objet
d'une
note
globale.
Aucune
explication
ou
reconnaissance
détaillées
sur
fiches
du
parcours
n'est
réalisée
par
l'expert.
Aucune
démonstration
n'est
réalisée.
La chute
n'est
pas
prise en
compte
entre
deux
essais.
b)
Installation
:
Seuls
les
cônes et
piquets
figurant
sur les
fiches
d'examen
doivent
être
intégralement
installés
sur la
piste
pour
permettre
la
réalisation
des
exercices.
c)
Modalités
du
contrôle
de
l'équipement
:
Avant le
début de
l'épreuve,
la
vérification
du port
des
équipements
par
l'expert
est un
simple
contrôle
visuel.
Cependant,
en cas
de doute
avéré
sur la
conformité
des
équipements
obligatoires,
l'expert
peut
demander
au
candidat
de
démontrer
que son
équipement
est
conforme
aux
exigences
réglementaires.
En cas
de non
port des
équipements
obligatoires,
l'examen
ne peut
avoir
lieu.
Les
candidats
doivent
être
équipés
de leurs
équipements
de
protection
dès
l'exercice
de
déplacement
de la
motocyclette
sans
l'aide
du
moteur.
Si le
casque
n'est
pas
attaché,
ou mal
attaché,
l'expert
demande
au
candidat
d'y
remédier.
S'il
paraît
manifestement
de
taille
inadaptée,
l'expert
demande
au
candidat
de
trouver
un
casque
conforme.
I-5. -
Manœuvre
de
déplacement
de la
motocyclette
sans
l'aide
du
moteur :
a)
Objectif
:
L'objectif
de cette
manœuvre
est de
s'assurer
que le
candidat
est apte
à
déplacer
la
motocyclette
sans
l'aide
du
moteur,
à en
maîtriser
le
poids, à
la
débéquiller
et à la
garer en
la
mettant
sur sa
béquille.
b)
Modalités
du
déplacement
de la
motocyclette
sans
l'aide
du
moteur
(cf.
pièce n°
4 et 5)
:
La mise
en place
de la
moto au
point de
départ
est
effectuée
par
l'accompagnateur.
- la
position
de la
motocyclette
est
située
au
départ
du test
;
- le
candidat
doit,
après
avoir
débéquillé
(béquille
centrale
ou
latérale),
pousser
la
motocyclette
en
marche
avant de
(1) vers
(2).
Lorsque
la
motocyclette
a
entièrement
franchi
la
porte,
il doit
reculer
de (2)
vers (1)
selon le
parcours
défini
par la
fiche
d'examen
;
- le
candidat
doit
déplacer
la
motocyclette
en
marchant
à côté
lors du
parcours
;
-
lorsque
la
marche
arrière
ne peut
être
réalisée
en une
seule
manœuvre,
le
candidat
peut
effectuer
une
marche
avant et
une
seule ;
- le
candidat
doit
béquiller
la
motocyclette
en (1)
(béquille
centrale
ou
latérale).
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c)
Evaluation/principes
:
Afin que
l'évaluation
soit
pratiquée
de façon
homogène,
il est
précisé
que :
- pour
cette
manœuvre
un seul
essai
est
autorisé
;
- les
zones
identifiants
le
départ
et
l'arrivée
de la
manœuvre
de
maîtrise
de la
motocyclette
sans
l'aide
du
moteur,
matérialisées
sur les
fiches
d'examen,
doivent
être
respectées
;
- le
candidat
reste
libre
quant à
la
méthode
à
employer
pour
avancer
ou
reculer
la
motocyclette
(position
des
mains,
du corps
et du
regard).
Seul le
résultat
est à
prendre
en
compte ;
-
l'arrêt
est
autorisé
;
- le
candidat
utilise
la
béquille
de son
choix.
En
revanche,
lors du
déplacement
de la
motocyclette,
la
béquille
latérale
doit
être
relevée.
En cas
d'oubli,
l'expert
l'indique
au
candidat
et ne le
sanctionne
pas ;
- pour
cette
manœuvre,
ne peut
être
considérée
comme
une
incapacité
l'impossibilité
pour le
candidat
de
relever
la
motocyclette
suite à
la chute
de
celle-ci
;
- si la
manœuvre
est
correctement
réalisée
(aucune
erreur),
le
candidat
peut
poser
trois
pieds au
sol sans
que
ceux-ci
ne
soient
comptabilisés
comme
des
erreurs
au cours
des deux
essais
prévus
pour
l'enchaînement
des
manœuvres
2 à 6 ;
- si la
manœuvre
est
incorrectement
réalisé
(une
erreur
et/ou
plus),
le
candidat
peut
poser
deux
pieds au
sol sans
que
ceux-ci
ne
soient
comptabilisés
comme
des
erreurs
au cours
des deux
essais
prévus
pour
l'enchaînement
des
manœuvres
2 à 6 ;
- le
résultat
de cette
manœuvre
est
communiqué
au
candidat.
