L'arrêté du 23 avril
2012 susvisé est modifié
conformément aux
articles 2 à 6 du
présent arrêté.
L'article 1er est
modifié comme suit :
1° Le A du III est
remplacé par les
dispositions suivantes :
« A. ― Caractéristiques
techniques :
1. Catégorie A1 :
Véhicule à deux roues :
― d'une puissance
maximale de 11 kw ;
― d'une cylindrée
comprise entre 115 et
125 cm³ pour un moteur à
combustion interne ;
― d'un rapport
puissance/poids ne
dépassant pas 0,1 kw/kg
pour un moteur à
combustion interne ;
― d'un rapport
puissance/poids
supérieur ou égal à 0,08
kw/kg pour un moteur
électrique ;
― pouvant atteindre la
vitesse de 90 km/h ;
― équipé d'une selle
biplace et de deux
rétroviseurs homologués.
2. Catégorie A2 :
Véhicule à deux roues :
― d'une puissance
minimale de 20 kW et
d'une puissance maximale
de 35 kW ;
― d'un rapport
puissance/poids ne
dépassant pas 0,2 kw/kg
et qui n'est pas dérivé
d'un véhicule
développant plus du
double de sa puissance
pour un moteur à
combustion interne ;
― d'une cylindrée
minimale de 395 cm³ pour
un moteur à combustion
interne ;
― d'un rapport
puissance/poids
supérieur ou égal à 0,15
kw/kg pour un moteur
électrique ;
― équipé d'une selle
biplace et de deux
rétroviseurs homologués.
L'utilisation d'un
véhicule relevant de la
catégorie A est autorisé
jusqu'au 30 décembre
2013.
3. Catégorie A :
Véhicule à deux roues :
― d'une puissance
minimale de 50 kW ;
― d'une cylindrée
minimale de 595 cm³ pour
un moteur à combustion
interne ;
― d'un rapport
puissance/poids
supérieur ou égal à 0,25
kw/kg pour un moteur
électrique ;
― d'un poids à vide
minimum de 175
kilogrammes ;
― équipé d'une selle
biplace et de deux
rétroviseurs homologués.
L'utilisation d'un
véhicule d'une puissance
minimale de 40 kw et/ou
d'un poids à vide
inférieur à 175
kilogrammes est autorisé
jusqu'au 30 décembre
2013. » ;
2° Le V est ainsi
modifié :
a) Après le mot : «
gants », les mots : «
possédant le marquage NF
ou CE » sont remplacés
par les mots suivants :
« adaptés à la pratique
de la moto (soit
possédant le marquage
NF, CE ou EPI, soit
renforcés et munis d'un
dispositif de fermeture
au poignet) » ;
b) Après les mots : «
manches longues munis »,
les mots : «
d'équipements
rétroréfléchissants
conformément à l'article
R. 431-1-2 du code de la
route » sont
remplacés par les mots
suivants : « pour les
épreuves en circulation
d'un dossard tel qu'il
est défini par l'arrêté
du 8 janvier 2001
relatif à l'exploitation
des établissements
d'enseignement, à titre
onéreux, de la conduite
des véhicules à moteurs
et de la sécurité
routière, » ;
3° Le quatrième alinéa
du VI est remplacé par
un alinéa ainsi rédigé :
« ― positionner le
véhicule au début des
exercices de maniabilité
sans l'aide du moteur et
de déplacement à allure
réduite ; ».
Le premier alinéa du
IV de l'article 2 est
supprimé.
L'article 3 est
modifié comme suit :
1° Au II, les mots : «
itinéraires variés »
sont remplacés par les
mots : « zones
d'évaluation variées » ;
2° Au E du III, après
les mots : « par le
chemin le plus court, »,
sont ajoutés les mots :
« ou procède au
changement de candidat
».
Le deuxième alinéa de
l'article 5 est abrogé.
L'annexe 1 est
remplacée par l'annexe 1
du présent arrêté.
Il est ajouté l'annexe 2
du présent arrêté.
Le délégué à la
sécurité et à la
circulation routières
est chargé de
l'exécution du présent
arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de
la République française.
A N N E X E S
A N N E X E 1
CONDITIONS TECHNIQUES DE DÉROULEMENT DE
L'EXAMEN
Conformément
au
dernier
alinéa
du II de
l'article
1er, la
présente
annexe
définit
les
moyens
nécessaires
à
l'organisation
des
épreuves
de
l'examen
du
permis
de
conduire
des
catégories
A1, A2
et A.
Elle
donne
les
instructions
générales
pour
leur
déroulement
et
détaille
les
conditions
d'évaluation
des
candidats
fixées
dans
l'arrêté
auquel
elle se
rapporte.
I. ―
Moyens
I-1. ―
Terrain
Les
dimensions
minimales
de
l'aire
de
maniabilité
sont de
130
mètres
de long
sur 6
mètres
de
large.
Il est
toutefois
possible
de
réduire
la
longueur
de
quelques
mètres
si un
terrain
contigu
permet
l'installation
de tous
les
exercices.
L'aire
de
maniabilité
doit
présenter
l'aspect
d'un sol
plat et
horizontal,
être
asphaltée
ou
cimentée,
ne pas
comporter
d'obstacle
dangereux,
en
particulier
aux
extrémités
et être
exempte
de
gravillons
susceptibles
d'entraîner
un
dérapage.
Le tracé
figurant
sur le
schéma
joint
(pièce
n° 1)
permet
la
représentation
de tous
les
exercices.
I-2. ―
Matériel
et
documents
d'examen
L'ensemble
fourni
par
l'administration
comprend
:
Vingt-trois
cônes de
lubeck
d'une
embase
de 15 ×
15 cm et
d'une
hauteur
de 20 cm
;
Quatre
piquets
d'une
hauteur
de 1,2 m
montés
sur
socles
métalliques
;
Une
mallette
radio
comprenant
deux
émetteurs-récepteurs,
un
écouteur
type
oreillette,
un
chargeur
et un
baudrier
;
Un
coffret
contenant
un
cinémomètre
;
Un
chronomètre
;
Quatre
jeux de
fiches :
trois
concernant
les
épreuves
de
maniabilité
et un
concernant
l'interrogation
orale.
II. ―
Déroulement
L'épreuve
hors
circulation
a lieu
sur
l'aire
de
maniabilité
et doit
s'effectuer
selon la
chronologie
suivante
:
1.
Vérification
de
l'identité
et de
l'équipement
du
candidat.
2.
Tirage
au sort
des
tests de
maniabilité.
3. Tests
de
maniabilité
(groupe
de huit
candidats
maximum).
4.
Interrogation
orale.
5.
Bilan.
6.
Transcription
du
résultat.
Les
déplacements
de la
moto
prévus
dans les
tests de
maniabilité
sont
tirés au
sort par
un des
premiers
candidats
convoqués
de
chaque
demi-journée,
sur
présentation
par
l'expert
d'un
ensemble
de
fiches
(cf.
pièces
2,3 et
4,
supports
d'examen).
Le
numéro
de la
fiche
est le
même
pour les
tests de
maniabilité
et pour
l'ensemble
des
candidats
de la
demi-journée.
Toutefois,
l'expert
peut
procéder
à un
nouveau
tirage
au sort
en cours
de
séance.
Le
maximum
de
tirages
au sort
par jour
est fixé
à
quatre.
L'interrogation
orale
fait
l'objet
d'un
tirage
au sort
individuel,
sur
présentation
par
l'expert
d'un jeu
de
fiches.
III. ―
Modalités
III-1. ―
Tests de
maniabilité
et de
sécurité
Le
candidat
effectue
les
exercices
prévus
par les
trois
jeux de
fiches.
L'ensemble
de ces
fiches
constitue
les
tests de
maniabilité
(ou
tests
plateau)
ci-après
définis.
Les
trois
tests
doivent
se
dérouler
sur la
même
motocyclette,
à
l'exception
de
l'exercice
de
déplacement
sans
l'aide
du
moteur
qui
pourra
être
réalisé
sur une
motocyclette
différente
; étant
entendu
que
celle-ci
est du
même
modèle
que
celle
utilisée
par le
candidat
pour la
suite de
l'épreuve.
Le
changement
de
machine
pour les
autres
exercices
n'est
autorisé
qu'au
cas où
la moto
utilisée
serait
rendue
inutilisable
au cours
de l'un
de
ceux-ci.
Si le
réglage
du
ralenti
de la
motocyclette
est
nécessaire,
il ne
peut
être
effectué
que par
le
candidat
et à sa
seule
initiative
durant
l'essai.
Les
rétroviseurs
équipant
la
motocyclette
ne
doivent
pas être
déréglés
ou
rentrés
lors des
exercices.
Ces
exercices
sont en
partie
réalisés
avec
passager.
Sans
préjudice
des
dispositions
de
l'article
2-III de
l'arrêté
du 20
avril
susvisé,
le rôle
du
passager
peut
être
assumé
par
toute
personne
présente
sur le
centre,
âgée
d'au
moins
dix-huit
ans à
l'exception
de la
catégorie
A1 pour
laquelle
la
personne
doit
être
âgée
d'au
moins
seize
ans.
Dans le
cas où
le
passager
est
mineur,
il devra
présenter
une
autorisation
du type
suivant
:
« Je
soussigné
(e)...........,
né (e)
le............
à..........,
demeurant
à.................,
agissant
en
qualité
de
(rayer
les
mentions
inutiles)
père,
mère,
tuteur,
représentant
légal,
autorité
qui a la
garde
de...............
(nom et
prénom),
déclare
l'autoriser
à tenir
le rôle
de
passager
dans le
cadre de
l'examen
du
permis
de
conduire
les
motocyclettes
de la
sous-catégorie
A1. »
Les
candidats
individuels
seront
informés
de cette
particularité
et
devront
se faire
accompagner
en
conséquence.
III-2. ―
Interrogation
orale
Pratiquée
à
l'issue
des
tests
plateau,
l'interrogation
orale a
une
durée de
quelques
minutes.
Il
s'agit
d'un
questionnaire
tiré au
sort
parmi
douze
fiches
communes
aux
trois
catégories
figurant
en
annexe 2
du
présent
arrêté.
La fiche
tirée au
sort
sert de
support
au
candidat.
Tous les
candidats
d'un
même
établissement
d'enseignement
peuvent
être
examinés
successivement
en
interrogation
orale à
la suite
des
tests de
maniabilité.
En
l'absence
de local
disponible,
elle
pourra
se
dérouler
dans le
véhicule
de
l'accompagnateur.
IV. ―
Maîtrise
de la
moto à
allure
réduite
hors
circulation
Vous
pouvez
consulter
le
tableau
dans le
JO n° 15
du
18/01/2013
texte
numéro
23
IV-1. ―
Exercice
de
déplacement
sans
l'aide
du
moteur
et de
contrôle
de
l'état
du
véhicule
(vérifications)
a)
Objectif
:
L'objectif
de cet
exercice
est de
s'assurer
que :
1. Le
candidat
est apte
à
déplacer
la
motocyclette
sans
l'aide
du
moteur,
à en
maîtriser
le
poids, à
la
débéquiller
et à la
garer en
la
mettant
sur sa
béquille.
2. Le
candidat
est apte
à
effectuer
des
vérifications
courantes
de
sécurité.
b)
Modalités
du
déplacement
de la
moto
sans
l'aide
du
moteur :
Installation
des
exercices
:
Pour les
fiches
n° s 1
et 2,
les
cônes
doivent
être
positionnés
conformément
au
schéma
(pièce
n° 2
supports
d'examen).
La mise
en place
de la
moto au
point de
départ
est
effectuée
par
l'accompagnateur.
Au cours
de la
reconnaissance
sur
fiche,
les
explications
ci-dessous
sont
fournies
au (x)
candidat
(s) :
― la
position
de la
motocyclette
est
située
au
départ
du test
;
― le
candidat
doit,
après
avoir
débéquillé
(béquille
centrale
ou
latérale),
pousser
la moto
en
marche
avant de
(1) vers
(6).
Lorsque
la
motocyclette
a
entièrement
franchi
la porte
(6), il
doit
reculer
de (6)
vers (1)
selon le
parcours
défini
par la
fiche
d'examen
;
― il
doit la
béquiller
en (1)
(béquille
centrale
ou
latérale)
;
― il
doit
déplacer
sa moto
en
marchant
à côté
lors du
parcours
;
― il est
admis,
si la
marche
arrière
ne peut
être
réalisée
en une
seule
manœuvre,
d'effectuer
une
marche
avant et
une
seule,
en
direction
de la
porte
précédente.
Pour cet
exercice,
ne peut
être
considérée
comme
une
incapacité
l'impossibilité
pour le
candidat
de
relever
la moto
suite à
la chute
de
celle-ci.
c)
Modalités
du
contrôle
de
l'état
du
véhicule
:
Ce
contrôle
consiste
à
vérifier
que :
― le
candidat
connaît
l'emplacement
et sait
utiliser
les
différentes
commandes
de sa
moto ;
― le
candidat
connaît
la
signification
des
témoins
au
tableau
de bord
;
― le
candidat
sait
reconnaître
certains
éléments
techniques
et en
contrôler
leur bon
fonctionnement.
Toutefois,
pour
procéder
à un
contrôle
technique
aléatoire
de la
motocyclette,
l'expert
interroge
le
candidat
en
choisissant
un sujet
de
vérification
pour
chacun
de ces
thèmes :
― les
commandes
;
― les
éléments
techniques
;
―
l'éclairage
et les
accessoires
de
sécurité.
Pour la
fiche n°
1, le
candidat
commente
et
effectue,
au libre
choix de
l'expert,
un sujet
de
vérification
par
thème
dans la
liste
proposée
ci-dessous
:
Les
commandes
SUJET |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Mise en marche du moteur |
Le candidat met en marche le moteur, contrôle l'extinction des témoins d'alerte et arrête le moteur à l'aide du coupe-circuit (arrêt d'urgence). |
2. Commandes d'embrayage (*) et d'accélération |
Si la motocyclette utilisée est à embrayage mécanique : le candidat vérifie que le câble est non effiloché et que le réglage de la garde est correct (5 mm environ).
Si la motocyclette utilisée est à embrayage hydraulique : il indique le point de contrôle du niveau.
Accélérateur : le candidat vérifie la bonne rotation de la poignée y compris à la décélération. |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
Les
éléments
techniques
SUJET |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Niveau d'huile moteur |
Le candidat explique la façon de procéder et indique à l'expert le point de contrôle.
Véhicule à carter humide :
La moto doit être droite ou sur la béquille centrale (ne pas exiger cette position).