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I-6. -
Enchaînement
des
manœuvres
2 à 6 :
a)
Objectif
:
L'objectif
de ce
test est
de
s'assurer
que le
candidat
est apte
à
déplacer
sa
machine
à allure
réduite,
avec et
sans
passager,
et à
allure
plus
élevée :
- il
sait
s'arrêter
et
démarrer
en
tournant
;
- il
maîtrise
le
gabarit
de sa
motocyclette
;
- il
sait
diriger
sa
vision
et
adopter
une
bonne
position
sur la
motocyclette
;
- il
sait
manipuler
avec
aisance
l'embrayage,
l'accélérateur,
le
guidon
et les
freins ;
- il
sait
freiner
sur une
courte
distance,
sans
chuter,
tout en
conservant
l'équilibre
;
- il est
capable
de
maintenir
son
équilibre
lors de
la
montée
et de la
descente
d'un
passager
;
- il est
capable
de
maintenir
sa
trajectoire
en ligne
droite
et en
courbe à
allure
réduite
avec un
passager
;
- il
possède
les
techniques
de
contre-braquage
(ou
braquage
inverse)
et
d'évitement
;
- il est
capable
de
revenir
sur sa
trajectoire
initiale
;
- il
sait
effectuer
un
freinage
pour
s'arrêter
avec
précision.
b)
Modalités
de
réalisation
de
l'enchaînement
des
manœuvres
2 à 6
(cf.
pièces 2
et 3) :
Manœuvre
2 -
déplacer
la moto
à allure
réduite
sans
passager
(4
premières
phases)
:
Démarrer
;
effectuer
un ‘S'en
roulant
au pas
(sauf
véhicule
équipé
d'une
boite
automatique)
;
franchir
le
couloir
d'évitement
;
effectuer
un arrêt
de
précision
en
courbe.
- la
position
de la
motocyclette
se situe
au
départ
du test
(1) ;
- le
candidat
doit
effectuer
le
parcours
sens
(1-2) ;
-
lorsque
l'épreuve
est
passée
sur un
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesse
manuel,
il doit
effectuer
le
parcours
de (1)
en (2)
en
roulant
au pas,
de façon
à
démontrer
sa
capacité
à
actionner
l'embrayage,
si
nécessaire
en
combinaison
avec
l'accélérateur
et/ou
les
freins
(sauf
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesses
automatique)
;
- le
candidat
doit
marquer
l'arrêt
en (4)
(pied[s])
au sol,
moto
immobilisée.
Fin
Manœuvre
2 &
Manœuvre
3 -
effectuer
un
freinage
d'urgence
:
Démarrer
en
courbe
et
reprendre
sa voie
;
effectuer
un
demi-tour
;
accélérer
à au
moins 50
km/h ;
puis
effectuer
un
freinage
d'urgence
à une
vitesse
de 50
km/h sur
une
distance
maîtrisée.
- le
candidat
doit
repartir
du point
4 et
effectuer
le
parcours
prévu
sur la
fiche ;
- le
candidat
doit,
après
avoir
fait un
demi-tour,
effectuer
le
retour
en ligne
droite,
avoir
engagé
le
troisième
rapport
de
vitesse
minimum
(sauf
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesses
automatique)
avant
d'avoir
atteint
la
vitesse
minimum
de 50
km/h au
niveau
de la
ligne C6
;
- il
doit au
passage
en ligne
C6
effectuer
un
freinage
d'urgence
et
immobiliser
sa moto
:
- avant
la ligne
C5 si la
piste
est
sèche ;
- avant
la ligne
C4 si la
piste
est
humide.
Manœuvre
4 -
déplacer
la moto
à allure
réduite
avec
passager
(4
phases)
:
Prendre
un
passager
;
quitter
un
emplacement
avec
passager
;
effectuer
un
parcours
en
boucle
avec
passager
;
s'arrêter
avec
précision
avec un
passager.
- le
passager
doit
être
placé au
niveau
de
l'évitement
à
l'extérieur
de la
piste,
en
sécurité
;
- le
passager
s'installe
et
candidat
doit
effectuer
avec le
passager,
le
parcours
défini
par la
fiche
d'examen
;
- il
doit
s'arrêter
dans la
zone,
prévue
par la
fiche,
comprise
entre la
porte «
piquets
» et la
porte «
cônes »
sans que
l'un
et/ou
l'autre
des
pneumatiques
(point
de
contact
au sol)
ne
sorte(nt)
de cette
zone ;
- le
passager
doit
descendre.
Manœuvre
5 -
effectuer
un
slalom
(2
phases)
&
Manœuvre
6 -
effectuer
un
évitement
(3
phases)
:
Effectuer
un
slalom à
une
vitesse
d'au
moins 40
km/h ;
puis
effectuer
un
demi-tour
;
accélérer
à au
moins 50
km/h ;
puis
effectuer
un
évitement
à une
vitesse
de 50
km/h ;
puis
effectuer
un
freinage
de
précision
dans un
emplacement
de
stationnement.
- le
candidat
doit
avoir
engagé
le
troisième
rapport
de
vitesse
minimum
au
niveau
du 1er
cône du
slalom
et avoir
atteint
la
vitesse
minimum
de 40
km/h au
niveau
de la
ligne C7
;
- il
doit,
après
avoir
fait un
demi-tour,
effectuer
le
retour
en ligne
droite,
avoir
engagé
le
troisième
rapport
de
vitesse
minimum
avant
l'évitement
(sauf
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesses
automatique)
et avoir
atteint
la
vitesse
minimum
de 50
km/h au
niveau
de la
ligne C6
;
- il
doit
effectuer
un
évitement
et aller
immobiliser
sa moto
dans la
zone
d'arrêt
prévue
par la
fiche,
sans que
l'un
et/ou
l'autre
des
pneumatiques
(point
de
contact
au sol)
ne
sorte(nt)
de cette
zone ;
-
l'essai
est
terminé.
c)
Evaluation/principes
:
Le
parcours
:
- le
point de
départ
prévu
sur les
fiches
d'examen
doit
être
impérativement
respecté
;
- le
candidat
doit
obligatoirement
effectuer
le
parcours
retenu,
aucune
erreur
n'étant
admise.
Les
essais :
- le
candidat
dispose
de deux
essais
si
nécessaire
;
- la
réalisation
d'un
essai
est
terminé
après
l'arrêt
de la
motocyclette,
candidat(e)
pied(s)
au sol,
dans la
zone
d'arrêt
située
après
l'exercice
d'évitement
;
- au
cours
d'un
essai,
le fait
que le
candidat
ne
poursuive
pas
l'exercice
et
revienne
au point
de
départ,
suite à
une ou
plusieurs
erreurs
(entraînant
une
notation
C) ne
signifie
pas
qu'il
abandonne.
Chaque
candidat
a la
faculté
de
terminer
son
parcours
ou de
revenir
au point
de
départ ;
- au
cours du
2e
essai,
en cas
de
notation
C
obtenue
lors du
1er
essai,
l'expert
peut
interrompre
l'examen
à
l'occasion
d'un
arrêt,
si la,
ou les
erreur(s),
déjà
réalisées,
entraînent
d'ores
et déjà
la
notation
C pour
le 2e
essai ;
- en cas
de
notation
B lors
du 1er
essai,
il n'est
pas
procédé
à un 2e
essai.
Notation
:
- trois
notations
sont
possibles
: A, B
ou C.
La chute
:
- une
chute
entraîne
la
notation
C et
l'arrêt
immédiat
de
l'examen
;
- la
chute
est
définie
par la
motocyclette
couchée,
un point
d'appui
au sol,
autre
que les
pneumatiques
;
- la
chute
n'est
prise en
compte
que lors
de la
réalisation
de
l'essai,
et pas
entre
deux
essais.
Examen
réalisé
avec un
scooter
:
- le
cône du
couloir
d'évitement
doit
être
déplacé
d'une
embase
vers
l'intérieur
comme
indiquée
sur la
fiche
ci-dessus.
Les
zones
neutralisées
:
Quatre
zones
sont
neutralisées
:
- du
point
(1)
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
arrière
(point
de
contact
au sol)
de la
première
porte,
cependant,
pour ne
pas
allonger
la durée
de
l'épreuve,
le
nombre
d'essais
accordés
pour se
repositionner
est
limité à
un.
Au-delà,
le
candidat
ne se
repositionne
pas et
le
parcours
doit
être
réalisé
;
- du
départ
en (4),
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
de la
roue
avant
(point
de
contact
au sol)
de la
ligne
située
dans
l'axe du
cône
(c'est-à-dire
la
troisième
ligne
rencontrée).
En cas
de
calage,
le
candidat
ne se
repositionnera
pas. Un
ou
plusieurs
pieds
posé(s)
dans
cette
zone,
même
après le
franchissement
par la
bande de
roulement
de la
roue
avant
(point
de
contact
au sol)
de la
ligne,
ne sera
pas pris
en
compte ;
- de la
prise du
passager
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
arrière
(point
de
contact
au sol)
de la
ligne C5
(si
piste
sèche)
ou de la
ligne C4
(si
piste
humide),
cependant,
pour ne
pas
allonger
la durée
de
l'épreuve,
le
candidat
ne se
repositionne
pas ;
- du
départ,
après la
descente
du
passager,
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
arrière
de la
porte «
cônes »,
cependant,
pour ne
pas
allonger
la durée
de
l'épreuve,
le
candidat
ne se
repositionne
pas ;
- les
éventuelles
erreurs
commises
en zones
neutralisées
ne sont
pas
prises
en
compte
lors de
l'évaluation,
à
l'exception
de la
chute,
qui
reste
éliminatoire
quel
qu'en
soit
l'endroit
et la
cause
(exemple
: chute
provoquée
par la
montée
ou la
descente
du
passager).
Technique
:
- le
candidat,
sauf sur
le
parcours
de (1)
en (2),
s'il
utilise
un
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesse
manuel,
reste
libre
quant à
la
méthode
à
employer
pour
faire
évoluer
la moto
(utilisation
des
commandes,
position
du
corps,
du
regard)
;
- lors
des
demi-tours
en bout
de
piste,
le
rapport
de
vitesse
utilisé
et
l'allure
ne
doivent
pas être
évalués
;
- lors
de la
manœuvre
de
freinage
d'urgence,
le
troisième
rapport
de
vitesse
(minimum)
doit
être
engagé
au plus
tard
avant le
début du
freinage.
Dans le
cas
contraire,
la
notation
B serait
attribuée
(*) ;
- lors
de la
manœuvre
de
slalom à
40 km/h,
le
troisième
rapport
de
vitesse
(minimum)
doit
être
engagé
au plus
tard
avant le
premier
cône du
slalom.
Dans le
cas
contraire,
la
notation
B serait
attribuée
(*) ;
- lors
de la
manœuvre
d'évitement,
le
troisième
rapport
de
vitesse
minimum
doit
être
engagé
au plus
tard
avant
l'entrée
dans
l'évitement.
Dans le
cas
contraire,
la
notation
B serait
attribuée
(*).
Calage
du
moteur :
le
calage
du
moteur
n'est
pas
évalué
en tant
que tel.
Evaluation
du
parcours
de (1)
en (2),
pour les
véhicules
équipés
d'un
changement
de
vitesse
manuel :
- pour
évaluer
la
capacité
du
candidat
à rouler
au pas
en
actionnant
l'embrayage,
si
nécessaire
en
combinaison
avec
l'accélérateur
et/ou
les
freins,
sur le
parcours
de (1)
en (2),
l'expert
peut
utiliser
un
chronomètre.