Véhicule à carter sec :
Il faut faire tourner le moteur au ralenti 2 minutes environ et contrôler immédiatement dès l'arrêt du moteur. |
2. Transmission |
A chaîne : le candidat contrôle la tension de la chaîne en indiquant la flèche et la position de la moto préconisées par le guide d'utilisation.
A cardan : il indique le point de contrôle du niveau d'huile.
A courroie : il contrôle l'état de la courroie. |
L'éclairage
et les
accessoires
de
sécurité
SUJET |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Eclairage avant |
Le candidat vérifie le bon état du ou des optiques et le bon fonctionnement des feux de position, croisement, feux de route. |
2. Indicateurs de changement de direction |
Le candidat vérifie le bon état et le bon fonctionnement des indicateurs de changement de direction. |
Pour la
fiche n°
2, le
candidat
commente
et
effectue,
au libre
choix de
l'expert,
un sujet
de
vérification
par
thème
dans la
liste
proposée
ci-dessous
:
Les
commandes
SUJET |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Direction |
Le candidat explique comment il contrôle l'absence de jeu dans la direction sans effectuer l'opération : il faut délester la roue avant et faire tourner le guidon de gauche à droite. Il ne doit pas y avoir de point de résistance. |
2. Commandes de frein |
Avant :
Il contrôle le niveau. Pour effectuer ce contrôle, le réservoir de liquide de frein doit être à l'horizontale.
Arrière :
Commande mécanique : il contrôle l'usure à l'aide du repère prévu à cet effet.
Commande hydraulique : il contrôle le niveau. |
Les
éléments
techniques
SUJET |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Pneumatique, avant ou arrière |
Le candidat contrôle le bon état des flancs (pas de déchirure ni de hernie), de la bande de roulement (sculptures apparentes) et si la pression de gonflage paraît visuellement correcte. |
2. Suspensions |
A l'avant le candidat vérifie :
Hydraulique : l'absence de fuite au niveau des joints à lèvres (ou de leur protection) de la fourche télescopique.
Avec pression d'air : l'absence de fuite au niveau des joints à lèvres (ou de leur protection) ; il indique la valve servant à l'évacuation ou au complément de pression d'air. Il doit indiquer la valeur de la pression admissible (voir guide d'utilisation).
A l'arrière :
Il indique où s'effectue le réglage. |
L'éclairage
et les
accessoires
de
sécurité
SUJET |
ATTITUDE DU CANDIDAT
et points de contrôle à effectuer |
1. Eclairage arrière et feu stop |
Il contrôle le bon état et fonctionnement de l'éclairage arrière (plaque comprise) et du feu stop, avec les commandes de frein avant et arrière. |
2. Avertisseur sonore et rétroviseurs |
Il vérifie le bon fonctionnement de l'avertisseur sonore, la présence, le bon état et la fixation correcte des deux rétroviseurs. |
A
l'issue
des
vérifications,
le
candidat
met en
place
ses
équipements
de
protection
pour la
suite
des
épreuves.
L'expert
vérifie
visuellement
si
l'équipement
de
protection
est
porté
correctement
et, en
cas
d'erreur
ou
d'oubli,
invite
le
candidat
à
rectifier
la ou
les
anomalies.
Le
candidat
présente
un
casque
homologué
à sa
taille.
Le
candidat
coiffe
son
casque.
S'il est
non ou
mal
attaché,
l'expert
l'indique
au
candidat,
en lui
précisant
qu'il
devra
être
attaché
correctement
lors de
la
réalisation
des
exercices
suivants.
S'il
paraît
manifestement
de
taille
inadaptée,
l'expert
l'indique
au
candidat,
applique
la
notation
B à
l'exercice
de
déplacement
sans
l'aide
du
moteur
et de
contrôle
de
l'état
du
véhicule
et lui
demande
de
trouver
un
casque
conforme
pour les
exercices
suivants.
d)
Evaluation/
principes
:
Afin que
l'évaluation
soit
pratiquée
de façon
homogène,
il est
précisé
que :
― pour
cet
exercice
un seul
essai
est
autorisé
;
― deux
notations
sont
possibles
pour cet
exercice
: A ou B
;
― les
points
de
départ
et
d'arrivée
de
l'exercice
de
maîtrise
de la
moto
sans
l'aide
du
moteur,
matérialisés
sur les
fiches
d'examen,
doivent
être
respectés
;
― le
candidat
n'est
pas tenu
de
respecter
la
trajectoire
indiquée
sur les
fiches.
Seul est
à
prendre
en
compte
le
passage
à
l'intérieur
des
portes
matérialisées
sur les
fiches ;
― le
candidat
reste
libre
quant à
la
méthode
à
employer
pour
avancer
ou
reculer
la moto
(position
des
mains,
du corps
et du
regard).
Seul le
résultat
est à
prendre
en
compte ;
―
l'arrêt
est
autorisé
;
― le
candidat
utilise
la
béquille
de son
choix.
En
revanche,
lors du
déplacement
de la
moto, la
béquille
latérale
doit
être
relevée.
En cas
d'oubli,
l'expert
l'indique
au
candidat
et ne le
sanctionne
pas ;
―
lorsque
la
marche
arrière
ne peut
être
réalisée
en une
seule
manœuvre,
le fait
pour le
candidat
d'effectuer
une
marche
avant en
ligne
droite
n'entraîne
pas une
sanction
mais une
intervention
immédiate
de
l'expert
pour que
la
marche
avant
soit
effectuée
en
direction
de la
porte
précédente
;
―
lorsque
la
marche
arrière
ne peut
être
réalisée
en une
seule
manœuvre,
le fait
pour le
candidat
d'effectuer
plus
d'une
marche
avant
n'entraîne
pas une
sanction
mais une
intervention
immédiate
de
l'expert
pour
interdire
cette
pratique
;
― le
port du
casque
et des
gants
n'est
pas
obligatoire
pour les
exercices
de
maîtrise
de la
moto
sans
l'aide
du
moteur ;
― le
vocabulaire
technique
ou la
façon de
s'exprimer
lors du
contrôle
du
véhicule
ne
doivent
pas être
pris en
compte
dans
l'évaluation
;
― un
point de
contrôle
de
l'état
du
véhicule
hors la
liste
proposée
mais
concernant
le sujet
de
vérification
choisi
ne doit
pas
entraîner
une
pénalisation
du
candidat.
Toutefois,
pour ne
pas
allonger
la durée
de
l'épreuve,
l'expert
peut
inviter
le
candidat
à
limiter
son
contrôle
aux
seuls
points
exigés ;
― le
résultat
de cet
exercice
est
communiqué
au
candidat.
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DE L'EXERCICE |
* Exercice non réalisé :
Impossibilité de réaliser l'exercice.
* Chute de la machine :
moto couchée, un point d'appui au sol (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé par la moto :
Quelle que soit la partie de la moto qui a provoqué la chute ou le déplacement du cône.
Le déplacement ou la chute du cône par le conducteur n'est pas pris en compte.
L'expert doit attendre que le candidat ait vu son erreur avant de remettre le cône à sa place.
* Erreur de parcours :
Ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu. |
* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une ou plusieurs erreurs : notation B
* Exercice non réalisé : notation B
* Casque manifestement inadapté : notation B |
Vérifications
* Point de contrôle inexact ou non réalisé.
* Point de contrôle hors sujet :
Ce qui n'est pas conforme au sujet prévu (point de contrôle autre sujet, par exemple). |
|
IV-2. ―
Déplacement
de la
moto à
allure
réduite
a)
Objectif
:
L'objectif
de ce
test est
de
s'assurer
que le
candidat
est apte
à
déplacer
sa
machine
à allure
réduite
:
― il
sait
s'arrêter
et
démarrer
en
tournant
;
― il
maîtrise
le
gabarit
de sa
motocyclette
;
― il
sait
diriger
sa
vision
et
adopter
une
bonne
position
sur la
motocyclette
;
― il
sait
manipuler
avec
aisance
l'embrayage,
l'accélérateur,
le
guidon
et les
freins ;
― il
conserve
son
aptitude
avec un
passager.
b)
Explications
et
reconnaissance
de
l'exercice
:
Installation
:
Seuls
les
cônes
figurant
sur les
fiches
d'examen
(pièce
n° 2
support
d'examen)
doivent
être
installés
sur la
piste
lors des
exercices.
La mise
en place
de la
moto au
départ
est
effectuée
par
l'accompagnateur.
Le
départ
de
l'exercice
se fait
la roue
arrière
au
niveau
du point
(1).
Pour ce
faire,
au cours
de la
reconnaissance
sur
fiche,
les
explications
ci-dessous
sont
fournies
au (x)
candidat
(s) :
― la
position
de la
motocyclette
se situe
au
départ
du test
;
― le
candidat
doit
effectuer
sans
passager
le
parcours,
sens
(1-5) ;
―
lorsque
l'épreuve
est
passée
sur un
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesse
manuel,
il doit
effectuer
le
parcours
de (2)
en (3)
en
roulant
au pas,
de façon
à
démontrer
sa
capacité
à
actionner
l'embrayage,
si
nécessaire
en
combinaison
avec
l'accélérateur
et/ ou
les
freins ;
― le
candidat
doit
marquer
l'arrêt
en (4)
(pied
[s] au
sol,
moto
immobilisée),
la moto
pouvant
chevaucher
la ligne
d'arrêt,
avant de
repartir
;
― il
doit
s'arrêter
la roue
avant
approximativement
au
niveau
de la
ligne C6
(point
5) pour
faire
monter
le
passager
;
― il
doit
effectuer
avec le
passager,
le
parcours
défini
par la
fiche
d'examen,
sens
(5-6) ;
―
l'exercice
se
termine
au
franchissement
de la
porte
(6) ;
― le
candidat
doit
obligatoirement
effectuer
le
parcours
retenu,
aucune
erreur
n'étant
admise ;
― il
dispose
de deux
essais
si
nécessaire
;
― toute
marche
arrière
est
interdite
;
― la
chute
entraîne
l'échec
immédiat
et
l'interruption
de
l'examen.
L'expert
doit
s'assurer
de la
parfaite
compréhension
des
consignes
données.
c)
Evaluation/
principes
:
Afin que
l'évaluation
soit
pratiquée
de façon
homogène,
il est
précisé
que :
― le
point de
départ
de
l'exercice
de
maîtrise
de la
moto à
allure
réduite
matérialisé
sur les
fiches
d'examen
doit
être
impérativement
respecté
;
― le
parcours
prévu
par les
fiches
doit
être
respecté
;
― pour
cet
exercice
deux
essais
sont
autorisés
(sauf en
cas de
chute) ;
― trois
notations
sont
possibles
pour cet
exercice
: A, B
ou C ;
― la
réalisation
d'un
essai
est
terminé
après le
franchissement
de la
dernière
porte,
motocyclette
arrêtée,
candidat
(e) pied
(s) au
sol ;
― une
chute
entraîne
la
notation
C et
l'arrêt
immédiat
de
l'examen
;
― la
chute
est
définie
par la
motocyclette
couchée,
un point
d'appui
au sol,
autre
que les
pneumatiques
;
― la
chute
n'est
prise en
compte
que lors
de la
réalisation
de
l'essai,
et pas
entre
deux
essais ;
― deux
zones
sont
neutralisées
:
― du
point
(1)
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
arrière
de la
première
porte
(cependant,
pour ne
pas
allonger
la durée
de
l'épreuve,
le
nombre
d'essais
accordés
pour se
repositionner
est
limité à
trois.
Au-delà,
le
candidat
ne se
repositionne
pas et
il doit
réaliser
le
parcours)
;
― de la
prise du
passager
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
avant
des
marquages
de la
tête
d'évitement
(cependant,
pour ne
pas
allonger
la durée
de
l'épreuve,
le
candidat
ne se
repositionne
pas) ;
― les
éventuelles
erreurs
commises
en zones
neutralisées
ne sont
pas
prises
en
compte
lors de
l'évaluation,
à
l'exception
de la
chute,
qui
reste
éliminatoire
quels
qu'en
soient
l'endroit
et la
cause
(exemple
: chute
provoquée
par la
montée
du
passager)
;
― le
candidat,
sauf sur
le
parcours
de (2)
en (3),
s'il
utilise
un
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesse
manuel,
reste
libre
quant à
la
méthode
à
employer
pour
faire
évoluer
la moto
(utilisation
des
commandes,
position
du
corps,
du
regard)
;
― pour
évaluer
la
capacité
du
candidat
à rouler
au pas
en
actionnant
l'embrayage,
si
nécessaire
en
combinaison
avec
l'accélérateur
et/ ou
les
freins
sur le
parcours
de (2)
en (3),
l'expert
peut
utiliser
un
chronomètre.
Dans ce
cas il
précise
au
candidat
les
conditions
dans
lesquelles
celui-ci
effectue
le
parcours
de (2)
en (3),
notamment
la durée
minimale
à
respecter
;
―
l'arrêt
n'est
autorisé
que
lorsqu'il
est
prévu
par la
fiche, à
savoir
en (4)
et en
(5) ;
―
l'arrêt
étant
progressif
et non
instantané,
le ou
les
pieds
posés à
cette
occasion
ne
doivent
pas être
considérés
comme
des
erreurs
;
― le
fait
pour le
candidat
d'effectuer
une
marche
arrière
lors
d'un
arrêt
n'entraîne
pas de
sanction
mais une
intervention
immédiate
de
l'expert
pour
interrompre
cette
pratique.
S'il
l'estime
nécessaire,
l'expert
peut
demander
au
candidat
de se
replacer
dans la
position
qu'il
occupait
avant
d'entamer
cette
action.
― un
pied
posé au
sol, au
moment
du
départ
en (4),
à
l'occasion
de la
reprise
d'équilibre
ne doit
pas être
considéré
comme
une
erreur ;
― le
passager
doit se
tenir
des deux
mains,
le plus
près
possible
du
conducteur,
les
pieds
sur les
repose-pieds
et les
genoux
serrés.
Toute
autre
attitude
ne peut
être
acceptée.
Le
passager
ne doit
pas
communiquer
avec le
candidat.
Dans le
cas
contraire,
appliquer
la
notation
C ;
― les
explications
sur la
façon de
procéder
pour
réussir
l'exercice
ne
doivent
pas être
indiquées
au
candidat
;
― le
résultat
de cet
exercice
doit
être
clairement
communiqué
au
candidat
;
― au
cours
d'un
essai,
le fait
que le
candidat
ne
poursuive
pas
l'exercice
et
revienne
au point
de
départ,
suite à
une ou
plusieurs
erreurs
(entraînant
une
notation
C) ne
signifie
pas
qu'il
abandonne.