Le
chronométrage
débute
au
franchissement
par la
bande de
roulement
arrière
(point
de
contact
au sol)
de la
1re
porte et
se
termine
au
franchissement
par la
bande de
roulement
arrière
(point
de
contact
au sol)
de la
porte en
(2) ;
Maîtrise
de
l'embrayage
non
acquise
:
notation
C < 14
s.
Maîtrise
de
l'embrayage
en cours
d'acquisition
: 14 s ≤
notation
B (en
l'absence
d'autre[s]
erreur[s])
< 16 s.
Maîtrise
de
l'embrayage
acquise
:
notation
A ≥ 16 s
(en
l'absence
d'autre[s]
erreur[s]).
Le
chronométrage
relevé
n'a pas
vocation
à être
présenté
au
candidat.
- pour
évaluer
la
capacité
du
candidat
à rouler
au pas
en
actionnant
l'embrayage,
si
nécessaire
en
combinaison
avec
l'accélérateur
et/ou
les
freins,
sur le
parcours
de (1)
en (2),
l'expert
qui
n'utilise
pas de
chronomètre
procédera
à
l'évaluation
dans le
respect
des
critères
suivants
:
L'évaluation
a lieu
lors du
franchissement
des 3
portes
situées
de la
porte
(1) -
non
incluse
- à la
porte
(2) -
incluse
;
Le
franchissement
d'une
porte
débute
au
passage
de la
bande de
roulement
de la
roue
avant
(point
de
contact
au sol)
de la
porte et
se
termine
par le
passage
de la
bande de
roulement
de la
roue
arrière
(point
de
contact
au sol)
de la
même
porte.
Maîtrise
de
l'embrayage
non
acquise
:
utilisation
combinée
accélérateur
et
embrayage
(éventuellement
frein[s])
lors du
franchissement
de moins
de 2
portes :
notation
C.
Maîtrise
de
l'embrayage
en cours
d'acquisition
:
utilisation
combinée
accélérateur
et
embrayage
(éventuellement
frein[s])
lors du
franchissement
de 2
portes :
notation
B (en
l'absence
d'autre[s]
erreur[s]).
Maîtrise
de
l'embrayage
acquise
:
utilisation
combinée
accélérateur
et
embrayage
(éventuellement
frein[s])
lors du
franchissement
des 3
portes :
notation
A (en
l'absence
d'autre[s]
erreur[s]).
Une
utilisation
combinée
accélérateur
et
embrayage
implique
que le
conducteur
associe
la
manipulation
des deux
commandes
conjointement.
L'arrêt
:
-
l'arrêt
n'est
autorisé
que
lorsqu'il
est
prévu, à
savoir
en (4),
à
l'issue
du
freinage
d'urgence,
lors de
l'arrêt
de
précision
pour
déposer
le
passager
et dans
la zone
de
freinage
de
précision
située
après
l'évitement
;
-
l'arrêt
étant
progressif,
et non
instantané,
le ou
les
pieds
posés à
cette
occasion
ne
doivent
pas être
considérés
comme
des
erreurs
;
-
l'arrêt
en zone
(4) : le
candidat
doit
marquer
l'arrêt,
point de
contact
au sol
de la
roue
avant,
entre la
1ʳᵉ
ligne et
celle
située
sur
l'axe
médian.
Les 2
lignes
font
partie
de la
zone
d'arrêt
;
- le
fait
pour le
candidat
d'effectuer
une
marche
arrière
lors
d'un
arrêt
n'entraîne
pas de
sanction
mais une
intervention
immédiate
de
l'expert
pour
interrompre
cette
pratique.
S'il
l'estime
nécessaire,
l'expert
peut
demander
au
candidat
de se
replacer
dans la
position
qu'il
occupait
avant
d'entamer
cette
action.
Anticipation
du
freinage
d'urgence
:
La
notation
C n'est
appliquée
que
lorsque
le
freinage
d'urgence
est
déclenché
sans
ambiguïté
possible
avant la
ligne
C6.
En
effet,
il ne
saurait
être
reproché
au
candidat
(la
vitesse
de
retour
étant de
50 km/h
pour un
repère
[ligne
C6]
mesurant
10 cm de
large)
une
anticipation
de
quelques
centimètres.
Qualité
du
freinage
d'urgence
:
La
notation
B n'est
appliquée
que dans
l'un
et/ou
l'autre
des deux
cas
suivants
:
-
lorsque
la roue
arrière
perd le
contact
au sol
de façon
observable,
sans
aucune
ambiguïté
possible
;
-
lorsque
le
candidat
n'adopte
pas une
position
lui
permettant
de
maintenir
fermement
son
guidon.
Dans les
2 cas,
le
relevé
de ces
erreurs
doit se
baser
sur des
actions,
ou non
actions,
clairement
observables
et
opposables
au
candidat.
Le
passager
:
Le
passager
doit se
tenir
des deux
mains,
le plus
près
possible
du
conducteur,
les
pieds
sur les
repose-pieds
et les
genoux
serrés.
Toute
autre
attitude
ne peut
être
acceptée.
Le
passager
ne doit
pas
communiquer
avec le
candidat
en
dehors
des
phases
de
montée
et de
descente
de la
motocyclette.
La
notation
C ne
peut
être
appliquée
à un
candidat
que dans
le seul
cas où
il est
incontestable
que
l'action
du
passager
a permis
d'éviter
une
notation
C.
Le radar
:
1.
L'utilisation
du radar
doit
respecter
les
principes
suivants
:
-
l'expert
doit
impérativement
se
placer
selon
les
prescriptions
d'utilisation
du radar
afin
d'être
en
mesure
de
relever
précisément
la
vitesse
au
moment
défini
par la
fiche
d'examen
;
-
l'expert
doit
certifier
la
pertinence
de la
mesure.
En cas
de
mesure
manifestement
erronée
(le
radar ne
peut
saisir
et
analyser
dans sa
zone de
saisie
qu'une
seule
vitesse,
d'autres
déplacements
que
celui du
véhicule
à
mesurer
dans
cette
zone
peuvent
engendrer
des
mesures
erronées
au point
de
contrôle)
il reste
à son
expertise
de
valider
ou
invalider
l'essai
en cours
s'il
dispose
de
mesures
fiables
avant ou
après le
point de
contrôle
;
- en cas
de panne
du radar
en cours
d'essai
ou
d'absence
de
mesures
fiables,
celui-ci
est
annulé
et il
est
procédé
à un
nouvel
essai ;
en
l'absence
de radar
opérationnel
disponible
sur le
centre
d'examens,
les
examens
ne
peuvent
avoir
lieu.
2. Il a
été fixé
une
marge de
5 km/h
qui doit
être
ajoutée
à la
vitesse
lue sur
le radar
dans les
cas
suivants
:
-
lorsque
les
véhicules
utilisés
relèvent
de la
catégorie
A1
(manœuvres
3, 5 et
6) ;
- pour
la
réalisation
de
l'évitement
(manœuvre
6)
quelle
que soit
la
catégorie
dont
relève
le
véhicule
utilisé.
Dans ces
2 cas,
l'expert
ne prend
pas en
compte
la
vitesse
enregistrée
mais la
vitesse
retenue
après
application
de la
marge de
5 km/h
(exemple
:
vitesse
lue sur
le radar
46 km/h,
vitesse
retenue
51
km/h).
3. La
vitesse
relevée
n'a pas
vocation
à être
présentée
au
candidat.
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Journal
officiel
électronique
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I-7. -
Régularisations
L'épreuve
prévue
au C du
I de
l'article
3 de
l'arrêté
du 20
avril
2012
modifié
fixant
les
conditions
d'établissement,
de
délivrance
et de
validité
du
permis
de
conduire
consiste
à
réaliser
l'ensemble
des
manœuvres
prévues
pour
l'épreuve
hors
circulation,
à
l'exception
de la
manœuvre
1 : «
déplacer
la moto
sans
l'aide
du
moteur
».
Le
candidat
dispose
de deux
essais.
Il a la
possibilité
de poser
trois
fois un
pied au
sol lors
de
chaque
essai
pour
l'enchaînement
des
manœuvres
2 à 6,
sans que
cette
action
ne soit
comptabilisée
comme
une
erreur.
Il doit
obtenir
une note
A ou B à
l'issue
de l'un
de ses 2
essais
pour
valider
la
régularisation.
Les
caractéristiques
du
véhicule
d'examen
utilisé
sont les
suivantes
:
puissance
minimum
50 kW,
poids à
vide
minimum
175 kg,
cylindrée
minimum
de 595
cm³ et
équipé
d'une
selle
biplace
et de
deux
rétroviseurs
homologués.
II. -
L'épreuve
en
circulation
II-1. -
Moyens
L'administration
fournit
une
mallette
radio
comprenant
deux
émetteurs-récepteurs,
un
écouteur
type
oreillette,
un
chargeur
et un
baudrier.
Il est
fait
recours
à la
procédure
du
véhicule
suiveur,
avec
liaison
radio
permanente
entre le
candidat
et
l'expert.
Les
indications
de
direction
sont
données
par
l'expert
au moyen
de la
liaison
radio.
L'épreuve
se
déroule
avec un
seul
candidat
sur la
motocyclette.
L'expert
a la
possibilité
d'emmener
simultanément
plusieurs
candidats
pour
augmenter
la
diversification
des
secteurs
d'examen
chaque
fois que
le
nombre
de
candidats
et le
véhicule
suiveur
le
permettent.
L'ordre
de
passage
des
candidats
présentés
par un
même
établissement
d'enseignement
de la
conduite
et de la
sécurité
routière
relève
du choix
de
l'enseignant
ou du
représentant
de
l'école
de
conduite.
Le
véhicule
suiveur
n'est
pas
considéré
comme un
véhicule
d'examen,
il ne
doit
donc pas
être
obligatoirement
équipé
de
doubles-commandes
et de
panneaux
de toit
portant
la
mention
Auto-école.
Il doit
répondre
aux
conditions
ci-après
:
- être
un
véhicule
de
série,
réceptionné
sous le
genre
voiture
particulière
(VP) ou
camionnette
(CTTE),
dont le
poids
total
autorisé
en
charge
(PTAC)
n'excède
pas 3
500 kg ;
-
comporter
au moins
quatre
places
assises
;
- être
équipé
de
vitres
latérales
au
niveau
de
toutes
les
places
assises
et d'une
vitre
arrière
;
-
atteindre
une
vitesse
suffisante
permettant
de
suivre
la moto
dans des
conditions
normales
de
circulation
en
agglomération,
sur
route et
sur
autoroute.
II-2. -
Evaluation
du
comportement
en
circulation
a)
Généralités
:
L'épreuve
pratique
de
l'examen
du
permis
de
conduire
des
catégories
A1 et A2
a pour
objet de
contrôler
les
connaissances,
les
aptitudes
et le
comportement
des
candidats,
nécessaires
pour
circuler
en toute
sécurité.