Chaque
candidat
a la
faculté
de
terminer
son
parcours
ou de
revenir
au point
de
départ.
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DE L'EXERCICE |
* Chute de la machine :
Moto couchée, un point d'appui au sol (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé ou renversé :
c'est un cône qui doit être remis en place.
Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
* Piquet déplacé ou renversé :
C'est un piquet qui doit être remis en place.
Un piquet touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
Le déplacement ou le renversement d'un piquet par son embase n'est pas considéré comme une erreur.
* Pied au sol :
C'est un pied qui touche le sol.
Plusieurs pieds au sol au même moment (même cause) ne comptent que pour une erreur.
Un pied qui n'est plus sur le repose-pied et qui ne touche pas le sol n'est pas considéré comme une erreur.
* Cône ou piquet déplacé ou renversé et pose d'un ou plusieurs pieds au sol de façon simultanée : lorsque à l'occasion du franchissement d'une porte un cône ou un piquet sont renversés obligeant le candidat ou le passager à mettre un ou plusieurs pieds au sol, il ne sera compté qu'une erreur. Les deux effets n'ayant qu'une seule et même cause.
* Mauvaise utilisation de l'embrayage, si nécessaire en combinaison avec l'accélérateur et/ ou les freins sur le parcours de (2) en (3) (*).
* Erreur de parcours :
ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
* Obstacle ou porte non franchi :
Correspond à l'impossibilité technique de négocier l'obstacle ou la porte. Une seule roue passant en dehors d'une porte est considérée comme un obstacle non franchi.
* Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du terrain matérialisées sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque les lignes sont peintes dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n'y a pas sortie de terrain si l'on roule sur la ligne sans la franchir.
* Arrêt (en dehors de la prise du passager et de l'arrêt obligatoire prévu par la fiche en [4]) : le motocycle est à l'arrêt, le candidat a un ou les pieds au sol. |
Cas général :
* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une erreur : notation B
* Deux erreurs : notation C
Cas particuliers :
* Erreur de parcours : notation C
* Obstacle ou porte non franchi : notation C
* Arrêt (en dehors de la prise du passager et de l'arrêt obligatoire prévue par la fiche en [4]) : notation C
L'arrêt en équilibre n'est pas considéré comme une erreur.
* Sortie de terrain : notation C
* Exercice non réalisé : notation C
* Chute de la moto : notation C et interruption de l'examen |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
V. ―
Maîtrise
de la
moto à
allure
plus
élevée
hors
circulation
V-1. ―
Freinage
d'urgence
Vous
pouvez
consulter
le
tableau
dans le
JO n° 15
du
18/01/2013
texte
numéro
23
a)
Objectif
:
L'objectif
de ce
test est
de
s'assurer
que le
candidat
maîtrise
sa
machine
lors
d'un
freinage
d'urgence
à une
allure
élevée
d'au
moins 50
km/ h.
Le
candidat
sait
freiner
sur une
courte
distance,
sans
chuter,
tout en
conservant
l'équilibre.
Il sait
où
positionner
son
regard.
b)
Explications
et
reconnaissance
de
l'exercice
:
Les
explications
concernant
les
exercices
de
freinage
et
d'évitement
sont
fournies
simultanément.
Chaque
candidat
réalise
successivement
les
épreuves
de
freinage
et
d'évitement
à allure
plus
élevée,
sauf en
cas
d'échec,
de chute
ou
d'abandon.
Installation
des
exercices
: seuls
les
cônes
figurant
sur les
fiches
d'examen
(pièce
n° 3
supports
d'examen)
doivent
être
installés
sur la
piste
lors des
exercices.
La mise
en place
de la
moto au
point de
départ
est
effectuée
par le
candidat.
Au cours
de la
reconnaissance
sur
fiche,
les
explications
ci-dessous
sont
fournies
au (x)
candidat
(s) :
― il
doit
démarrer
de
l'extrémité
de la
piste,
monter
les
trois
premiers
rapports
de
vitesse
au
minimum
à
l'aller
avant la
ligne C6
(*) ;
― il
doit,
après
avoir
fait un
demi-tour,
effectuer
le
retour
en ligne
droite,
avoir
engagé
le
troisième
rapport
de
vitesse
au
minimum
(*) et
avoir
atteint
la
vitesse
minimum
de 50
km/ h au
point
(1) ;
― il
doit au
passage
en (1)
effectuer
un
freinage
d'urgence
et
immobiliser
sa moto
:
― avant
la ligne
C5 si la
piste
est
sèche ;
― avant
la ligne
C4 si la
piste
est
humide ;
― il
doit
obligatoirement
effectuer
le
parcours
fixé par
la fiche
d'examen
;
― il
dispose
de deux
essais,
si
nécessaire
;
― un
essai
est
terminé
véhicule
arrêté ;
― la
chute
entraîne
l'échec
immédiat
et
l'interruption
de
l'examen.
L'expert
doit
s'assurer
de la
parfaite
compréhension
des
consignes
données.
(*)
Sauf
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesse
automatique.
c)
Evaluation/principes
:
Il est
précisé
que :
― le
départ
des
exercices
de
freinage
à allure
plus
élevée
doit se
situer
approximativement
en bout
de piste
(premiers
marquages
des
exercices
à allure
réduite,
par
exemple)
;
― pour
cet
exercice
deux
essais
sont
autorisés
(sauf en
cas de
chute) ;
― trois
notations
sont
possibles
pour cet
exercice
: A, B
ou C ;
― la
réalisation
d'un
essai
est
terminée
après le
freinage
d'urgence,
motocyclette
arrêtée,
candidat(e)
pied(s)
au sol ;
― les
explications
sur la
façon de
procéder
pour
réussir
l'exercice
ne
doivent
pas être
indiquées
au
candidat
;
― une
zone est
neutralisée
:
― du
départ
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
avant
(point
de
contact
au sol)
de la
ligne C4
(un seul
essai
est
accordé
pour se
repositionner.
Au-delà,
le
candidat
ne se
repositionne
pas et
le
parcours
doit
être
réalisé)
;
― les
éventuelles
erreurs
commises
en zone
neutralisée
ne sont
pas
prises
en
compte
lors de
l'évaluation,
à
l'exception
de la
chute,
qui
reste
éliminatoire
quels
qu'en
soient
l'endroit
et la
cause ;
― à
l'aller,
le
troisième
rapport
de
vitesse
(minimum)
doit
être
engagé
au plus
tard
avant la
ligne
C6. Dans
le cas
contraire,
la
notation
B serait
attribuée
(sauf
pour les
véhicules
équipés
d'un
changement
de
vitesse
automatique)
;
― lors
du
demi-tour,
seuls
sont à
prendre
en
compte
le
renversement
du cône
central
et la
sortie
de
terrain.
Le
rapport
de
vitesse
utilisé
et
l'allure
ne
doivent
pas être
évalués
;
― au
retour,
le
troisième
rapport
de
vitesse
(minimum)
doit
être
engagé
au plus
tard
avant le
début du
freinage.
Dans le
cas
contraire,
la
notation
B serait
attribuée
(sauf
pour les
véhicules
équipés
d'un
changement
de
vitesse
automatique)
;
― au
cours
d'un
essai,
le fait
que le
candidat
ne
poursuive
pas
l'exercice
et
revienne
au point
de
départ,
suite à
une ou
plusieurs
erreurs
(entraînant
une
notation
C), ne
signifie
pas
qu'il
abandonne.
Chaque
candidat
a la
faculté
de
terminer
son
parcours
ou de
revenir
au point
de
départ ;
― la
chute
est
définie
par la
motocyclette
couchée,
un point
d'appui
au sol,
autre
que les
pneumatiques
;
― la
chute
n'est
prise en
compte
que lors
de la
réalisation
des
essais,
et pas
entre
deux
essais ;
― une
chute
entraîne
la
notation
C et
l'arrêt
immédiat
de
l'examen
;
― le
résultat
de cet
exercice
doit
être
clairement
communiqué
au
candidat
;
―
l'utilisation
du radar
doit
respecter
les
principes
suivants
:
―
l'expert
doit
impérativement
se
placer
selon
les
prescriptions
d'utilisation
du radar
afin
d'être
en
mesure
de
relever
précisément
la
vitesse
au
moment
défini
par la
fiche
d'examen
;
― en cas
de panne
du radar
en cours
d'essai
ou
d'absence
de
mesures
fiables,
celui-ci
est
annulé
et il
est
procédé
à un
nouvel
essai ;
― en
l'absence
de radar
opérationnel,
les
examens
ne
peuvent
avoir
lieu ;
― il a
été fixé
une
marge
d'erreur
de 5
km/h qui
doit
être
ajoutée
à la
vitesse
lue sur
le
radar,
ainsi
l'expert
ne prend
pas en
compte
la
vitesse
enregistrée
mais la
vitesse
retenue
après
application
de la
marge
d'erreur
(exemple
:
vitesse
lue sur
le radar
46 km/h,
vitesse
retenue
51
km/h).
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DE L'EXERCICE |
* Chute de la machine : Moto couchée, un point d'appui au sol, (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé ou renversé : C'est un cône qui doit être remis en place. Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
* Troisième rapport de vitesse non engagé à l'aller avant la ligne C6 (*)
* Troisième rapport de vitesse non engagé au retour avant le freinage (*)
* Erreur de parcours : Ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
* Non-respect de la vitesse minimale : vitesse de référence (50 km/h) non atteinte au point de contrôle.
* Distance d'arrêt trop longue : arrêt, avec contact au sol de la bande de roulement de la roue avant au delà de la ligne C4 ou C5 en fonction des circonstances (piste sèche ou humide).
* Arrêt complet avant le freinage : le motocycle est à l'arrêt, le candidat a le ou les pieds au sol.
* Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du « U » matérialisé sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque le « U » est peint dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n'y a pas sortie de terrain si l'on roule sur la ligne sans la franchir. |
Cas général :
* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une erreur : notation B
* Deux erreurs ou plus : notation C
Cas particuliers :
* Sortie de terrain : notation C
* Erreur de parcours : notation C
* Arrêt complet avant le freinage : notation C
* Non-respect de la vitesse minimale : notation C
* Distance d'arrêt trop longue : notation C
* Exercice non réalisé : notation C
* Chute de la moto : notation C et interruption de l'examen |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
V-2. ―
Evitement
Vous
pouvez
consulter
le
tableau
dans le
JO n° 15
du
18/01/2013
texte
numéro
23
a)
Objectif
:
L'objectif
de ce
test est
de
s'assurer
que le
candidat
maîtrise
sa
machine
à allure
plus
élevée
et est à
même de
réaliser
une
manœuvre
d'évitement.
Il
possède
les
techniques
de
contre-braquage
(ou
braquage
inverse)
et
d'évitement.
Il est
capable
de
revenir
sur sa
trajectoire
initiale.
Il sait
où
positionner
son
regard.
Il sait
effectuer
un
freinage
pour
s'arrêter
avec
précision.
b)
Explications
et
reconnaissance
de
l'exercice
:
Les
explications
concernant
les
exercices
de
freinage
et
d'évitement
sont
fournies
simultanément.
Chaque
candidat
réalise
successivement
les
épreuves
de
freinage
et
d'évitement
à allure
plus
élevée,
sauf en
cas
d'échec,
de chute
ou
d'abandon.
Installation
des
exercices
: seuls
les
cônes
figurant
sur les
fiches
d'examen
(pièce
n° 4
supports
d'examen)
doivent
être
installés
sur la
piste
lors de
ces
exercices.
La mise
en place
de la
moto au
point de
départ
est
effectuée
par le
candidat.
Au cours
de la
reconnaissance
sur
fiche,
les
explications
ci-dessous
sont à
fournir
au
candidat
:
― il
doit
démarrer
de
l'extrémité
de la
piste,
avoir
monté
les
trois
premiers
rapports
de
vitesse
à
l'aller
avant la
ligne C6
(*) ;
― il
doit au
point
(1)
avoir
atteint
la
vitesse
minimum
de 40
km/h ;
― il
doit,
après
avoir
fait un
demi
tour,
effectuer
le
retour
en ligne
droite,
avoir
engagé
le
troisième
rapport
de
vitesse
au
minimum
(*) et
avoir
atteint
la
vitesse
minimum
de 50
km/h au
point
(2) ;
― il
doit au
passage
en (2)
effectuer
un
évitement
et aller
immobiliser
sa moto
en zone
(3) ;
― il
doit
obligatoirement
effectuer
le
parcours
fixé par
la fiche
d'examen
;
― il
dispose
de deux
essais,
si
nécessaire
;
― un
essai
est
terminé
véhicule
arrêté
en zone
(3) ;
― la
chute
entraîne
l'échec
immédiat
et
l'interruption
de
l'examen.
L'expert
doit
s'assurer
de la
parfaite
compréhension
des
consignes
données.
(*)
Sauf
véhicule
équipé
d'un
changement
de
vitesses
automatique.
c)
Evaluation/principes
:
Afin que
l'évaluation
soit
pratiquée
de façon
homogène,
il est
précisé
que :
― le
départ
des
exercices
d'évitement
à allure
plus
élevée
doit se
situer
approximativement
en bout
de piste
(premiers
marquages
des
exercices
à allure
réduite
par
exemple)
;
― pour
cet
exercice
deux
essais
sont
autorisés
(sauf en
cas de
chute) ;
― trois
notations
sont
possibles
pour cet
exercice
: A, B
ou C ;
― la
réalisation
d'un
essai se
termine
en zone
(3),
comme
prévu
sur la
fiche,
motocyclette
arrêtée,
candidat(e)
pied(s)
au sol ;
― les
explications
sur la
façon de
procéder
pour
réussir
l'exercice
ne
doivent
pas être
indiquées
au
candidat
;
― une
zone est
neutralisée
:
― du
départ
jusqu'au
franchissement
par la
bande de
roulement
avant
(point
de
contact
au sol)
de la
ligne C4
(un seul
essai
est
accordé
pour se
repositionner.
Au-delà,
le
candidat
ne se
repositionne
pas et
le
parcours
doit
être
réalisé)
;
― les
éventuelles
erreurs
commises
en zone
neutralisée
ne sont
pas
prises
en
compte
lors de
l'évaluation,
à
l'exception
de la
chute,
qui
reste
éliminatoire
quels
qu'en
soient
l'endroit
et la
cause ;
― à
l'aller,
le
troisième
rapport
de
vitesse
(minimum)
doit
être
engagé
au plus
tard
avant la
ligne
C6. Dans
le cas
contraire,
la
notation
B serait
attribuée
(sauf
pour les
véhicules
équipés
d'un
changement
de
vitesses
automatique)
;
― lors
du
demi-tour,
seuls
sont à
prendre
en
compte
le
renversement
du cône
central
et la
sortie
de
terrain.