Cette
épreuve
consiste
à
évaluer
chez
tout
candidat
:
- le
respect
des
dispositions
du
code de
la route
;
- sa
connaissance
du
véhicule
et sa
capacité
à
déceler
les
éventuels
défauts
techniques
les plus
importants
;
- sa
maîtrise
des
commandes
et de la
manipulation
du
véhicule
pour ne
pas
créer de
situations
dangereuses
;
- sa
capacité
à
assurer
sa
propre
sécurité
et celle
des
autres
usagers
sur tout
type de
route, à
percevoir
et à
anticiper
les
dangers
engendrés
par la
circulation
et à
agir de
façon
appropriée
;
- son
degré
d'autonomie
dans la
réalisation
d'un
trajet ;
- sa
capacité
à
adopter
un
comportement
courtois
et
prévenant
envers
les
autres
usagers,
en
particulier
les plus
vulnérables.
Cette
évaluation
est
réalisée
par
l'expert
dans les
conditions
définies
ci-après.
Le temps
consacré
au
candidat,
qui est
de 40
minutes,
comprend
:
-
l'accueil
du
candidat
et la
vérification
de son
identité
;
- la
présentation
de
l'équipement
par le
candidat
et son
installation
sur la
motocyclette
;
- la
présentation
de
l'épreuve
par
l'expert,
en
précisant
aux
candidats
qu'ils
devront
en toute
sécurité
et avec
les
précautions
requises
:
-
démontrer
leur
capacité
à
maîtriser
en toute
autonomie
le
véhicule
aussi
bien
dans le
trafic
que lors
de la
réalisation
de
manœuvres
;
-
démontrer
leur
capacité
et leur
autonomie
à
appliquer
la
réglementation
routière.
L'expert
devra
construire
son
parcours
en
tenant
compte
des
paramètres
suivants
:
-
réaliser
un
parcours
empruntant
des
voies à
caractère
urbain,
routier
et/ou
autoroutier
;
-
quitter
un
stationnement
et
s'insérer
dans le
flot de
circulation
;
- suivre
un
itinéraire
ou se
rendre
vers une
destination
préalablement
établie,
en se
guidant
de
manière
autonome,
pendant
une
durée
globale
d'environ
10
minutes
;
-
appliquer
les
règles
du
code de
la route
et les
limitations
de
vitesse
applicables
aux
élèves
conducteurs
;
-
adopter
une
allure
adaptée
dans les
limites
autorisées
par la
réglementation
;
- faire
preuve
de
courtoisie
envers
les
autres
usagers,
notamment
les plus
vulnérables
;
-
suivant
les
circonstances,
ralentir,
s'arrêter
ou
repartir
sur
indication
de
l'expert
;
- Un
test de
la vue
est
systématiquement
réalisé
durant
l'épreuve,
au moyen
de la
lecture
des
panneaux
de
direction
à
l'occasion
du
guidage.
Toutefois,
si
l'expert
estime
que la
lecture
des
panneaux
n'a pas
permis
de
vérifier
avec
certitude
la bonne
vision
du
candidat,
la
vérification
se fera,
à la
demande
de
l'expert,
par la
lecture
d'une
plaque
d'immatriculation
située à
environ
20 m du
candidat.
En sont
dispensés
les
candidats
qui ont
satisfait
à une
visite
médicale
préalable
en vue
de
l'obtention
du
permis
de
conduire
;
- une
phase de
conduite
effective
d'une
durée de
35
minutes
;
-
l'établissement
du bilan
des
compétences.
b)
Parcours
d'examen
:
L'épreuve
pratique
se
déroule
sur des
zones
d'évaluation
variées
empruntant
des
parcours
urbains,
routiers
et, si
possible,
autoroutiers
ou
assimilés.
L'expert
s'attache,
en
fonction
des
possibilités
du
secteur
d'examen,
à placer
le
candidat
dans le
maximum
de
situations
de
conduite
qu'un
conducteur
est
susceptible
de
rencontrer
en et
hors
agglomération.
Il
privilégie
le
passage
successif
d'une
zone à
l'autre
et
veille
autant
que
possible
à
ménager
une
progressivité
du
niveau
de
difficulté.
Pendant
le
parcours,
l'expert
dirige
le
candidat
au moyen
de la
liaison
radio en
s'assurant
qu'il
ait bien
compris
ses
indications.
L'expert
utilise
notamment
les
panneaux
de
signalisation.
-
Principes
d'élaboration
du
parcours
:
Le
contenu
et la
durée
doivent
être en
conformité
avec les
dispositions
de
l'arrêté
fixant
les
modalités
pratiques
de
l'examen
du
permis
de
conduire
des
catégories
A1 et
A2.
Le
parcours
doit
comporter
globalement
un tiers
de
circulation
en
agglomération
et deux
tiers
hors
agglomération.
Le
candidat
doit
être
évalué
dans des
infrastructures
routières
et des
situations
de
circulation
suffisamment
variées.
L'objectif
est
d'évaluer
la
capacité
du
candidat
à
déceler
les
changements
de
contextes
de
circulation
et à
adapter
sa
conduite
en
conséquence.
La
construction
du
parcours
ne doit
pas être
figée,
elle
doit
correspondre
aux
besoins
d'évaluation
des
compétences
du
candidat,
au fur
et à
mesure
de leur
restitution.