Le
rapport
de
vitesse
utilisé
et
l'allure
ne
doivent
pas être
évalués
et
considérés
comme
une
erreur ;
― au
retour,
le
troisième
rapport
de
vitesse
minimum
doit
être
engagé
au plus
tard
avant
l'entrée
dans
l'évitement.
Dans le
cas
contraire,
la
notation
B serait
attribuée
(sauf
pour les
véhicules
équipés
d'un
changement
de
vitesse
automatique)
;
― au
cours
d'un
essai,
le fait
que le
candidat
ne
poursuive
pas
l'exercice
et
revienne
au point
de
départ,
suite à
une ou
plusieurs
erreurs
(entraînant
une
notation
C) ne
signifie
pas
qu'il
abandonne.
Chaque
candidat
gère son
examen
comme
bon lui
semble
et reste
libre de
terminer
son
parcours
ou de
revenir
au point
de
départ ;
― la
chute
est
définie
par la
motocyclette
couchée,
un point
d'appui
au sol,
autre
que les
pneumatiques
;
― la
chute
n'est
prise en
compte
que lors
de la
réalisation
des
essais,
et pas
entre
deux
essais ;
― une
chute
entraîne
la
notation
C et
l'arrêt
immédiat
de
l'examen
;
― le
résultat
de cet
exercice
doit
être
clairement
communiqué
au
candidat
;
― quel
que soit
le
résultat
de
l'exercice,
le
candidat
est
libre
d'abandonner
l'examen
en cours
;
―
l'utilisation
du radar
doit
respecter
les
principes
suivants
:
―
l'expert
doit
impérativement
se
placer
selon
les
prescriptions
d'utilisation
du radar
afin
d'être
en
mesure
de
relever
précisément
la
vitesse
au
moment
défini
par la
fiche
d'examen
;
― en cas
de panne
du radar
en cours
d'essai
ou
d'absence
de
mesures
fiables,
celui-ci
est
annulé
et il
est
procédé
à un
nouvel
essai ;
― en
l'absence
de radar
opérationnel,
les
examens
ne
peuvent
avoir
lieu ;
― il a
été fixé
une
marge
d'erreur
de 5
km/h qui
doit
être
ajoutée
à la
vitesse
lue sur
le
radar,
ainsi
l'expert
ne prend
pas en
compte
la
vitesse
enregistrée
mais la
vitesse
retenue
après
application
de la
marge
d'erreur
(exemple
:
vitesse
lue sur
le radar
46 km/h,
vitesse
retenue
51
km/h).
DÉFINITION DES ERREURS |
NOTATION DES ERREURS |
* Chute de la machine :
Moto couchée, un point d'appui au sol (autre que les pneumatiques).
* Cône déplacé ou renversé :
C'est un cône qui doit être remis en place.
Un cône touché ne nécessitant pas une remise en place n'est pas considéré comme une erreur.
* Troisième rapport de vitesse non engagé à l'aller avant la ligne C6 (*)
* Troisième rapport de vitesse non engagé au retour avant l'entrée de l'évitement (*)
* Erreur de parcours :
Ce qui n'est pas en tout point conforme au parcours initialement reconnu.
* Non-respect de la vitesse minimale :
― vitesse de référence (40 km/h) non atteinte au point de contrôle (1) ;
― vitesse de référence (50 km/h) non atteinte au point de contrôle (2).
* Arrêt hors zone (3) :
L'arrêt est considéré hors zone (3) dès qu'un point de contact au sol de la motocyclette se trouve hors des limites définies par les fiches d'examen (matérialisées par 4 cônes sur la piste).
* Arrêt complet avant la zone (3) : la motocyclette est à l'arrêt, le candidat a le ou les pieds au sol.
* Renversement d'un ou plusieurs cônes de la tête d'évitement : quel que soit la partie de la moto ou du conducteur ayant provoqué la chute du cône.
* Sortie de terrain : correspond à la sortie des limites du « U » matérialisé sur le sol par une bande de peinture de 10 cm de largeur. Lorsque le « U » est peint dans la limite des 6 mètres (largeur de la piste), il n'y a pas sortie de terrain si l'on roule sur la ligne sans la franchir. |
Cas général :
* Exercice correctement réalisé : notation A
* Une erreur : notation B
* Deux erreurs ou plus : notation C
Cas particuliers :
* Sortie de terrain : notation C
* Erreur de parcours : notation C
* Arrêt complet avant la zone (3) : notation C
* Arrêt hors zone (3) : notation C
* Non-respect de la vitesse minimale : notation C
* Renversement d'un ou plusieurs cônes de la tête d'évitement : notation C
* Exercice non réalisé : notation C
* Chute de la moto : notation C et interruption de l'examen. |
(*) Sauf véhicule équipé d'un changement de vitesse automatique. |
VI. ―
L'interrogation
orale
VI-1. ―
Modalités
Elle
peut se
dérouler
sur la
piste,
en salle
ou dans
le
véhicule
de
l'accompagnateur.
VI-2. ―
Evaluation/principes
La fiche
tirée au
sort
sert de
support
au
candidat.
Il doit
pouvoir
s'exprimer
librement
et il
convient
que
l'évaluation
des
connaissances
soit
indépendante
de la
qualité
d'expression.
En cas
de
difficultés
de
compréhension
relatives
à la
question
ou
d'imprécisions
concernant
la
réponse,
l'expert
doit
orienter
le
candidat,
sans
pénalisation
de ce
dernier.
Il
appartient
à
l'expert
de
relancer
un
dialogue
inexistant
ou mal
orienté.
La
notation
s'établit
selon un
système
à trois
niveaux
symbolisés
par une
lettre :
―
connaissances
acquises
: A ;
―
connaissances
en cours
d'acquisition
: B ;
―
connaissances
non
acquises
: C.
Compte
tenu de
la
densité
des
informations,
il ne
doit pas
être
exigé
des
candidats
de
restituer
« par
cœur »
le
contenu
de
chaque
fiche.
VII. ―
Modalités
pratiques
de
l'épreuve
en
circulation
Il est
fait
recours
à la
procédure
du
véhicule
suiveur,
avec
liaison
radio
permanente
entre le
candidat
et
l'expert.
Les
indications
de
direction
sont
données
par
l'expert
au moyen
de la
liaison
radio.
L'épreuve
se
déroule
avec un
seul
candidat
sur la
motocyclette.
L'expert
a la
possibilité
d'emmener
simultanément
plusieurs
candidats
pour
augmenter
la
diversification
des
secteurs
d'examen
chaque
fois que
le
nombre
de
candidats
et le
véhicule
suiveur
le
permettent.
L'ordre
de
passage
des
candidats
présentés
par un
même
établissement
d'enseignement
de la
conduite
et de la
sécurité
routière
relève
du choix
de
l'enseignant
ou du
représentant
de
l'école
de
conduite.
Le
véhicule
suiveur
n'est
pas
considéré
comme un
véhicule
d'examen,
il ne
doit
donc pas
être
obligatoirement
équipé
de
doubles-commandes
et de
panneaux
de toit
portant
la
mention
«
Auto-école
».
Il doit
répondre
aux
conditions
ci-après
:
― être
un
véhicule
de
série,
réceptionné
sous le
genre
voiture
particulière
(VP) ou
camionnette
(CTTE),
dont le
poids
total
autorisé
en
charge
(PTAC)
n'excède
pas 3
500 kg ;
―
comporter
au moins
quatre
places
assises
;
― être
équipé
de
vitres
latérales
au
niveau
de
toutes
les
places
assises
et d'une
vitre
arrière
;
―
atteindre
une
vitesse
suffisante
permettant
de
suivre
la moto
dans des
conditions
normales
de
circulation
en
agglomération,
sur
route et
autoroute.
VIII. ―
Evaluation
du
comportement
en
circulation
VIII-1.
―
Généralités
L'épreuve
pratique
de
l'examen
du
permis
de
conduire
des
catégories
A1, A2
et A a
pour
objet de
contrôler
les
connaissances,
les
aptitudes
et le
comportement
des
candidats,
nécessaires
pour
circuler
en toute
sécurité.
Cette
épreuve
consiste
à
évaluer
chez
tout
candidat
:
― le
respect
des
dispositions
du
code de
la route
;
― sa
connaissance
du
véhicule
et sa
capacité
à
déceler
les
éventuels
défauts
techniques
les plus
importants
;
― sa
maîtrise
des
commandes
et de la
manipulation
du
véhicule
pour ne
pas
créer de
situations
dangereuses
;
― sa
capacité
à
assurer
sa
propre
sécurité
et celle
des
autres
usagers
sur tout
type de
route, à
percevoir
et à
anticiper
les
dangers
engendrés
par la
circulation
et à
agir de
façon
appropriée
;
― son
degré
d'autonomie
dans la
réalisation
d'un
trajet ;
― sa
capacité
à
adopter
un
comportement
courtois
et
prévenant
envers
les
autres
usagers,
en
particulier
les plus
vulnérables.
Cette
évaluation
est
réalisée
par
l'expert
dans les
conditions
définies
ci-après.
Le temps
consacré
au
candidat,
qui est
de
trente
minutes,
comprend
:
―
l'accueil
du
candidat
et la
vérification
de son
identité
;
― la
présentation
de
l'équipement
par le
candidat
et son
installation
sur la
motocyclette
;
― la
présentation
de
l'épreuve
par
l'expert,
en
précisant
aux
candidats
qu'ils
devront
en toute
sécurité
et avec
les
précautions
requises
:
―
réaliser
un
parcours
empruntant
des
voies à
caractère
urbain,
routier
et/ou
autoroutier
;
―
quitter
un
stationnement
et
s'insérer
dans le
flot de
circulation
;
― suivre
un
itinéraire
ou se
rendre
vers une
destination
préalablement
établie,
en se
guidant
de
manière
autonome,
pendant
une
durée
globale
d'environ
cinq
minutes
;
―
appliquer
les
règles
du
code de
la route
;
―
adopter
une
allure
adaptée
dans les
limites
autorisées
par la
réglementation
;
― faire
preuve
de
courtoisie
envers
les
autres
usagers,
notamment
les plus
vulnérables
;
―
suivant
les
circonstances,
ralentir,
s'arrêter
ou
repartir
sur
indication
de
l'expert
;
― la
réalisation
d'un
test de
la vue à
chaque
examen,
avant le
départ
en
circulation
ou à
l'occasion
d'un
arrêt
(en sont
dispensés
les
candidats
qui ont
satisfait
à une
visite
médicale
préalable
en vue
de
l'obtention
du
permis
de
conduire).
Si le
test
n'est
pas
concluant,
l'expert
en
signale
le
résultat
au
préfet ;
― une
phase de
conduite
effective
d'une
durée
minimale
de
vingt-cinq
minutes,
dont
environ
cinq
minutes
de
conduite
autonome
;
―
l'établissement
du bilan
de
compétences.
VIII-2.
―
Parcours
d'examen
L'épreuve
pratique
se
déroule
sur des
zones
d'évaluation
variées
empruntant
des
parcours
urbains,
routiers
et, si
possible,
autoroutiers
ou
assimilés.
L'expert
s'attache,
en
fonction
des
possibilités
du
secteur
d'examen,
à placer
le
candidat
dans le
maximum
de
situations
de
conduite
qu'un
conducteur
est
susceptible
de
rencontrer
en et
hors
agglomération.
Il
privilégie
le
passage
successif
d'une
zone à
l'autre
et
veille
autant
que
possible
à
ménager
une
progressivité
du
niveau
de
difficulté.
Pendant
le
parcours,
l'expert
dirige
le
candidat
au moyen
de la
liaison
radio en
s'assurant
qu'il
est bien
compris.
L'expert
utilise
notamment
les
panneaux
de
signalisation.
Pendant
la phase
de
conduite
effective,
le
candidat
est
placé en
situation
d'autonomie
pendant
environ
cinq
minutes.
a)
Principes
d'élaboration
du
parcours
:
Le
contenu
et la
durée
doivent
être en
conformité
avec les
dispositions
de
l'arrêté
fixant
les
modalités
pratiques
de
l'examen
du
permis
de
conduire
des
catégories
A1, A2
et A.
La phase
de
conduite
effective
du
candidat
doit
avoir
une
durée de
vingt-cinq
minutes.
Le
parcours
doit
comporter
globalement
un tiers
de
circulation
en
agglomération
et deux
tiers
hors
agglomération.
Le
candidat
doit
être
évalué
dans des
infrastructures
routières
et des
situations
de
circulation
suffisamment
variées.
L'objectif
est
d'évaluer
la
capacité
du
candidat
à
déceler
les
changements
de
contextes
de
circulation
et à
adapter
sa
conduite
en
conséquence.
La
construction
du
parcours
ne doit
pas être
figée
mais
elle
doit
correspondre
aux
besoins
d'évaluation
des
compétences
du
candidat,
au fur
et à
mesure
de leur
restitution.
Il
comporte
une
phase
guidée
et une
phase de
conduite
autonome.
b) Phase
de
conduite
autonome
:
Cette
phase
est mise
en œuvre
à
l'initiative
de
l'expert
et
consiste
à
demander
au
candidat
de
suivre
un
itinéraire
balisé
par des
panneaux
visibles.
L'expert
annonce
le début
et la
fin de
cette
phase au
candidat.
Pendant
l'exercice,
qui peut
être
fractionné,
l'expert
n'indique
plus les
directions
et
laisse
le
candidat
en
situation
d'autonomie
pendant
environ
cinq
minutes.
VIII-3.
―
Modalités
d'évaluation
a)
Principes
généraux
de
l'évaluation
:
Pour
chaque
compétence,
l'expert
prend en
compte
tant les
actions
bien
réalisées
que
celles
qui ne
l'ont
pas été.
A
l'exception
des
compétences
transversales,
chacune
est
évaluée
indépendamment
des
autres.
Pour
évaluer
les
actions
du
candidat,
il sera
tenu
compte
du
contexte
de
réalisation.
b)
Définition
des
compétences
:
Sur le
bilan,
les
compétences
sont
organisées
suivant
le
schéma
analytique
défini
ci-après
:
1. Un
ensemble
comprenant
trois
blocs et
pour
chacun
des
compétences
à
évaluer
:
Connaître
et
maîtriser
son
véhicule
:
― savoir
s'équiper,
s'installer
et
assurer
la
sécurité.