Il
comporte
une
phase
guidée
et une
phase de
conduite
autonome.
- Phase
de
conduite
autonome
:
Cette
phase
est mise
en œuvre
à
l'initiative
de
l'expert
et
consiste
à
demander
au
candidat
de
suivre
un
itinéraire
balisé
par des
panneaux
visibles
que le
candidat
sera
amené à
suivre
en
autonomie
sans
intervention
régulière
de
l'expert
;
c)
Modalités
d'évaluation
:
-
Principes
généraux
de
l'évaluation
:
Pour
chaque
compétence,
l'expert
prend en
compte
tant les
actions
bien
réalisées
que
celles
qui ne
l'ont
pas été.
A
l'exception
des
compétences
transversales,
chacune
est
évaluée
indépendamment
des
autres.
Pour
évaluer
les
actions
du
candidat,
il sera
tenu
compte
du
contexte
de
réalisation.
-
Définition
des
compétences
:
Sur le
bilan,
les
compétences
sont
organisées
suivant
le
schéma
analytique
défini
ci-après
:
1. Un
ensemble
comprenant
trois
blocs,
et pour
chacun,
des
compétences
à
évaluer
:
Connaître
et
maîtriser
son
véhicule
:
- savoir
s'équiper,
s'installer
et
assurer
la
sécurité.
Avant le
départ,
le
candidat
procède
à la
présentation
de
l'équipement
assurant
sa
protection,
il
l'ajuste
et
effectue
les
différents
réglages
sur la
motocyclette
lui
permettant
d'avoir
une
bonne
visibilité.
Si
nécessaire,
il règle
ses
rétroviseurs
et met
en
fonction
le feu
de
croisement
et
vérifie
son bon
fonctionnement.
- savoir
se
positionner
sur le
véhicule
en
circulation,
connaître
et
utiliser
les
commandes.
Le
candidat
adopte
une
position
de
conduite
sûre et
la
conserve
tout au
long de
l'épreuve.
Il est
capable
d'utiliser
les
commandes
de son
véhicule
dans
toutes
les
situations
: le
guidon ;
la boîte
de
vitesses
(le cas
échéant)
; le
frein ;
l'accélérateur
;
l'embrayage
(le cas
échéant).
Il
connaît
la
signification
des
témoins
d'alerte
du
tableau
de bord.
En
circulation,
il en
tient
compte
et sait
prendre
les
décisions
qui
s'imposent
(avarie
justifiant
l'arrêt
du
véhicule,
par
exemple).
Appréhender
la route
:
-
prendre
l'information.
Le
candidat
observe
son
environnement
et
recherche
les
indices
lui
permettant
d'évoluer
sans
être
surpris
et sans
surprendre
les
autres
usagers
:
- vers
l'avant
et
latéralement.
Le
candidat
recherche
les
indices
proches
et
lointains
situés
dans le
sens de
la
marche
ou
susceptibles
de
rencontrer
sa
trajectoire.
Il prend
en
compte
les
éléments
mobiles
(autres
usagers),
fixes
(signalisation,
configuration
des
lieux,
etc.) et
aléatoires
(état du
sol,
conditions
atmosphériques,
etc.) :
- vers
l'arrière
(rétroviseurs).
Le
conducteur
vérifie
régulièrement
la
présence
éventuelle
d'autres
usagers.
Avant
d'entreprendre
une
action
et
lorsque
la
situation
l'exige,
il prend
ses
informations
à l'aide
des
rétroviseurs
afin de
s'assurer
qu'il ne
gênera
pas ou
ne
surprendra
pas un
autre
usager
situé
derrière
lui :
- en
vision
directe.
Lorsque
la
configuration
des
lieux et
la
nature
de
l'action
le
nécessitent,
il
complète
sa prise
d'information
par un
contrôle
en
vision
directe.
Adapter
son
allure
aux
circonstances.
Tout en
respectant
les
limitations
de
vitesse,
le
candidat
est
capable
d'augmenter,
de
maintenir
ou de
réduire
son
allure
en
fonction
de la
configuration
des
lieux,
du
contexte
de
circulation
et des
conditions
météorologiques.
Il ne
doit pas
rouler à
une
allure
susceptible
de
causer
une gêne
ou un
danger
pour les
autres
usagers.
Appliquer
la
réglementation.
Le
candidat
applique
les
règles
contenues
dans le
code de
la route,
qu'elles
soient
ou non
matérialisées
par la
signalisation.
Le
candidat
se
conforme
aux
limitations
de
vitesse
en
vigueur
pour les
élèves
conducteurs
(article
R. 413-5
du code
de la
route).
Partager
la route
avec les
autres
usagers
:
-
communiquer
avec les
autres
usagers.
Le
candidat
indique
ses
intentions
aux
autres
usagers
et les
avertit
des
dangers
éventuels.
Il
utilise
les feux
indicateurs
de
changement
de
direction
du
véhicule
à chaque
fois que
cela est
nécessaire,
et au
moment
opportun
; il
avertit
les
autres
usagers
d'un
risque
d'obstacle
en
utilisant,
le cas
échéant,
les feux
de
détresse
(s'il
est le
dernier
d'une
file
ralentie
ou
arrêtée,
s'il
circule
à une
allure
anormalement
lente ou
s'il est
immobilisé
sur la
chaussée)
; dans
certaines
conditions
de
circulation
(au
crépuscule,
par
exemple),
il peut
être
amené à
utiliser
l'avertissement
lumineux
(franchissement
d'intersection,
avant
d'effectuer
un
dépassement,
avant de
franchir
un
sommet
de côte
ou avant
d'aborder
un
virage)
;
lorsqu'une
situation
particulière
de
danger
le
nécessite,
le
candidat
utilise
l'avertisseur
sonore ;
il
s'assure
que ses
intentions
sont
comprises
par les
autres
usagers
avant
d'agir.