Avant le
départ,
le
candidat
procède
à la
présentation
de
l'équipement
assurant
sa
protection,
il
l'ajuste
et
effectue
les
différents
réglages
sur la
motocyclette
lui
permettant
d'avoir
une
bonne
visibilité.
Si
nécessaire,
il règle
ses
rétroviseurs
et met
en
fonction
le feu
de
croisement
:
― savoir
se
positionner
sur le
véhicule
en
circulation,
connaître
et
utiliser
les
commandes.
Le
candidat
adopte
une
position
de
conduite
sûre et
la
conserve
tout au
long de
l'épreuve.
Il est
capable
d'utiliser
les
commandes
de son
véhicule
dans
toutes
les
situations
: le
guidon ;
la boîte
de
vitesse
(le cas
échéant)
; le
frein ;
l'accélérateur
;
l'embrayage
(le cas
échéant).
Il
connaît
la
signification
des
témoins
d'alerte
du
tableau
de bord.
En
circulation,
il en
tient
compte
et sait
prendre
les
décisions
qui
s'imposent
(avarie
justifiant
l'arrêt
du
véhicule,
par
exemple).
Appréhender
la route
:
―
prendre
l'information.
Le
candidat
observe
son
environnement
et
recherche
les
indices
lui
permettant
d'évoluer
sans
être
surpris
et sans
surprendre
les
autres
usagers
:
― vers
l'avant
et
latéralement.
Le
candidat
recherche
les
indices
proches
et
lointains
situés
dans le
sens de
la
marche
ou
susceptibles
de
rencontrer
sa
trajectoire.
Il prend
en
compte
les
éléments
mobiles
(autres
usagers),
fixes
(signalisation,
configuration
des
lieux,
etc.) et
aléatoires
(état du
sol,
conditions
atmosphériques,
etc.) :
― vers
l'arrière
(rétroviseurs).
Le
conducteur
vérifie
régulièrement
la
présence
éventuelle
d'autres
usagers.
Avant
d'entreprendre
une
action
et
lorsque
la
situation
l'exige,
il prend
ses
informations
à l'aide
des
rétroviseurs
afin de
s'assurer
qu'il ne
gênera
pas ou
ne
surprendra
pas un
autre
usager
situé
derrière
lui :
― en
vision
directe.
Lorsque
la
configuration
des
lieux et
la
nature
de
l'action
le
nécessitent,
il
complète
sa prise
d'information
par un
contrôle
en
vision
directe.
Adapter
son
allure
aux
circonstances
:
Tout en
respectant
les
limitations
de
vitesse,
le
candidat
est
capable
d'augmenter,
de
maintenir
ou de
réduire
son
allure
en
fonction
de la
configuration
des
lieux,
du
contexte
de
circulation
et des
conditions
météorologiques.
Il ne
doit pas
rouler à
une
allure
susceptible
de
causer
une gêne
ou un
danger
pour les
autres
usagers.
Appliquer
la
réglementation
:
Le
candidat
applique
les
règles
contenues
dans le
code de
la route,
qu'elles
soient
ou non
matérialisées
par la
signalisation.
Le
candidat
se
conforme
aux
limitations
de
vitesse
en
vigueur
pour les
élèves
conducteurs
(R.
413-5).
Partager
la route
avec les
autres
usagers
:
―
communiquer
avec les
autres
usagers.
Le
candidat
indique
ses
intentions
aux
autres
usagers
et les
avertit
des
dangers
éventuels.
Il
utilise
les feux
indicateurs
de
changement
de
direction
du
véhicule
à chaque
fois que
cela est
nécessaire,
et au
moment
opportun
; il
avertit
les
autres
usagers
d'un
risque
d'obstacle
en
utilisant,
le cas
échéant,
les feux
de
détresse
(s'il
est le
dernier
d'une
file
ralentie
ou
arrêtée,
s'il
circule
à une
allure
anormalement
lente ou
s'il est
immobilisé
sur la
chaussée)
; dans
certaines
conditions
de
circulation
(au
crépuscule
par
exemple),
il peut
être
amené à
utiliser
l'avertissement
lumineux
(franchissement
d'intersection,
avant
d'effectuer
un
dépassement,
avant de
franchir
un
sommet
de côte
ou avant
d'aborder
un
virage)
;
lorsqu'une
situation
particulière
de
danger
le
nécessite,
le
candidat
utilise
l'avertisseur
sonore ;
il
s'assure
que ses
intentions
sont
comprises
par les
autres
usagers
avant
d'agir.
Partager
la
chaussée.
Le
candidat
positionne
son
véhicule
sur la
chaussée
en
tenant
compte
de la
réglementation,
de
l'infrastructure,
de la
configuration
des
lieux et
des
conditions
de
circulation.
Il
sélectionne
la voie
la plus
adaptée
à sa
progression
et
maintient
sa
trajectoire.
Maintenir
des
espaces
de
sécurité.
En
toutes
circonstances,
le
candidat
maintient
des
intervalles
de
sécurité
suffisants
autour
de son
véhicule
et tient
particulièrement
compte
des
usagers
vulnérables.
Il
augmente
cet
intervalle
lorsque
la
signalisation,
les
conditions
climatiques
ou la
situation
l'exigent.
Il est
capable
de
moduler
la
distance
de
sécurité
en
fonction
de sa
vitesse
et des
conditions
de
circulation.
2. Un
ensemble
autonomie-conscience
du
risque,
dans
lequel
trois
compétences
transversales
sont à
évaluer.
Analyse
des
situations
:
Le
candidat
est
capable
de
comprendre
les
situations,
d'anticiper
leur
évolution
et de
déceler
les
dangers
potentiels
qu'elles
comportent.
Il sait
détecter,
trier et
classer
les
informations
selon
leur
importance.
Adaptation
aux
situations
:
Le
candidat
est
capable
de
prendre
et de
mettre
en œuvre
les
décisions
adaptées
à partir
de
l'analyse
des
situations.
Le cas
échéant,
il sait
expliquer
les
raisons
de ses
choix.
Conduite
autonome
:
Le
candidat
est
capable
de
conduire
en
suivant
un
itinéraire
et/ou en
se
rendant
vers un
endroit
préalablement
défini
par
l'expert.
Il
recherche
la
signalisation
et les
indices
utiles à
son
déplacement.
Il
détecte
les
changements
de
direction
à
réaliser
et
déclenche
par
lui-même
l'enchaînement
des
actions
de
conduite.
Le
candidat
démontre
ainsi sa
capacité
à se
diriger
seul
dans la
circulation
tout en
maintenant
le
niveau
de ses
compétences.
3. La
courtoisie.
Le
candidat
fait
preuve
d'une
attitude
préventive
envers
les
autres
usagers
démontrant
globalement
sa
capacité
à
faciliter
la
fluidité
de la
circulation
et à
contrôler
ses
réactions
face à
la
pression
exercée
par les
autres
usagers
favorisant
ainsi
une
conduite
apaisée.
IX. ―
Transcription
de
l'évaluation
Le
résultat
de
l'épreuve
pratique
découle
du bilan
chiffré
de
l'évaluation
du
niveau
d'acquisition
des
compétences.
A
l'issue
de
chaque
examen,
l'expert
établit
le
recueil
du bilan
des
compétences
restituées
par le
candidat.
Le
résultat
de ce
bilan
est
communiqué
au
candidat.
Il est
également
précisé
au
candidat
si des
constatations
faites
par
l'expert
à
l'occasion
de
l'examen
entraînent
des
réserves
d'ordre
médical
ou
administratif.
L'expert
renseigne
le
niveau
d'appréciation
de
chaque
compétence
à
l'endroit
prévu
sur le
recueil
du bilan
des
compétences.
Les
sous-totaux
par
compétence
et le
total
chiffré
du bilan
des
compétences
sont
renseignés,
sauf si
une
erreur
éliminatoire
a été
commise.
Par
ailleurs,
le bilan
des
compétences
n'est
établi
que si
l'examen
a été
mené à
son
terme.
La
transcription
a pour
but de
communiquer
au
candidat
et à son
formateur
le bilan
des
compétences
dressé à
l'issue
de
l'épreuve
pratique
et de
mettre
en
évidence
les
points
nécessitant
un
complément
de
formation.
A N N E
X E 2
GUIDE DE
L'INTERROGATION
ORALE
DES
PERMIS
DE
CONDUIRE
DES
CATÉGORIES
A1, A2
ET A
Les
douze
fiches
Fiche 1
:
Le
risque
routier
moto/comportement
en
présence
d'un
accident
:
Le
risque
routier
moto.
Les
accidents
mortels
à moto.
Gravité.
Comportement
en
présence
d'un
accident.
Fiche 2
:
Cas
d'accidents
les plus
caractéristiques
:
I. -
Accidents
en
collision.
Les plus
caractéristiques.
II. -
Accidents
en solo.
Les plus
caractéristiques.
Fiche 3
:
Les
facteurs
de
risque à
moto :
Les
facteurs
de
risque.
Les
facteurs
aggravants.
Fiche 4
:
Prise de
conscience
des
risques
:
Les
profils
types de
motocyclistes.
La
conduite
prudente.
La
conduite
à
risque.
Fiche 5
:
La
conduite
préventive
:
Anticipation.
Adaptation
de la
vitesse.
Voir et
être vu.
Respect
des
distances
de
sécurité.
Savoir
freiner.
La
manœuvre
d'évitement.
Fiche 6
:
L'équipement
:
Le
casque.
La
tenue.
Les
gants et
les
chaussures.
Fiche 7
:
Les
éléments
mécaniques
du
motocycle
liés à
la
sécurité
:
Les
pneumatiques.
Les
freins.
Les
feux.
Les
niveaux.
Les
modifications
techniques.
Fiche 8
:
L'assurance
:
Les
différents
types :
L'assurance
obligatoire.
Les
assurances
facultatives.
Les
conséquences
d'un
défaut
d'assurance.
Les cas
de refus
de payer
par
l'assureur.
Fiche 9
:
L'alcool,
les
stupéfiants
:
L'alcool.
L'alcoolémie.
Les
effets.
Le
cannabis.
Les
médicaments.
Les
sanctions.
Fiche 10
:
La
fatigue,
la route
de nuit
:
La
fatigue.
La
somnolence.
Solutions.
La route
de nuit.
Fiche 11
:
Vitesse
et
freinage
:
Vitesse
en
mètres
par
seconde.
Le temps
de
réaction.
L'énergie
cinétique.
La
distance
de
freinage.
Les
distances
d'arrêt
et la
vitesse.
Freinage
et
réaction
de la
moto.
Freinage
et
dérapage.
Fiche 12
:
Stabilité
et
trajectoire
:
L'effet
gyroscopique.
Le
contre-braquage.
La force
centrifuge.
L'évitement.
Les
virages
à moto.
Les
éléments
de
réponse.
AVERTISSEMENT
Les
éléments
de
réponses
proposés
dans ce
document
ont pour
but de
permettre
aux
inspecteurs
du
permis
de
conduire
et de la
sécurité
routière,
aux
formateurs
et aux
candidats
de
situer
le
niveau
de
connaissances
exigé.
En aucun
cas il
n'est
demandé
aux
candidats
d'être
en
mesure
de
restituer
« par
cœur »
le
contenu
de ce
guide.
En
effet,
il est
rappelé
que
l'objet
de cette
épreuve
est de
vérifier
que le
candidat
a bien
compris,
par
exemple,
l'intérêt
de telle
réglementation
ou
l'importance
de telle
mesure
de
sécurité
routière
concernant
le
comportement
des
usagers
de la
route.
C'est la
raison
pour
laquelle,
les
formateurs
ne
doivent
pas se
contenter
d'établir
leur
programme
de
formation
en
fonction
de ce
seul
document,
mais
d'enseigner
aux
candidats
le
maximum
de
connaissances
en vue
d'un
comportement
sûr et
responsable
sur la
route,
tant
pour
leur
propre
sécurité
que
celle
des
autres
usagers.
Fiche 1
Le
risque
routier
moto/
comportement
en
présence
d'un
accident
Le
risque
routier
à moto
Les
motocyclistes
représentent
moins de
2 % du
trafic
mais
près de
20 % des
tués.
Ils sont
impliqués
dans
près
d'un
accident
corporel
sur
quatre.
Cela
représente
pour la
seule
année
2011 (*)
:
6 200
blessés
hospitalisés
;
760
décès.
A
kilométrage
égal un
conducteur
de moto
a 20
fois
plus de
risque
d'être
tué
qu'un
automobiliste.
Les
motocyclistes
morts
sur la
route
(*) :
Un tiers
meurt
dans des
accidents
sans
autre
usager
impliqué
;
2 décès
sur 3
ont lieu
en rase
campagne
;
Dans 9
cas sur
10 sur
route
sèche ;
93 % des
tués
sont des
hommes ;
1
motocycliste
tué sur
5 a
moins de
25 ans.
C'est
dans les
six
premiers
mois
après
l'obtention
du
permis,
ou dans
les six
premiers
mois de
reprise
de la
moto
après
une
longue
interruption
de
pratique
que le
risque
d'accident
mortel à
moto est
le plus
élevé.
Gravité
Du fait
de
l'absence
d'une
carrosserie,
le
motocycliste
ne
bénéficie
d'aucune
protection.
En
conséquence,
il
existe
un
risque
corporel
à chaque
accident,
à chaque
accrochage.
De plus,
la
gravité
de
l'accident
est
fonction
de la
vitesse,
or les
vitesses
pratiquées
par les
motocyclistes
sont
nettement
supérieures
à celles
pratiquées
par les
automobilistes.
Ainsi,
de
nombreux
blessés
sont
susceptibles
de
garder
des
séquelles
invalidantes.
Parmi
les
lésions
les plus
graves
on
trouve :
― la
tête
(lésions
cérébrales
:
traumatisme
crânien)
;
― les
membres
inférieurs
(lésions
orthopédiques
avec
amputation
d'un
membre
parfois)
;
― la
colonne
vertébrale
(les
lésions
de la
moelle
épinière
:
paraplégie
ou
tétraplégie).
Comportement
en
présence
d'un
accident
Les
gestes
d'urgence
:
―
PROTÉGER
;
―
ALERTER
;
―
SECOURIR.
Protéger
:
signaler
l'accident
aux
autres
usagers
pour
éviter
un sur
accident.
De nuit
essayer
d'éclairer
l'accident.