-
Partager
la
chaussée.
Le
candidat
positionne
son
véhicule
sur sa
voie de
circulation
en
tenant
compte
de la
réglementation,
de
l'infrastructure,
de la
configuration
des
lieux et
des
conditions
de
circulation
notamment
lors des
changements
de
direction
et de
franchissement
d'intersections.
Le
candidat
devra
être en
mesure
de se
positionner
en ligne
droite,
lors des
changements
et
franchissements
de
direction,
et en
virages,
en
adoptant
la
technique
de la
trajectoire
de
sécurité,
Lors
d'un
virage à
droite,
le
candidat
adapte,
au
besoin,
son
allure
avant
d'aborder
le
virage,
puis se
positionne
dans sa
demi-voie
de
gauche
en
conservant
un
coussin
de
sécurité
avec
l'axe
médian,
maintient
son
allure
ou à
défaut
ne la
modifie
pas de
manière
importante
dans le
virage,
et dès
que la
sortie
de
virage
est
visible
le
candidat
se
repositionne
à droite
en
reprenant
sa
marche
normale.
Lors
d'un
virage à
gauche,
le
candidat
adapte,
au
besoin,
son
allure
avant
d'aborder
le
virage,
puis se
positionne
dans sa
demi-voie
de
droite
en
conservant
un
coussin
de
sécurité
avec
l'accotement,
maintient
son
allure
ou à
défaut
ne la
modifie
pas de
manière
importante
dans le
virage,
et dès
que la
sortie
de
virage
est
visible
le
candidat
reste à
droite
et
reprend
sa
marche
normale.
Le
candidat
devra
être en
mesure
de se
positionner
en
sécurité
lors des
arrêts.
-
Maintenir
des
espaces
de
sécurité.
En
toutes
circonstances,
le
candidat
maintient
des
intervalles
de
sécurité
suffisants
autour
de son
véhicule
et tient
particulièrement
compte
des
usagers
vulnérables.
Il
augmente
cet
intervalle
lorsque
la
signalisation,
les
conditions
climatiques
ou la
situation
l'exigent.
Il est
capable
de
moduler
la
distance
de
sécurité
en
fonction
de sa
vitesse
et des
conditions
de
circulation.
2. Un
ensemble
autonomie-conscience
du
risque,
dans
lequel
trois
compétences
transversales
sont à
évaluer
:
Analyse
des
situations.
Le
candidat
est
capable
de
comprendre
les
situations,
d'anticiper
leur
évolution
et de
déceler
les
dangers
potentiels
qu'elles
comportent.
Il sait
détecter,
trier et
classer
les
informations
selon
leur
importance.
Adaptation
aux
situations.
Le
candidat
est
capable
de
prendre
et de
mettre
en œuvre
les
décisions
adaptées
à partir
de
l'analyse
des
situations.
Le cas
échéant,
il sait
expliquer
les
raisons
de ses
choix.
Conduite
autonome.
Le
candidat
est
capable
de
conduire
en
suivant
un
itinéraire
balisé
par des
panneaux
de
signalisation
et/ou en
se
rendant
vers un
endroit
préalablement
défini
par
l'expert.
Il
recherche
la
signalisation
et les
indices
utiles à
son
déplacement.
Il
détecte
les
changements
de
direction
à
réaliser
et
déclenche
par
lui-même
l'enchaînement
des
actions
de
conduite.
Le
candidat
démontre
ainsi sa
capacité
à se
diriger
seul
dans la
circulation
tout en
maintenant
le
niveau
de ses
compétences.
3. La
courtoisie
:
Le
candidat
fait
preuve
d'une
attitude
préventive
envers
les
autres
usagers
démontrant
globalement
sa
capacité
à
faciliter
la
fluidité
de la
circulation
et à
contrôler
ses
réactions
face à
la
pression
exercée
par les
autres
usagers,
favorisant
ainsi
une
conduite
apaisée.
II-3. -
Transcription
de
l'évaluation
Le
résultat
de
l'épreuve
pratique
découle
du bilan
chiffré
de
l'évaluation
du
niveau
d'acquisition
des
compétences.
A
l'issue
de
chaque
examen,
l'expert
établit
le
recueil
du bilan
des
compétences
restituées
par le
candidat.
Ce
document
est
envoyé
par voie
électronique
ou
postale.
Il est
également
précisé
au
candidat
si des
constatations
faites
par
l'expert
à
l'occasion
de
l'examen
entraînent
des
réserves
d'ordre
médical
ou
administratif.
L'expert
renseigne
le
niveau
d'appréciation
de
chaque
compétence
à
l'endroit
prévu
sur le
recueil
du bilan
des
compétences.
Les
sous-totaux
par
compétence
et le
total
chiffré
du bilan
des
compétences
sont
renseignés,
sauf si
une
erreur
éliminatoire
a été
commise.
Par
ailleurs,
le bilan
des
compétences
n'est
renseigné
que si
l'examen
a été
mené à
son
terme.
La
transcription
a pour
but de
communiquer
au
candidat
et à son
formateur
le bilan
des
compétences
dressé à
l'issue
de
l'épreuve
pratique
et de
mettre
en
évidence
les
points
nécessitant
un
complément
de
formation.