Alerter
: police
ou
gendarmerie
(numéro
d'urgence
européen
: 112),
lorsqu'on
arrive
le
premier
le plus
rapidement.
Sinon
passer
avec
prudence
pour ne
pas
encombrer
inutilement
les
lieux.
Secourir
:
couvrir
les
blessés,
leur
parler
mais ne
pas
intervenir
sans
compétences
spécialisées.
Les
gestes
dangereux
:
― donner
à boire
à un
blessé ;
―
déplacer
un
blessé
(sauf
nécessité
immédiate
:
incendie...)
;
―
enlever
son
casque à
un
motocycliste.
(*)
Source
ONISR.
Fiche 2
Cas
d'accidents
les plus
caractéristiques
I. ―
Accidents
en
collision
Ils sont
les plus
fréquents
et
souvent
les plus
graves
car
l'énergie
cinétique
libérée
est bien
plus
importante
que lors
d'un
choc
contre
un
obstacle
fixe.
Un choc
à 50
km/h
contre
obstacle
fixe
équivaut
déjà à
une
chute de
3
étages.
Mais un
choc
frontal
à 50
km/h
contre
un autre
véhicule
roulant
à 50
km/h est
comparable
à un
choc à
100 km/h
contre
obstacle
fixe,
soit une
chute
d'une
douzaine
d'étages.
Les
collisions
sont
dues
essentiellement
au fait
que les
autres
usagers
(les
automobilistes
en
particulier)
détectent
difficilement
les
motocyclistes.
La
nature
même
d'une
moto,
son
faible
gabarit
notamment
et sa
forte
capacité
d'accélération
sont des
caractéristiques
d'ensemble
qui ne
favorisent
pas une
bonne
détection.
Dans ce
type
d'accident,
il
ressort
principalement
de la
part des
motocyclistes
:
― une
faible
expérience
de la
conduite
;
― un
attachement
trop
rigide
au
statut
prioritaire
;
― une
vitesse
inadaptée
à la
situation.
Les plus
caractéristiques
:
1. En
intersection
:
automobiliste
non
prioritaire
qui
souhaite
s'insérer
dans le
trafic :
il ne
détecte
pas le
motocycliste
ou
apprécie
mal sa
vitesse
et lui
coupe la
route.
2.
Circulation
du
motocycliste
sur un
axe
prioritaire,
un
automobiliste
arrive
en face
et
change
de
direction
: il ne
détecte
pas le
motocycliste
ou
apprécie
mal sa
vitesse
et lui
coupe la
route.
3.
Manœuvre
de
dépassement
effectuée
par le
motocycliste
quand
l'automobiliste
décide
au même
moment
de
tourner
à gauche
: il ne
détecte
pas le
motocycliste
et lui
coupe la
route.
4.
Collision
par le
motocycliste
d'un
autre
usager à
l'arrêt
: non
respect
des
distances
de
sécurité,
inattention
ou excès
de
confiance
dans la
phase de
freinage.
5.
Collision
par un
autre
usager
du
motocycliste
à
l'arrêt
:
motocycliste
perçu
trop
tard par
l'automobiliste.
6. Choc
frontal
:
dépassement
mal
anticipé,
non
respect
des
vitesses
ou
mauvaise
visibilité.
II. ―
Accidents
en solo
En
dehors
des
accidents
liés à
l'alcool
ou à
l'usage
de
stupéfiants
il
s'agit
principalement
d'un
mauvais
contrôle
du
véhicule
en
situation
de
négociation
de
trajectoire
et de la
mauvaise
évaluation
des
difficultés
routières
rencontrées
(travaux,
virage
mal
apprécié...).
Dans ce
type
d'accident
il
ressort
de la
part des
motocyclistes
:
― une
faible
expérience
de la
conduite
et du
véhicule
;
― une
vitesse
trop
élevée
pour
gérer
une
difficulté
imprévue
;
―
l'adoption
d'une
conduite
à risque
(ludique,
compétitive,
test
d'un
véhicule
ou
transgression
caractérisée).
Si les «
erreurs
» de
conduite
ne sont
pas plus
fréquentes
chez les
motocyclistes,
elles
sont
moins
récupérables
et leurs
conséquences
souvent
dramatiques.
Les plus
caractéristiques
:
1.
Vitesse
trop
élevée
en
entrée
de
virage
avec
perte de
contrôle
: chute
après
rencontre
avec un
obstacle
fixe, ou
chute
par
perte
d'adhérence
(moto
trop
inclinée,
revêtement
soudainement
glissant).
2. Perte
d'adhérence
au
freinage
: manque
de
maîtrise
du
véhicule.
3.
Guidonnage
en ligne
droite :
peut
être dû
au
revêtement
de
chaussée
mais le
plus
souvent
à un
défaut
d'entretien
du
véhicule.
4. Perte
de
contrôle
suite à
un écart
dû à la
présence
d'un
animal,
à une
mauvaise
manœuvre
d'un
autre
véhicule,
au
mauvais
arrimage
d'un
chargement
(sac de
sport
par
exemple...).
Conclusion
Les
motocyclistes
doivent
connaître
leurs
limites
de
compétence,
accepter
d'augmenter
constamment
leur
marge de
sécurité
et
intégrer
le fait
qu'ils
seront
toujours
les
victimes
de leurs
erreurs
ou des
erreurs
d'autrui,
les
automobilistes
n'ayant
pas
toujours
intégré
ou été
formés à
détecter
les
motocyclistes
dans
leur
recherche
d'informations.
Fiche 3
Les
facteurs
de
risque à
moto
L'alcool,
les
drogues
Près
d'un
motocycliste
sur 4
impliqués
dans un
accident
mortel a
un taux
d'alcoolémie
positif.
L'usage
du
cannabis
seul
multiplie
le
risque
d'être
responsable
d'un
accident
mortel
par 1,8.
L'usage
combiné
du
cannabis
et de
l'alcool
multiplie
ce
risque
par 14.
La
vitesse
excessive
Plus la
vitesse
est
élevée,
plus il
est
difficile
d'éviter
un
obstacle
ou de
faire
face à
un
imprévu
et plus
les
conséquences
de la
chute ou
de la
collision
sont
importantes.
L'angle
de
vision
passe de
110° à
l'arrêt
à 30° à
une
vitesse
de 130
km/h.
A grande
vitesse
le
regard
se porte
uniquement
dans
l'axe de
la voie
de
circulation.
En
virage
le
risque
de
déport
de sa
voie ou
de perte
d'adhérence
est plus
important
entraînant
un
risque
de
collision
de face
ou de
sortie
de
route.
Plus la
vitesse
est
élevée,
plus la
détectabilité
d'un
motocycliste
est
difficile
pour les
autres
usagers.
La
fatigue
L'hypovigilance
touche
aussi
bien les
motocyclistes
que les
autres
usagers,
mais
plus
rapidement
et
surtout
elle
pardonne
moins.
Avec la
perte
d'équilibre,
la chute
est
immédiate.
L'illusion
de
visibilité
Les
automobilistes,
camionneurs
et
autres
usagers
de la
route
éprouvent
des
difficultés
à
détecter
les
motocyclistes.
De plus,
le
motocycliste
s'imagine
avoir
été vu
alors
qu'il ne
l'a pas
été.
Avoir la
priorité
ne
suffit
pas.
C'est
d'abord
au
motocycliste
de
prévoir
et
d'assurer
lui même
sa
sécurité
en se
rendant
détectable,
en
s'assurant
d'avoir
été
détecté
et en
augmentant
le plus
possible
sa marge
de
sécurité.
L'inexpérience
Le
manque
de
maîtrise
des
débutants,
la
reprise
de la
conduite
après un
temps
d'arrêt
ou la
conduite
d'une
moto
dont on
n'a pas
l'habitude,
couplé
généralement
à un
excès de
confiance,
voire un
sentiment
d'invulnérabilité,
sont à
l'origine
de
nombreux
accidents.
Près
d'un
motocycliste
sur dix
impliqué
dans un
accident
de la
route a
moins de
six mois
d'expérience.
L'état
de la
chaussée
L'adhérence
d'une
moto est
précaire
: la
surface
de
contact
au sol
des
pneumatiques
est
l'équivalent
de la
surface
d'une
carte de
crédit...
Marquages
au sol,
plaques
d'égout,
chaussée
humide
ou
grasse,
chaussée
dégradée,
gravillons,
feuilles
mortes
doivent
être des
indices
recherchés
et pris
en
compte
pour
adapter
sa
conduite.
La météo
La pluie
diminue
la
visibilité,
le vent
violent
occasionne
des
écarts
de
trajectoire,
le froid
engourdi
les
membres
et la
chaleur
peut
inciter
à
oublier
les
équipements
de
protection.
Un temps
sec
donne
confiance
et
contribue
à
relâcher
la
vigilance
: plus
de 90 %
des
décès de
motocyclistes
ont lieu
par beau
temps.
L'état
du
véhicule
Le bon
état
technique
de la
machine
est
essentiel.
Une
vérification
régulière
des
pneus,
freins,
feux et
niveaux
est
indispensable.
Les
facteurs
aggravants
L'absence
de
protection
et la
présence
d'obstacles
fixes
sont les
principaux
facteurs
qui
contribuent
à
accentuer
la
gravité
des
accidents
impliquant
des
motocyclistes.
Un
équipement
de
protection
n'évite
pas
l'accident
mais
permet
toujours
d'en
diminuer
les
conséquences.
Il peut
sauver
une vie.
Il peut
transformer
un
blessé
grave en
blessé
léger,
et un
blessé
léger en
personne
indemne.
Le sac à
dos
pouvant
entraîner
de
graves
blessures
à la
colonne,
il faut
lui
préférer
la
valise
ou le
top-case.
Fiche 4
Prise de
conscience
des
risques
Les
motocyclistes
ont
proportionnellement
un
nombre
plus
élevé
d'accidents
que les
autres
usagers
de la
route.
Si la
tâche
complexe
qu'est
la
maîtrise
d'une
moto, et
l'absence
de
carrosserie
expliquent
en
partie
cette
forte
implication
dans les
accidents
de la
route,
le
rapport
au
risque
et la
recherche
de
sensations
de
certains
motocyclistes
y
participent
aussi
pour une
part
importante.
Il est
important
pour
chacun
de
prendre
conscience
des
risques
occasionnés
par une
conduite
inadaptée
aux
besoins
et aux
circonstances
rencontrées.
Les
usages
et
attitudes
des
motocyclistes
mettent
en
évidence
des
différences
de
comportement.
Ces
différences
viennent
du fait
que
chaque
motocycliste
a sa
propre
perception
du
risque
dont
l'évaluation
reste
subjective.
Les
profils
types de
motocyclistes
Différentes
études
(*) ont
permis
d'établir
le
profil
des
motocyclistes
et les
risques
auxquels
ils
s'exposent
respectivement.
Cela
peut
relever
soit
d'une
prise de
risque
délibéré
soit
d'une
méconnaissance
ou
inconscience
du
risque.
Deux
groupes
et cinq
profils
répartis
à peu
près
équitablement
de 20 %
chacun :
Premier
groupe :
la
conduite
prudente
:
1. Les
modérés
:
Usage :
moyen de
transport
secondaire,
utilisé
les
week-ends
et en
vacances.
Motos «
custom
».
Représentation
: un
loisir.
Leur
bien-être
passe
par
l'évasion,
la
recherche
de
plaisir
est plus
importante
que la
recherche
de
sensations
à
travers
la
vitesse.
Pas
d'infraction
particulière.
2. Les
stressés
:
Usage :
uniquement
utilitaire,
facilité
des
déplacements.
Ils ont
une
faible
expérience
de la
conduite
et une
préférence
pour les
scooters.
Représentation
: un
moyen de
transport.
Sentiment
d'insécurité
: la
conduite
est une
source
de
stress
car ils
ont une
conscience
aiguë du
danger
et des
accidents
possibles.
Exemple
d'infractions
commises
:
circulation
sur des
voies
réservées.
3. Les
sereins
:
Usage :
régulier.
Représentation
:
évasion
et
respect
des
règles
Sentiment
de
responsabilité
: le
deux-roues
est
perçu à
la fois
comme
pratique
et
source
de
plaisir,
la
conduite
est
responsable.
Ils ont
conscience
du
danger
et
respectent
le
code de
la route.
Pas
d'infraction
particulière.
Second
groupe :
la
conduite
à risque
:
1. Les
sportifs
:
Usage :
passionné,
kilométrage
annuel
élevé.
Moto de
grosse
cylindrée,
catégorie
sportive
ou
roadster.
Représentation
: sport,
évasion,
communauté.
Identité
motarde
forte,
ils sont
amateurs
de
vitesse
et
recherchent
la
maîtrise
du
risque.
Sentiment
de
puissance.
Exemple
d'infractions
commises
: excès
de
vitesse.
2. Les
transgressifs
(deux-roues
utilitaires)
:
Usage :
utilitaire
Moto de
petite
cylindrée
et
scooters.
Représentation
: un
moyen de
transport,
deux-roues
= gain
de
temps.
Pas à la
recherche
de
sensation,
la moto
est
utilisée
avant
tout
comme un
objet
utilitaire,
pour
réduire
les
temps de
trajets
et
éviter
les
transports
en
commun.
Ne
mesurent
pas les
conséquences
de leur
comportement.
Infractions
multiples
pour
gagner
du temps
: sens
interdits,
arrêt au
stop non
marqué,
circulation
sur les
trottoirs,
remontées
de
file...
(*)
Source
des
études :
GEMA et
IFSTTAR.
Fiche 5
La
conduite
préventive
Anticipation
Certains
signes
laissent
présager
une
situation
dangereuse.
Les
détecter,
c'est
anticiper
le
danger
et
pouvoir
l'éviter.
De
manière
générale
il faut
:
― se
méfier
de
chaque
endroit
où il
risque
d'y
avoir un
conflit
d'usagers
(carrefours,
intersections,
passages,
sorties
de
chemin,
carrefours
à sens
giratoire...)
;
― rester
vigilant
à
l'égard
des
véhicules
qui nous
entourent
(devant,
derrière,
à
gauche,
à
droite),
d'où
l'importance
des
rétroviseurs.
Adaptation
de la
vitesse
La
capacité
d'accélération
d'une
motocyclette
est bien
supérieure
à celle
d'une
voiture.
Cette
accélération
peut
surprendre
un
automobiliste.
Un
piéton
qui
traverse
inopinément,
un trou
dans la
chaussée,
des
traces
grasses
sur la
route,
un coup
de vent,
une
voiture
qui
déboîte
sans
prévenir...
Il faut
toujours
adapter
son
allure
pour
pouvoir
réagir
en cas
d'obstacle
imprévu.
Près
d'une
cinquantaine
d'usagers,
tous les
ans,
décèdent
après
avoir
été
percuté
par une
moto.
Voir et
être vu
Les feux
allumés,
de jour
comme de
nuit.
Une
bonne
position
dans sa
voie de
circulation.
Se
signaler
aux
autres
usagers,
il faut
être
repéré
et vu
des
automobilistes.
L'absence
de
détection
est
relevée
dans
près des
deux
tiers
des
accidents
impliquant
une
voiture
et une
moto.
Etre
visible,
des
vêtements
de
préférence
aux
couleurs
vives et
un
casque
clair,
munis
des
bandes
rétroréfléchissantes.
Savoir
regarder,
le
regard
détermine
la
trajectoire,
il
permet
de
détecter
les
dangers.
Respect
des
distances
de
sécurité
Avec une
moto,
quelle
qu'en
soit la
puissance,
le
respect
des
distances
de
sécurité
est le
préalable
à toute
recherche
de
sécurité.
Garder
ses
distances,
c'est se
donner
du temps
de
réaction
face aux
dangers.
Il
convient
de
rouler à
distance
des
véhicules
en
stationnement,
en
laissant
si
possible
la
largeur
d'une
portière.
L'idéal
: 1,50
m.
Savoir
freiner
Idéalement,
la moto
droite ;
Ne pas
freiner
en
virage
lorsque
la moto
est
inclinée
: elle
se
redresserait
alors
immédiatement
en
modifiant
sa
trajectoire
de
courbe
entraînant
un
risque
de chute
ou de
sortie
de route
;
Ne pas
bloquer
la roue
avant ;
Eviter
de
bloquer
la roue
arrière,
cela
réduit
l'efficacité
du
freinage.
La
manœuvre
d'évitement
Il est
souvent
moins
dangereux
d'esquiver
une
collision
par une
manœuvre
d'évitement
que de
freiner
brutalement
et de
perdre
l'équilibre
au
freinage.
Fiche 6
L'équipement
Le
casque :
récent,
homologué
et
correctement
attaché
Obligatoire
pour le
motocycliste
et son
passager,
il doit
être
homologué
(avec
obligation
de la
présence
des
dispositifs
réfléchissants),
coiffé
et
attaché
avec une
jugulaire
ou
verrouillé.
Il doit
être
conforme
:
― soit à
la norme
européenne
: une
étiquette
blanche.
De plus
en plus
fréquente
(lettre
E suivie
de
l'indication
du pays
ayant
homologué
le
casque
et du
numéro
d'homologation)
;
― soit à
la norme
française
: une
étiquette
verte
NF.
Cette
norme
tend à
disparaître.
Quel que
soit le
type de
casque,
20 %
sont
éjectés
en cas
d'accident
grave,
et cela
pour
deux
causes
principales
:
― une
taille
du
casque
mal
adaptée
à la
tête de
l'usager
;
― une
jugulaire
non
attachée
ou une
attache
trop
lâche ce
qui
revient
au même
en cas
de choc.
Il
convient
de :
― ne
jamais
l'acheter
d'occasion
;
― le
choisir
parfaitement
ajusté à
sa tête,
après
avoir
mis le
casque
sans en
serrer
la
jugulaire,
il ne
doit pas
bouger
ni
compresser
la tête
;
― le
fixer
avec
soin, la
sangle
devant
toujours
être
correctement
attachée
et
serrée ;
―
veiller
à la
qualité
antirayures
et
antibuée
de la
visière,
pour
s'assurer
une
parfaite
visibilité
;
―
remplacer
son
casque
obligatoirement
après
tout
impact
violent.
La tenue
Le
blouson
protège
non
seulement
des
intempéries
et du
froid,
mais
aussi et
surtout
en cas
de
chutes
et de
glissades
éventuelles.
Il
contribue
également
à rendre
plus
visible.
Seul un
vêtement
adéquat
peut
contribuer
à éviter
fractures,
contusions
et
autres
très
graves
brûlures
par
abrasion.
Toute
tenue
légère
en moto
est à
proscrire.
Les
doublures
en
matières
synthétiques
de type
nylon
sont à
éviter
absolument.
En cas
de
glissade,
elles
fondent
sur la
peau
entraînant
alors de
très
graves
blessures
par
brûlure,
difficiles
à
traiter,
avec des
conséquences
parfois
irréparables
pour les
tissus.
L'idéal
:
― un
blouson
certifié
équipement
de
protection
individuelle
(EPI),
renforcé
au
niveau
des
coudes
et des
épaules,
certains
sont
aussi
équipés
d'une
protection
dorsale,
d'un
airbag,
d'autres
sont
imperméabilisés
et
équipés
d'une
doublure
amovible
matelassée...
;
― du
cuir ou
des
textiles
anti-abrasion
pour
protéger
les
zones du
corps
les plus
exposées
aux
brûlures
en cas
de
chute.
Les
gants et
les
chaussures
Les
gants :
Le beau
temps
n'empêche
pas les
coupures,
les
contusions
et les
brûlures
par
abrasion
en cas
d'accident.
La
conduite
d'une
moto
sans
gants
est donc
à
proscrire,
quelles
que
soient
les
saisons
et la
météo.
Les
blessures
causées
par
l'absence
du port
des
gants
peuvent
engendrer,
même à
faible
vitesse,
des
conséquences
irréparables
et aussi
des
handicaps
permanents
(amputations,
paralysies...).
Indépendamment
des
questions
de
sécurité
en cas
de choc,
les
gants
permettent
aussi de
protéger
du froid
ou de
l'humidité.
L'idéal
:
― des
gants,
certifiés
EPI, en
cuir
renforcés
aux
articulations
et à la
paume et
pourvus
d'une
patte de
serrage
permettant
leur
parfait
maintien
en cas
de
glissade.
Les
chaussures
:
Les
pieds,
chevilles
et
tibias
sont des
zones du
corps
particulièrement
exposées,
notamment
dans les
nombreux
cas
d'impacts
latéraux
et de
chutes.
A défaut
de
bottes
spécifiques
à la
moto
avec
renforts
(idéales
bien
sûr),
des
chaussures
en cuir,
solides
et
montantes
sont
nécessaires
pour
protéger
les
chevilles.
Les
talons
hauts et
fins
mais
aussi
les
chaussures
basses,
dénuées
de
protection
des
chevilles,
sont à
proscrire,
de même
que les
sandales
ou les
tongs.
Les
blessures
peuvent
être
irréparables...
Fiche 7
Les
éléments
mécaniques
du
motocycle
liés à
la
sécurité
Les
pneumatiques
Seuls
points
de
contact
et
d'adhérence
avec la
chaussée,
les
pneumatiques
sont
essentiels.
Ils sont
les
premiers
garants
de la
qualité
du
freinage.
Les
témoins
d'usure
sont à
surveiller
régulièrement.
Dès que
ces
témoins
sont
atteints,
les
pneus
sont à
changer
d'urgence.
La juste
pression
conditionne
la
sécurité
et le
confort
de
conduite.
Chaque
constructeur
et
manufacturier
édite un
tableau
de
pression
et
établit
ses
recommandations,
avec des
niveaux
de
pressions
souvent
différenciés
pour les
pneus
avant et
arrière
auxquels
il faut
se
référer.
Le
surgonflage
accélère
l'usure
du
pneumatique
et
défavorise
la tenue
de route
sur
chaussée
détrempée.
Un
sous-gonflage
important
:
―
déstabilise
le
motocycle,
quelle
que soit
la
vitesse
de
circulation
;
―
entraîne
des
risques
de
dérapages
plus
importants.
Les
freins
Les
freins
constituent
la
première
des
assurances
sur la
route et
leur
parfait
état de
fonctionnement
est
fondamental
pour la
sécurité.
En cas
de
danger
la
première
réaction
est de
solliciter
les
freins,
ils sont
le
système
de
défense
privilégié
pour
tous les
usagers
de la
route.
Un
système
ABS
permet
en cas
de
freinage
d'urgence
de
conserver
la
maîtrise
de la
trajectoire
et la
stabilité
de sa
machine
sans
raccourcir
la
distance
d'arrêt
mais en
l'optimisant.
L'état
des
disques,
du
liquide
de frein
et
l'usure
des
plaquettes
sont à
vérifier
très
régulièrement.
Dès que
nécessaire
il
convient
de faire
changer
les
plaquettes
de
freins,
d'autant
plus
important
qu'il en
va de
l'usure
prématurée
du
disque
de
frein.
Les feux
Pour
rendre
visible
les
motocyclistes
des
autres
catégories
d'usagers
l'allumage
des feux
de
croisement
est
obligatoire
(code
de la
route).
Les feux
doivent
être
homologués.
Il
convient
de
vérifier
régulièrement
leur
propreté
et leur
fonctionnement.
L'importance
du
clignotant
:
La panne
d'un
clignotant
en moto
constitue
un réel
danger,
d'autant
que l'on
peut ne
pas s'en
apercevoir
tout de
suite.
La
vérification
de leur
bon
fonctionnement
est donc
à
inclure
donc
dans son
check-up
quotidien.
Niveau
des
liquides
du
moteur
Les
liquides
(freins,
huile et
carburant)
constituent
des
facteurs
centraux
de la
bonne «
santé »
de la
moto.
Pour ces
vérifications,
il faut
utiliser
la
notice
du
constructeur
afin de
ne rien
oublier
et de
respecter
les
directives
qu'elle
contient.
On peut
demander
conseil
à son
garagiste
pour
s'assurer
des bons
délais
de
vérifications
(par
exemple,
le
liquide
de frein
est
généralement
à
remplacer
au moins
tous les
deux
ans).
Rouler
avec une
carence
d'huile
moteur
peut
occasionner
un «
serrage
moteur »
et
causer
d'importants
dommages
à une
moto et
surtout
entraîner
un
danger
réel :
― chute,
percussion
par
l'arrière,
projections
de
fluides
brûlants,
etc.
Les
modifications
techniques
Il est
interdit
de
modifier
sans
autorisation
:
― le
dispositif
d'échappement
;
― le
type de
transmission
;
― la
cylindrée,
le taux
de
compression
et la
puissance
;
― si
adjonction
d'un
side-car,
modification
obligatoire
du
certificat
de
réception
;
― le
diamètre
des
roues.
Fiche 8
L'assurance
Les
différents
types
Il
existe
deux
principales
sortes
d'assurances
:
L'assurance
obligatoire
et les
assurances
facultatives.
L'assurance
obligatoire
:
C'est ce
qu'on
appelle
habituellement
l'assurance
« aux
tiers ».
Elle
garantit
la
responsabilité
civile
du
motocycliste
et paie
les
dommages
causés
aux
autres,
elle
n'indemnise
ni les
dégâts
causés à
sa moto
ni ses
dommages
corporels.
Le
motocycliste
doit
obligatoirement
être
assuré
en
responsabilité
civile
pour les
dommages
causés
aux
tiers.
Ces
dommages
peuvent
avoir
une
origine
accidentelle,
provenir
d'un
incendie
de la
moto,
voire
même de
la chute
des
objets
qu'elle
transporte.
La
garantie
de
responsabilité
civile
s'applique
à toute
personne
autorisée
à
conduire
la moto
assurée.
Les
assurances
facultatives
:
Le
motocycliste
est
libre de
les
souscrire
ou non
en plus
de
l'assurance
obligatoire.
Elles
offrent
les
garanties
suivantes
:
― la
garantie
«
dommage
collisions
» ou «
tiers-collisions
»
indemnise
les
dégâts
causés
au
véhicule
de
l'assuré
même
s'il est
responsable,
en cas
de
collision
avec un
autre
usager
identifié
;
― la
garantie
dommage
par
accident
indemnise
les
dégâts
causés
au
véhicule
de
l'assuré,
même
s'il n'y
a pas eu
de
collision.
Cette
garantie
est
souvent
appelée
« tous
risques
» ;
― la
garantie
individuelle
accident
couvre
l'assuré
lui-même
en cas
de
blessure,
l'assurance
verse
une
certaine
somme ;
en cas
de décès
elle
verse
une
somme
d'argent
aux
héritiers
;
― la
garantie
vol-incendie
rembourse
la
valeur
du
véhicule,
déduction
faite de
la
franchise
en cas
de vol
ou
incendie
du
véhicule
;
― la
garantie
défense-recours
prend en
charge,
sous
certaines
conditions,
la
défense
de
l'assuré
en cas
d'accident
ou
d'infraction
ou
négocie
avec
l'adversaire
en cas
d'accident
afin
d'obtenir
la
meilleure
indemnisation
possible
de
l'assuré.
Les
conséquences
d'un
défaut
d'assurance
L'absence
d'assurance
constitue
une
infraction
passible,
notamment,
d'une
amende
et d'un
emprisonnement.
En cas
d'absence
d'assurance,
le
motocycliste
responsable
d'un
accident
devra
payer
tous les
dommages
causés :
― aux
autres
véhicules
;
― au
domaine
public
(poteaux,
plantations,
etc.) ;
― au
domaine
privé ;
― aux
victimes
(blessés
ou
tués),
les
soins,
hospitalisation,
traitements,
rentes...,
ces
frais
peuvent
représenter
des
sommes
très
importantes.
Les cas
de refus
de payer
par
l'assureur
Dommage
volontairement
causé
par
l'assuré
;
Le
motocycliste
est sous
l'emprise
d'un
état
alcoolique
;
Le
motocycliste
n'a pas
l'âge
requis ;
Le
motocycliste
n'est
pas
titulaire
du
permis
correspondant
à la
catégorie
de la
moto
utilisée
;
le
permis
n'est
pas en
état de
validité
(suspension,
retrait,
visite
médicale...)
;
Transformation(s)
qui
modifie(nt)
les
caractéristiques
techniques
indiquées
sur le
certificat
d'immatriculation
(débridage
par
exemple)
;
Déclaration
frauduleuse
lors de
la
souscription
du
contrat.
Fiche 9
L'alcool,
les
stupéfiants
L'alcool
Les
accidents
moto
imputables
à
l'alcool
en 2011
(*) :
1
accident
mortel
sur 4 ;
151
décès ;
Ils ont
lieu 1
fois sur
2 la
nuit.
L'alcoolémie
Le taux
d'alcool
limite à
ne pas
atteindre
est de
0,5 g
d'alcool
par
litre de
sang
soit
0,25 mg
d'alcool
par
litre
d'air
expiré.
Chaque
verre
(norme
débit de
boisson)
consommé
fait
monter
le taux
d'alcool
de 0,20
g à 0,25
g en
moyenne.
Ce taux
peut
augmenter
en
fonction
de
l'état
de
santé,
du degré
de
fatigue,
du
stress
ou des
caractéristiques
physiques
de la
personne.
Le taux
d'alcool
maximal
est
atteint
:
1/2
heure
après
absorption
à jeun ;
1 heure
après
absorption
au cours
d'un
repas.
L'alcoolémie
baisse
en
moyenne
de 0,10
g à 0,15
g
d'alcool
par
litre de
sang en
1 heure.
Café
salé,
cuillerée
d'huile...
: aucun
« truc »
ne
permet
d'éliminer
l'alcool
plus
rapidement.
Les
effets
L'alcool
agit sur
le
cerveau
et sur
tout le
système
nerveux,
ce qui
provoque
des
conséquences
graves
pour le
conducteur.
Les
conditions
physiques
sont
amoindries
:
― champ
visuel
réduit,
vision
trouble,
inattention,
sommeil
;
― perte
de
mémoire,
perte
des
apprentissages,
diminution
des
réflexes.
Le
comportement
est
modifié
:
―
diminution
de la
peur et
prise de
risque
exagérée
;
―
agressivité
;
―
euphorie.
Le
cannabis
Les
effets :
―
capacité
à
contrôler
la
trajectoire
diminuée
;
― temps
de
réaction
allongé
;
―
déficit
des
mécanismes
d'attention
et de
vigilance
;
― fausse
sensation
de
sécurité.
L'usage
du
cannabis
seul
multiplie
le
risque
d'être
responsable
d'un
accident
mortel
par 1,8.
L'usage
combiné
du
cannabis
et de
l'alcool
(alcoolémie
positive)
multiplie
ce
risque
par 14.
Les
médicaments
Un grand
nombre
de
médicaments
souvent
appelés
anodins
présentent
des
effets
indésirables
pouvant
influencer
l'aptitude
à
conduire
sans que
le
conducteur
en soit
conscient.
Avant de
conduire,
il
convient
de lire
attentivement
les
notices
ou de
demander
conseil
à son
médecin.
Certains
médicaments
sont
incompatibles
avec la
consommation
d'alcool
et
entraînent
un
sur-risque
d'accident
considérable.
Les
sanctions
L'alcool
:
Taux
compris
entre
0,5 et
0,8 g
(contravention)
:
― amende
de 135
euros et
retrait
de 6
points
sur le
permis
de
conduire.
Taux
égal ou
supérieur
à 0,8 g
(délit)
:
―
retrait
de 6
points
sur le
permis
de
conduire
;
― amende
pouvant
aller
jusqu'à
4 500
euros ;
―
immobilisation
du
véhicule
;
―
suspension
(jusqu'à
3 ans)
voire
annulation
du
permis ;
― peine
de
prison
(jusqu'à
2 ans).
Les
stupéfiants
:
Des
dépistages
d'absorption
de
substances
ou
plantes
classées
comme
stupéfiants
sont
réalisées
par les
forces
de
police
et de
gendarmerie.
En cas
de
dépistage
positif
et
confirmé
:
―
retrait
de 6
points
sur le
permis
de
conduire
;
― amende
pouvant
aller
jusqu'à
4 500
euros ;
―
immobilisation
du
véhicule
;
―
suspension
(jusqu'à
trois
ans)
voire
annulation
du
permis ;
― peine
de
prison
(jusqu'à
deux
ans).
Les
sanctions
sont
aggravées
lorsque
cette
infraction
est
couplée
avec un
taux
d'alcool
prohibé
: les
peines
sont
portées
à trois
ans
d'emprisonnement
et 9 000
euros
d'amende.
(*)
Source
ONISR.
Fiche 10
La
fatigue,
la route
de nuit
La
fatigue
et la
somnolence
augmentent
considérablement
le
risque
d'accident.
Pour un
motocycliste
la
vigilance
et
l'efficacité
sont
primordiales.
La
fatigue,
c'est la
difficulté
à rester
concentré.
Ses
signes :
― les
yeux
picotent
;
― le cou
et les
épaules
sont
raides
et font
un peu
mal,
sensation
d'être
mal
assis ;
―
douleurs
de dos ;
― regard
qui se
fixe.
Ses
effets :
― les
gestes
et le
regard
sont
moins
efficaces
;
― les
réactions
et les
réflexes
sont
plus
lents.
La
somnolence,
c'est la
difficulté
à rester
éveillé.
Ses
signes :
―
bâillements
;
―
paupières
lourdes.
Ses
effets :
― une
tendance
à
prendre
des
risques
pour
arriver
plus
rapidement
;
― une
forte
envie de
dormir ;
―
endormissement.
Dès les
premiers
signes,
il faut
s'arrêter
car les
risques
d'avoir
un
accident
dans la
demi-heure
qui suit
sont
augmentés.
Solutions
:
― bien
se
reposer
avant le
départ ;
―
s'alimenter
normalement,
mais
sans
excès ;
― ne pas
absorber
d'alcool
;
―
adapter
sa
vitesse
aux
circonstances,
une
vitesse
excessive
induit
une
fatigue
supplémentaire
;
―
s'arrêter
régulièrement
pour se
reposer
(conseillé
toutes
les
heures).
La route
de nuit
3 décès
de
motocyclistes
sur 10
ont lieu
la nuit
(*).
Ces
accidents
nocturnes
sont la
conséquence
d'une
vitesse
supérieure,
du
manque
de
visibilité,
de la
fatigue
et
surtout
de
l'absorption
d'alcool.
Les
précautions
à
prendre
:
Avant le
départ :
―
contrôler
le bon
état, la
propreté,
le
réglage
et le
bon
fonctionnement
des feux
;
― le bon
état de
la
batterie
;
―
s'équiper
de
manière
à être
protéger
du froid
et de
l'humidité,
à mieux
voir et
être vu
(écran
du
casque
et/ou
lunettes
propres,
vêtements
munis de
dispositifs
rétroréfléchissants).
Pendant
le
trajet :
― faire
des
pauses
plus
fréquentes
;
―
adapter
son
allure à
la
visibilité
;
―
ralentir
davantage
en
virage
que le
jour,
car
l'importance
de la
courbe
est plus
difficile
à
apprécier
et la
perception
des
obstacles
plus
tardive
;
― en cas
d'éblouissement,
fixer le
bord
droit de
la route
le plus
loin
possible
;
― se
méfier
du «
coup de
pompe »
au petit
matin.
(*)
Source
ONISR.
Fiche 11
Vitesse
et
freinage
Vitesse
en
mètres
par
seconde
Exprimée
verbalement
en
kilomètres
à
l'heure,
il est
plus
intéressant
de la
calculer
en
mètres
par
seconde
car la
distance
d'arrêt
se
mesure
en
mètres
et non
en
kilomètres,
Pour
calculer
la
distance
parcourue
en une
seconde,
il
suffit
de
multiplier
par 3 le
chiffre
des
dizaines
de la
vitesse
indiquée.
Exemple
:
― à 50
km/h : 5
× 3 15
m/s ;
― à 90
km/h : 9
× 3 27
m/s.
Le temps
de
réaction
C'est le
temps
qui
s'écoule
entre la
perception
de
l'obstacle
et
l'action
sur les
freins
(environ
1
seconde)
au cours
duquel
la moto
n'est
pas
freinée
et
continue
à
avancer.
Ce temps
peut
être
plus
important
si le
motocycliste
est :
―
fatigué
ou
malade ;
― sous
l'effet
de
l'alcool,
de la
drogue
ou de
certains
médicaments
;
―
distrait
ou
soucieux.
L'énergie
cinétique
C'est
l'énergie
qui
animait
le ou
les
véhicules
juste
avant le
choc.
Après le
choc,
véhicule(s)
immobilisé(s),
l'énergie
cinétique
est
tombée à
zéro,
car elle
a été «
consommée
» en
déformations
mécaniques
très
brutales.
Elle
augmente
avec la
masse du
véhicule
et le
carré de
la
vitesse
:
Percuter
un
obstacle
à 50
km/h à
moto
revient
à tomber
de trois
étages.
Percuter
un
obstacle
à 90
km/h à
moto
revient
à tomber
de dix
étages.
Percuter
un
obstacle
à 130
km/h à
moto
revient
à tomber
de
vingt-deux
étages.
La
distance
de
freinage
C'est la
distance
parcourue
lorsque
les
freins
sont en
action.
La
distance
de
freinage
dépend
de
l'état
de la
route,
des
pneumatiques,
de
l'état
et de
l'utilisation
des
freins,
des
réactions
de la
moto.
Cette
distance
est
proportionnelle
au carré
de la
vitesse.
Route
sèche :
― à 50
km/h 15
m ;
― à 90
km/h 50
m ;
― à 130
km/h 110
m.
On
considère
que la
distance
de
freinage
sur
route
mouillée
est
multipliée
par
deux.
Les
distances
d'arrêt
et la
vitesse
La
distance
d'arrêt
est
égale à
la
distance
parcourue
pendant
le temps
de
réaction,
plus la
distance
parcourue
pendant
le
freinage.
On peut
effectuer
un
calcul
approximatif
de la
distance
d'arrêt
en
multipliant
le
chiffre
des
dizaines
de la
vitesse
indiquée
par
lui-même
:
Exemple
:
― à 90
km/h, on
obtient
: 9 × 9
81 m de
distance
d'arrêt
;
― à 130
km/h, on
obtient
: 13 ×
13 169 m
de
distance
d'arrêt.
Freinage
et
réaction
de la
moto
Lors de
l'utilisation
du frein
avant,
la
fourche
télescopique
s'enfonce,
absorbe
la
charge
sur
l'avant
et évite
au
pilote
de
passer
par
dessus
le
guidon.
Il est
impératif
de doser
et de
répartir
le
freinage
(environ
70 % à
l'avant
et 30 %
à
l'arrière).
L'utilisation
du frein
arrière
permet «
d'asseoir
» la
machine
sur la
roue
arrière
et de
limiter
le
transfert
de
charge
sur la
roue
avant.
Lors
d'un
freinage
d'urgence,
il est
préférable
d'anticiper
légèrement
sur le
frein
arrière
afin
d'éviter
le
délestage
de la
roue
arrière
et
limiter
le
transfert
de
charge
sur la
roue
avant.
Freinage
et
dérapage
Le
freinage
est la
manœuvre
la plus
fréquemment
tentée
en
situation
d'urgence.
Mais
plus le
freinage
est
brutal
et
soudain,
plus la
difficulté
de
maîtriser
sa moto
est
élevée.
En
situation
d'urgence
1
motocycliste
sur 5
chute.
En cas
de
blocage
de roue,
relâcher
la
pression
pour
retrouver
l'efficacité
du
freinage
et le
contrôle
de la
direction.
L'idéal
: être
équipé
d'un
système
ABS.
Fiche 12
Stabilité
et
trajectoire
L'effet
gyroscopique
La
rotation
d'une
roue
engendre
un
phénomène,
appelé
effet
gyroscopique,
qui
permet
de
maintenir
la roue
en
équilibre.
Cet
effet
s'oppose
à la
modification
de l'axe
de
rotation
du moyeu
de la
roue.
Pour
vaincre
cet
effet
(en
virage
par
exemple),
il faut
exercer
sur le
guidon
un
effort
d'autant
plus
important
que
l'allure
est
élevée
(inclinaison
de la
machine).
Le
contre-braquage
Le
contre-braquage,
ou
braquage
inverse,
est une
technique
qui
permet
de
négocier
correctement
un
virage à
allure
soutenue
ou même
d'éviter
un
obstacle
soudain
(uniquement
à
vitesse
élevée)
: il
s'agit
d'amorcer
le
changement
de
direction
par une
bascule
de la
moto
vers
l'intérieur
du
virage à
prendre.
On
provoque
cette
bascule
par une
brève
action
sur le
guidon.
L'action
consiste
à
pousser
sur le
guidon
ainsi :
― pour
un
virage à
gauche,
pousser
sur la
partie
gauche ;
― pour
un
virage à
droite,
pousser
sur la
partie
droite.
La force
centrifuge
C'est la
force
qui,
dans un
virage,
entraîne
la moto
vers
l'extérieur
de la
courbe.
Le
motocycliste
doit la
vaincre
par une
poussée
sur le
guidon.
Elle est
proportionnelle
au carré
de la
vitesse.
Plus la
motocyclette
est
chargée
(passager
ou
bagages),
plus la
force
centrifuge
augmente.
Plus le
virage
est
serré,
plus la
force
centrifuge
augmente.
Pour
compenser
les
effets
de la
force
centrifuge,
il faut
incliner
la
machine
vers
l'intérieur
du
virage.
Cette
technique
ne peut
être
efficace
que si
la
vitesse
est
adaptée
au rayon
de la
courbe.
L'évitement
Il est
souvent
moins
dangereux
pour un
motocycliste
d'esquiver
une
collision
par une
manœuvre
d'évitement
que de
freiner
brutalement
et de
perdre
l'équilibre
au
freinage.
Si la
manœuvre
d'évitement
semble
plus
efficace
que le
freinage,
sa
réalisation
s'avère
plus
difficile.
A 50
km/h, il
est
possible
de faire
un
évitement,
à partir
de 70
km/h, sa
mise en
œuvre
devient
compliquée
et
exigeante.
Les
virages
à moto
Visibilité
:
Avant
d'aborder
un
virage,
il faut
avoir
évalué :
―
l'importance
de la
courbe
(à
droite
ou à
gauche)
;
― l'état
et la
largeur
de la
chaussée
;
― la
présence
d'autres
usagers.
Vitesse
:
Il faut
adapter
sa
vitesse
en
fonction
:
― de la
visibilité
;
― du
rayon de
la
courbe ;
― de
l'état
du sol ;
― du
chargement
de la
moto.
Trajectoire
:
―
adapter
sa
vitesse
(décélération
et
rétrogradage
avant le
virage)
;
― pour
la
découverte
du
virage,
placer
sa
machine
à droite
pour un
virage à
gauche,
près de
l'axe
médian
pour un
virage à
droite ;
―
plonger
vers
l'intérieur
de la
courbe
(point
de
corde) ;
―
terminer
en
reprenant
sa
position
dans la
voie.
Attention
: la
faible
garde au
sol des
scooters,
du fait
de la
taille
réduite
des
roues,
entraîne
un
risque
accru de
chute en
virage.
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